Le syndicat général de l'enseignement secondaire a fait part, hier par communiqué, de l'engagement du ministère de l'Education à ne plus effectuer de prélèvements sur les salaires des enseignants qui avaient fait grève les 22 et 23 janvier 2013 et à hâter la publication des résultats des promotions professionnelles en application du décret 2013-666 du 29 janvier 2013, et ce à la suite de l'accord conclu dans ce sens entre le ministère et le syndicat. Il a également décidé, selon le même communiqué, de suspendre le recours aux "actions militantes" prévues par la motion professionnelle de la commission administrative sectorielle de l'enseignement secondaire en date du 5 de ce mois. Joint par téléphone par l'Agence TAP, le secrétaire général du syndicat de l'enseignement secondaire, Lassaad Yakoubi, a en outre annoncé la suspension des mesures décidées par la commission administrative en réaction à l'intention affichée par le ministère de l'Education de déduire les journées de grève des salaires des enseignants du mois de mars dans les autres régions. Un accord a été passé avec le ministère en vue de surseoir aux prélèvements sur les salaires, en attendant que cette question soit tranchée par voie de négociations entre l'UGTT et le gouvernement, a-t-il ajouté. La motion professionnelle de la commission administrative sectorielle du 5 mars, rappelle-t-on, avait fait état d'un arrêt de travail d'une heure, mercredi de 10 à 11h.00 et de la tenue de rassemblements devant les directions régionales, aujourd'hui à midi, outre la décision de pas rendre les notes du 2e trimestre en cas de prélèvement sur les salaires de mars des enseignants. Le décret 666 fixe le statut du corps des enseignants des écoles préparatoires et lycées relevant du ministère de l'Education, les prérogatives des professeurs de l'enseignement secondaire, toutes catégories confondues, de même que les modalités des nominations et recrutements. La présidence du gouvernement avait annoncé par communiqué, samedi 2 mars, l'entrée en vigueur de la mesure de déduire des salaires des enseignants concernés les journées de grève des 22 et 23 janvier, invoquant les dispositions réglementaires prévues par le Code de la comptabilité publique en matière de rémunérations.