Les évènements se sont précipités à une vitesse vertigineuse depuis cette débâcle injuste essuyée par les cigognes à Radès devant un CA qui n'en demandait pas tant il faut le souligner avec force. Les rapports de forces, le mental, la logistique basculant inexorablement en leur faveur, ils avaient largement les moyens « footballistiquement » parlant de glaner les trois points mis en jeu sans le coup de pouce malheureux et “inutile"de Elyes Souiden : Un pénalty inexistant offert à Ifa contre un autre flagrant refusé à Selliti. Donc ces erreurs monumentales valurent à Elyès Souiden une mise à l'écart de deux mois. Mais entre-temps le tout Béja fut en ébullition avec des actes répréhensibles commis çà et là en ville de la part des inconditionnels exprimant à leur manière leur colère, leur frustration. Dans la foulée, les responsables nordistes retirèrent leur confiance des instances fédérales et annoncèrent leur retrait de la compétition et la saisie de la justice du dossier. La tutelle et le BF bougent Sitôt rendue publique cette décision, la tutelle et le BF entrèrent en contact avec les béjaois en les invitant dans leurs locaux pour en débattre et trouver une sortie honorable à cette impasse. Refus catégorique au début de rencontrer El Jery. Mais par le suite, la sagesse a fini par prévaloir avec un ok sous condition cependant : A conditions exceptionnelles, mesures exceptionnelles. Le match SG-CSS a bien été rejoué selon une décision « imposée » par la Ligue alors que les textes en vigueur étaient muets à son propos. Pourquoi alors ne pas en faire autant du moment que les erreurs commises étaient criardes, les images TV, la suspension de Souiden faisant foi ? En définitive et pour faire bref, les béjaois sont prêts à reprendre la compétition à la condition expresse qu'on les réhabilite dans leurs droits. Autrement, la rue empêcherait toute activité sportive du groupe et imposerait le retrait de la compétition.