Ennahdha dément la démission de l'élue Fattoum Attia de son groupe parlementaire Le Mouvement Ennahdha a démenti la démission de l'élue d'Ennahdha à l'Assemblée nationale constituante (ANC) Fattoum Attia, comme rapporté hier par un hebdomadaire tunisien. Le Mouvement Ennahdha a démenti, lundi tard dans la nuit, sur son site WEB, « l'information relayée par les réseaux sociaux, selon laquelle l'élue Fattoum Attia à l'ANC a présenté sa démission de son groupe parlementaire» . Fattoum Attia a déclaré dans une interview accordée à l'hebdomadaire tunisien « Akher Khabar » dans son édition d'hier qu'elle a « présenté sa démission au président de son groupe parlementaire à deux reprises et n'a reçu aucune réponse officielle». «Je suis toujours à l'ANC mais je ne participe pas aux réunions (du bloc d'Ennahdha) », rapporte l'hebdomadaire. L'élue d'Ennahdha a présenté « ses excuses » à ses électeurs, car dit-t-elle, « je sens aujourd'hui que je suis une menteuse, que je ne suis pas sincère avec ceux qui m'ont donné leurs voix ». « Le mouvement Ennahdha tente de revoir certains acquis », a-t-elle déploré dans l'interview.
Marzouki à Strasbourg pour une visite officielle de deux jours Le président de la République provisoire Moncef Marzouki est arrivé, hier à midi, à Strasbourg (France), dans le cadre d'une visite officielle de deux jours (5 et 6 février). Le président Marzouki rencontrera le président français François Hollande, et aura une série d'entretiens, notamment avec le président du conseil régional d'Alsace Philippe Richert et le sénateur du Bas-Rhin et maire de la ville de Strasbourg Roland Ries. Au cours de cette visite, le président Marzouki s'adressera, aujourd'hui, aux eurodéputés, lors d'une séance solennelle au Parlement européen. Le président Marzouki rencontrera, en outre, les représentants de la communauté tunisienne à Strasbourg. Il accordera également une interview à la chaîne franco-allemande ARTE.
Annulation de la grève de l'Institut national de météorologie prévue du 5 au 7 février Le syndicat de base de l'Institut national de météorologie (INM) a annoncé, hier, l'annulation de la grève prévue du 5 au 7 février courant suite “à un accord lundi entre le gouvernement et la partie syndicale". Le secrétaire général adjoint du syndicat de base de l'INM Moncef Askri a expliqué à l'Agence TAP que l'annulation de cette grève vient suite “à une réponse positive" donnée par l'administration et le ministère de tutelle concernant les revendications réclamées par les agents et les employés de l'institut. “L'accord consiste dans le versement de la prime du 13e mois pour les années 2009 et 2010 avant fin 2013 et la mise en place d'une commission mixte pour la révision du projet du statut", a indiqué M. Askri. Le communiqué du syndicat précise qu'un délai de deux mois a été fixé pour proposer le projet de statut. Les deux parties se sont aussi accordées à assurer la concrétisation et le suivi des différents points inscrits dans cet accord signé lundi au siège de l'inspection générale du travail tout en veillant à l'instauration d'un climat social sain au sein de l'Institut. Le syndicat de l'INM a aussi réclamé, selon M. Askri, l'application des procès verbaux des réunions et des accords conclus entre les structures syndicales et le ministère du Transport. Rappelons que les employés de l'INM avaient observé mi-décembre dernier une grève de trois jours.
Sit-in de protestation d'un groupe d'habitants de Tinja Un groupe d'habitants de Tinja (gouvernorat de Bizerte) ont observé hier matin un sit-in de protestation devant le siège de la délégation pour revendiquer le droit au développement et à l'emploi, a constaté le correspondant de l'Agence TAP dans la région. Les protestataires ont également bloqué les voies menant vers Tinja, Mateur, Menzel Bourguiba et Bizerte provoquant ainsi une perturbation de la circulation. “Ce mouvement intervient pour manifester les revendications des sit-inneurs auprès des autorités nationale et régionale", a indiqué l'un des protestataires au correspondant de l'Agence TAP. Le délégué de Tinja et de Menzel Bourguiba n'ont pas réussi de convaincre les protestataires de lever le sit-in et d'ouvrir la voie à la circulation.