Samir Dilou renonce à son poste de porte-parole officiel du gouvernement Le ministre des Droits de l'homme et de la Justice transitionnelle Samir Dilou, a annoncé hier qu'il renonce à son poste de porte-parole officiel du gouvernement mais qu'il garde son poste ministériel, a confirmé à l'agence TAP le responsable de l'information au sein du ministère. «Cette décision s'inscrit dans le cadre de la volonté de Samir Dilou de se consacrer entièrement à son travail au sein du ministère et aux activités de défense des droits humains qui demandent beaucoup d'efforts et de temps », a encore ajoute le responsable de l'information, précisant que le ministre estime que son poste de porte-parole est de nature à « perturber son travail à la tête du ministère ». Jebali en visite officielle en Libye Le chef du gouvernement provisoire, Hamadi Jebali, est arrivé, hier matin, à Tripoli, conduisant une délégation de haut niveau, dans le cadre d'une visite officielle d'une journée, en Libye. Jebali a été accueilli, à l'aéroport international de Mitiga, par le chef du gouvernement provisoire libyen, Ali Zidane. La délégation tunisienne est composée, notamment, des ministres des Affaires étrangères, de l'Intérieur et de la Défense, ainsi que du ministre chargé des dossiers économiques et du chef d'état-major des armées. Au cours de sa visite, Jebali devait s'entretenir avec des responsables libyens sur des questions d'intérêt commun. Certains dossiers en suspens, dont celui se rapportant au point de passage frontalier de Ras Jedir, devaient être, également, évoqués. Cette visite s'inscrit dans une « volonté du gouvernement tunisien d'impulser les relations de coopération bilatérale fructueuse entre les deux pays et de trouver des solutions à des questions urgentes telles que la fermeture du poste frontalier de Ras Jedir et l'interruption du flux commercial entre la Tunisie et la Libye qui en résulte », lit-on dans un communiqué de la présidence du gouvernement. La visite devrait déboucher sur la conclusion d'une série d'accords à même de relancer l'activité au niveau du passage frontalier et de conférer plus de souplesse et de fluidité à l'activité économique. La secrétaire générale adjointe du Conseil de l'Europe, aujourd'hui, à Tunis
La secrétaire générale adjointe du Conseil de l'Europe, Gabriella Battaini-Dragoni, effectue, aujourd'hui, une visite officielle, en Tunisie, à la tête d'une délégation de haut niveau. Cette visite a pour objectif de “promouvoir les relations de coopération entre la Tunisie et l'organisation européenne en matière d'appui à la démocratie, de consolidation des libertés fondamentales et de défense des droits de l'Homme", signale le ministère des Affaires étrangères, dans un communiqué rendu public, hier. Battaini-Dragoni aura un entretien avec le ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, sur les perspectives de consolidation des relations entre la Tunisie et l'organisation européenne. Un mémorandum d'entente concernant l'ouverture d'un bureau du Conseil de l'Europe, à Tunis, sera signé, à cette occasion. Au cours de sa visite, la secrétaire générale adjointe du Conseil de l'Europe rencontrera plusieurs responsables politiques. Par ailleurs, il sera procédé à l'inauguration de la première classe de l'Ecole des études politiques de Tunis créée avec le soutien du Conseil de l'Europe.
Examen de la réintégration professionnelle des agents de la garde nationale amnistiés Le syndicat général de la garde nationale a revendiqué d'être représenté au sein de la commission chargée de la réintégration professionnelle des agents qui ont bénéficié de l'amnistie générale en vertu du décret en date du 13 décembre 2012 relatif aux mesures de réintégration et de régularisation de la situation administrative des agents publics. Le syndicat indique, dans un communiqué publié hier, qu'un responsable au ministère des Droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle lui a fait savoir, lors d'un entretien jeudi, que le ministère entend envoyer des correspondances à tous les ministères et les services concernés afin d'accélérer la constitution de commissions chargées d'examiner les demandes. “Le même responsable a affirmé que les agents dont les affaires ont été classées ou assorties d'un non-lieu, et qui n'ont pas bénéficié de l'amnistie générale, peuvent présenter leurs dossiers aux services du ministère des Droits de l'Homme pour régulariser leurs situations au même titre que les bénéficiaires de l'amnistie", souligne encore le communiqué.