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Humilié par sa femme, il la tue
Publié dans Le Temps le 17 - 03 - 2013

Il n'y avait plus d'entente entre le couple. La situation est devenue invivable depuis le moment où l'époux avait perdu son travail et n'arrivait plus à subvenir aux besoins de sa famille. C'est sur son épouse que le fardeau est tombé. Elle était obligée de travailler. Accepter les basses besognes pour arriver à nourrir ses enfants.
Ce n'est pas cela qui la dérangeait. Elle s'attelait à doubler d'efforts afin de trouver de l'argent honorablement. Ce qu'elle n'avait pas accepté c'est le fait que son époux ne daignait pas faire l'effort pour chercher du travail, bien plus il lui demandait de lui filer de l'argent pour ses plaisirs. C'est une situation qui a malheureusement mal fini. Un drame a frappé cette famille. La mère est morte et enterrée, le père derrière les barreaux.
C'est une affaire qui remonte à la fin de l'année 2011. Une altercation a eu lieu entre le couple pour les raisons indiquées. L'altercation a malheureusement pris de l'ampleur puisque le couple est passé aux mains. Fou furieux, l'époux dans un état second s'est armé d'une barre de fer et a cogné sa femme au niveau de la nuque. La victime est tombée toute raide. Une forte hémorragie a eu raison d'elle. La pauvre est décédée quelque temps après.
Ne sachant plus quoi faire, il a placé le cadavre de sa femme dans une brouette qu'il utilisait de temps en temps pour son travail. Il s'est dirigé vers le cimetière pour l'enterrer, la nuit personne ne pourrait le voir. Mais par la suite, n'étant pas certain de la réussite de son projet, il a changé d'avis. Il a replacé le cadavre dans son domicile et a quitté les lieux.
Quelques jours plus tard, les voisins ont senti une odeur nauséabonde se dégager de la maison, ils ont alerté les autorités. Les forces de l'ordre se sont déplacées sur les lieux pour constater les dégâts. Le cadavre a été acheminé à la morgue pour l'autopsie.
N'ayant plus donné signe de vie, l'époux paraissait pour la police, la personne la plus indiquée pour commettre le meurtre. Il a été recherché puis arrêté.
Interrogé, il a commencé par nier les faits, mais après un interrogatoire serré, il a reconnu les faits donnant les détails sur les circonstances durant lesquelles s'est déroulé le meurtre.
Il a été traduit en état d'arrestation devant la quatrième chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis.
Accusé de meurtre avec préméditation, il a reconnu le meurtre et non la préméditation mettant cela sous l'emprise de l'énervement car sa femme l'a humilié en utilisant des qualificatifs inacceptables.
Après la plaidoirie de l'avocat et les délibérations, l'accusé a été condamné à une peine de vingt cinq ans de prison pour meurtre. Le juge n'a pas retenu la préméditation.
A.A

Meurtre ou légitime défense?
Un jeune homme âgé de vingt cinq ans a comparu en état d'arrestation devant la première chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis accusé de meurtre avec préméditation pour être jugé conformément à l'article 205 du code pénal.
Au cours de la nuit du 3 Juillet 2012, vers minuit trente, l'inculpé dormait tranquillement lorsqu'il fut réveillé par un bruit provenant de la porte d'entrée de son domicile. Il a quitté son lit pour se rendre compte qu'un type complètement ivre et tenant une grande épée essayait de forcer la porte pour pénétrer à l'intérieur de la maison. Une grande bagarre a éclaté entre les deux. Profitant de l'état d'ivresse de son adversaire, l'inculpé a tiré un couteau et a asséné un coup assez brutal au niveau du ventre.
La victime n'a pu être sauvée malgré les soins qui lui ont été prodigués.
Les investigations ont permis d'arrêter le coupable. Interrogé il a déclaré avoir été provoqué par la victime qui est venue chez lui pour tenter d'abuser de sa sœur. Aussi et au moment où il essayait de l'en empêcher il a voulu attenter à son honneur en passant sa main sur un endroit intime de son corps.
Interrogé par le juge, l'inculpé a reconnu les faits en réitérant ses déclarations données au cours de l'instruction. Il a nié avoir voulu tuer son adversaire. Ce dernier a reçu la pointe du couteau au moment où il chutait à terre.
Après les plaidoiries le juge a reporté l'affaire à une daté ultérieure pour le prononcé du verdict.
AA

Une correction disproportionnée
Au cours de la soirée du 26 Février de l'année 2011, un jeune homme âgé de vingt cinq ans, a passé un bon bout de temps dans un des bars de la région de la Soukra. Par la suite et au lieu de rentrer chez lui dormir tranquillement, il a préféré continuer sa tournée . Il s'est rendu dans une boite de nuit.
Une fois installé et servi, une jeune habituée du club est venue s'installer près de lui. Après avoir fait connaissance et bu quelques verres, la fille lui a proposé de l'accompagner chez elle passer de bons moments contre la somme de soixante dinars.
L'idée ne lui a pas déplu. Ils ont quitté la boite pour prendre un taxi et se diriger au domicile de la jeune fille situé à la cité Intilaka dans la banlieue ouest de la capitale.
Le jeune homme s'est rendu aux toilettes. La jeune fille a profité de cette courte absence pour fouiller les poches du jeune homme. Elle a trouvé la somme de deux cents cinquante dinars. Elle a pris le fric, l'a caché quelque part et a fait comme si de rien n'était.
En revenant, le jeune homme s'est rendu compte de la disparition de son argent, car comme le dit le proverbe arabe « Ivre et filou » Il a demandé des explications à la jeune fille seulement cette dernière a nié totalement avoir volé.
Enervé, l'alcool aidant, le jeune homme n'a pas pu se maîtriser. Il s'est déplacé à la cuisine pour s'armer d'un grand couteau et a asséné à la jeune fille un coup terrible au niveau du cœur. Le coup était fatal. Il a suffi de quelques secondes pour que la fille passe de vie à trépas. Tout de suite après le meurtrier s'est enfui laissant sa victime giser dans une mare de sang.
Alertés, les auxiliaires de la justice ont entamé des recherches qui ont abouti dans un temps très réduit à l'identification puis l'arrestation du jeune homme. Interrogé il a avoué son crime mais a déclaré n'avoir jamais eu l'intention de tuer, il voulait juste corriger celle qui lui a volé son argent.
Il a été traduit en état d'arrestation devant la troisième chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de meurtre avec préméditation selon l'article 202 du code pénal.
Il a réitéré devant le juge ses déclarations données au cours de l'enquête préliminaire et a prié le juge de lui alléger la peine.
Après la plaidoirie de son avocat l'affaire a été mise en délibéré.
AA

Matricide
Plusieurs organisations humanitaires et certains responsables de partis politiques ainsi que de simples citoyens militent en faveur de l'abolition de la peine de mort. Auraient-ils gain de cause ? Difficile à croire car des magistrats, devant l'atrocité de certains crimes, ne reculent pas d'un pouce et n'hésitent pas un seul instant à prononcer la peine capitale.
L'affaire dont nous relatons les péripéties a laissé des séquelles à tous les membres d'une famille dont la mère a été atrocement assassinée. Ce qui est difficile à admettre c'est que le crime a été commis par le propre fils de la victime. Un acte ignoble, incompréhensible, démuni de tout sentiment humain commis par quelqu'un qui n'a de l'être humain que le nom. C'est un animal féroce n'ayant aucune pitié et particulièrement envers celle qui l'a mis au monde, qui l'a élevé et qui a supporté les misères pour qu'il puisse grandir et faire son chemin.
Au cours du mois de Novembre 2011, ce mois maudit derrière lequel notre pays a connu beaucoup de malheurs, dans une ville proche du gouvernorat de Sidi Bouzid , le meurtrier âgé de 30 ans , chômeur, sans aucune ressource financière, dépendant de sa mère. Cette dernière faisait de gros efforts pour lui donner de quoi dépenser. Le soir des faits il est rentré à la maison dans un état d'ébriété extrême. Manifestement la mère a réagi en voyant son fils dans cet état. Elle l'a blâmé pour sa conduite et l'a taxé de qualificatifs assez sévères dans la mesure où le fils vivait sans aucun objectif réel. Il ne savait que boire manger se soûler et dormir. La mère voulait mettre un terme à cet état de fait et obliger son fils à changer son rythme de vie, trouver du travail, se marier et faire sa vie.
Cette réaction de la mère a fait réagir un sentiment de frustration bien enraciné dans l'imagination du fils, il savait que c'était la réalité mais ne voulait pas l'entendre. La forte dose d'alcool qu'il a ingurgitée l'a fait sortir de son état normal. Il l'a tenue fermement et a décidé de la faire taire. Il l'a poussée fortement sur le mur. Puis l'a tabassée alors qu'elle le priait de s'arrêter. Elle est tombée toute raide, son corps gisait au sol dans une mare de sang.
Devant l'atrocité de son crime et devant la peur d'être impliqué, il a fui la maison. Il a juste informé sa sœur sur ce qui s'est passé et n'a plus donné signe de vie.
Très vite les voisins ont découvert le cadavre de la pauvre mère. Ils ont alerté les autorités locales. Les agents de la garde Nationale se sont déplacés au domicile de la victime. Après les constats d'usage par le responsable du Ministère public, le cadavre a été transporté à la morgue pour déterminer les causes du décès par le médecin légiste responsable de l'autopsie.
Les investigations ont permis en un temps record de mettre la main sur le meurtrier. Il a reconnu avoir poussé sa mère sur le mur mais a nié avoir eu l'intention de la tuer. Il a déclaré n'avoir jamais pensé qu'elle était morte.
Il a été traduit devant la chambre criminelle du tribunal de Gafsa. Il a réitéré ses déclarations données au cours de l'instruction. Son avocat a mis l'accent sur l'état mental et psychiatrique de l'inculpé. L'avocat a déclaré que son client doit bénéficier des circonstances atténuantes vu sa situation sociale assez difficile.
Après les délibérations l'accusé a été condamné selon l'article 203 du code pénal, à la peine capitale, mort par pendaison.
AA

Arnaque
Comment peut-on croire que de nos jours certaines personnes peuvent perdre la boussole et croire que des esprits maléfiques sont derrière leurs échecs dans la vie ou derrière la malchance qui les poursuit. Des arguments donnés par des sois disant liseurs de sort capables de les guérir et d'évacuer de leurs corps les esprits malveillants.
Au cours du mois d'octobre 2012, l'inculpé dans cette affaire, la quarantaine, sans travail, rodait dans un centre commercial à grande affluence quand il a croisé une jeune fille d'apparence assez pâle démontrant une tristesse assez visible. L'inculpé l'a abordée dans un langage réconfortant l'invitant à partager avec lui un café dans le drugstore du centre. La jeune fille a accepté l'invitation.
Pendant la conversation, l'inculpé a déclaré à la jeune fille, après avoir su qu'elle était encore célibataire, que des esprits maléfiques habitent son corps et empêchent tout prétendant au mariage de s'approcher d'elle. Il lui a déclaré qu'une dame de sa famille est derrière cette situation. Cette dame lui a jeté le mauvais sort. Continuant sur sa lancée il lui a déclaré être capable de chasser les esprits.
La jeune fille avait cru aux paroles de l'individu et l'a invité à l'aider à guérir. Il lui a alors détaillé le déroulement des évènements en commençant par l'argent, nécessaire pour l'achat d'ingrédients assez coûteux. Un premier versement de 4000 Dinars.
La jeune fille a obtempéré et lui a remis le lendemain la somme demandée.
C'est ainsi que la pauvre jeune fille est tombée dans le piège. Depuis cette date l'individu n'a plus donné signe de vie. Il a mis son portable hors d'usage et a disparu de la circulation.
Quelques jours plus tard, le hasard l'avait mis sur la route d'une jeune fille éveillée. Après lui avoir chanté la même chanson, elle a fait semblant de le croire et lui a fixé un rendez vous pour lui remettre l'argent demandée, mais la brave jeune fille s'est dirigée au poste de police pour informer les auxiliaires de la justice des agissements de l'inculpé.
C'est ainsi qu'il a été arrêté. Au cours de son interrogatoire il a déclaré et reconnu avoir arnaqué huit jeunes filles.
Il a été traduit en état d'arrestation devant la huitième chambre correctionnelle du tribunal de première instance pour répondre de ses forfaits.
Il s'est rétracté devant le juge en niant avoir arnaqué les huit jeunes filles. Les avocats ont demandé les circonstances atténuantes se basant sur la condition sociale et la misère que vit l'inculpé.
L'affaire a été mise en délibéré, le verdict sera prononcé la fin du mois de Mars courant.
AA

Fin houleuse d'une fête de mariage
Ce n'est pas la première fois qu'une fête de mariage se transforme en pugilats et agressions à main armée. La raison principale selon l'avocat des trois inculpés dans cette affaire et la décision des organisateurs de ces fêtes à mettre à la disposition des invités une quantité importante de bouteilles de vin et de bières. La musique battait son plein, le Mezoued mettait de l'ambiance et la piste de dance était pleine de jeunes qui dansaient et suivaient le rythme de la darbouka. Tout se passait normalement lorsque l'organisateur de la fête a remarqué le comportement vulgaire et inacceptable de trois jeunes invités qui avaient forcé la dose d'alcool. Ils commençaient à insulter les présents et se sont même permis d'agresser certains d'entre eux. Le responsable a essayé de les raisonner, mais n'a pas réussi car il a été agressé et menacé. Il a couru vers les autorités locales pour demander leur intervention.
Les trois individus ont été maîtrisés et arrêtés. Ils ont reconnu les faits et ont demandé pardon déclarant avoir agi sous l'effet de l'alcool.
Ils ont été traduits en état d'arrestation devant la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de leur forfait. Ils ont réitéré devant le juge leurs déclarations données lors de l'enquête préliminaire.
L'avocat a demandé d'accorder les circonstances atténuantes mettant tout cela sur le compte de l'effet de l'alcool lors des cérémonies de mariage.
Après les délibérations les accusés ont été condamnés à une peine de quatre mois de prison ferme.
A.A

Elle en voulait au juge d'instruction
A comparu en état d'arrestation devant la chambre criminelle de Gafsa une dame pour répondre du grave délit d'atteinte à l'intégrité d'un magistrat, tentative d'agression et menaces.
La dame devait assister au procès des assassins de son frère. Au moment où elle attendait l'ouverture du procès, elle a vu un des accusés quitter le bureau de juge d'instruction. Il était en état de liberté. La dame n'a pu retenir son calme, elle a commencé à crier à l'injustice. Elle s'est armée d'un couteau grand calibre et a couru au couloir menant au bureau du juge pour l'agresser. Elle était dans un état second n'arrivant pas à maîtriser ses nerfs. Elle débitait un tas d'insultes et de paroles grossières.
Cernée par les policiers présents, elle les a combattus. Mais ils sont arrivés à la désarmer. Seulement elle a été légèrement blessée par le couteau elle a été vite conduite à l'hôpital pour recevoir les soins nécessaires. Son complice certainement proche parent, l'accompagnait, il était armé d'un gourdin, il en voulait également au juge d'instruction pour le même motif.
Interrogée par le juge, l'accusée a déclaré avoir été surprise de voir un individu, impliqué dans une affaire d'assassinat de son frère, libéré par le juge. Elle a déclaré avoir couru derrière cette personne et qu'elle n'avait nullement l'intention d'accéder au bureau du juge pour l'agresser. Elle a déclaré que les policiers présents avaient cru, à tort, qu'elle se dirigeait au bureau du juge, mais ce n'était pas son intention, elle a affirmé vouloir poursuivre l'inculpé relâché. Son complice en fuite a été également accusé des mêmes délits.
Après les plaidoiries des avocats et les délibérations, l'accusée a été condamnée à une peine de dix années de prison ferme. Son complice a eu également la même peine par contumace.
A.A

Il n'avait en tête que le cambriolage
Le bonhomme, la trentaine savait très bien où mettre les pieds. Il a mis du temps pour dénicher celle qui pouvait lui apporter le plus. Il l'a suivie assez longtemps pour se rendre compte qu'à part sa beauté physique, elle se rendait régulièrement au domicile de ses employeurs. Une riche maison située dans un quartier chic de la périphérie de Tunis. El Menzah.
Il s'agit d'une aide ménagère. Elle rêvait de connaitre le prince charmant qui la ferait sortir de sa solitude et de sa misère pour partager avec lui le reste de sa vie entourée d'amour et de bonheur. Le jeune homme la suivait tous les jours. Elle a remarqué sa présence continue derrière elle. Persuadée qu'il était épris d'elle, elle faisait tout pour lui plaire encore plus. Son allure et sa démarche se sont transformées pour devenir assezÇattirantes. Il faut avouer qu'elle aussi elle est devenue attachée à cette présence, le jour où elle ne le voyait pas, elle le cherchait avec des yeux avides espérant le retrouver. Tout cela a amené que le jour où il s'est approché d'elle pour la saluer poliment ,elle a répondu à la minute. Ils ont fait connaissance et le jeune homme lui a directement lancé le mot attendu. Il voulait d'elle pour fonder un foyer. Il lui a fait part de son intention de l'épouser.
Toute contente elle a échangé avec lui quelques mots puis lui a fait savoir qu'elle travaillait depuis longtemps chez ses employeurs. Ces derniers lui vouaient beaucoup de considération. Ils avaient tellement confiance en elle. Ce» sont les raisons qui ont permis à la jeune fille d'inviter son nouvel ami et futur époux de lui tenir compagnie à son lieu de travail pendant qu'elle effectuait les travaux ménagers.
C'est ce que cherchait le jeune homme. Car dès le départ il n'avait qu'un seul but. Il voulait accéder en toute tranquillité au domicile avec l'intention de prendre tout ce qui est cher et transportable. Il a repéré au cours des premiers jours ce qui était coûteux et facilement transportable. Le jour des faits, alors que l'aide ménagère était à la cuisine en train de préparer le repas, il a accédé à l'étage de la maison. Il a pris possession d'une quantité importante de bijoux, un ordinateur portable et une somme de deux cents dinars trouvée sur une table de nuit dans la chambre à coucher.
Il a informé sa compagne qu'il est obligé de partir pour régler certaines affaires et a pris très vite la sortie.
Au moment où il lui parlait la jeune fille a remarqué ses balbutiements et sa pâleur. Elle a douté qu'une chose anormale s'est produite. Elle a vite inspecté les lieux. Elle s'est rendue compte que son ami a montré son vrai visage. La jeune fille a remarqué la disparition des bijoux ainsi que la somme de deux cents dinars. Elle a appelé son ami pour lui demander de restituer ce qu'il avait pris mais il n'y avait aucune réponse, l'intéressé a vite fait de mettre son téléphone hors d'usage. La jeune fille était en pleurs quand sa maîtresse est revenue à la maison. Elle a raconté sa mésaventure à sa patronne et lui a fait part de ses regrets d'avoir fait confiance à un inconnu.
Elles se sont rendues au commissariat de police pour déposer plainte. La jeune fille a donné le signalement du jeune homme.
Les investigations ont permis d'identifier le jeune homme. Il a été arrêté.
Il a été traduit en état d'arrestation devant la première chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de son forfait. Interrogé il a nié les faits déclarant au juge être victime d'une accusation calomnieuse de la part de l'aide ménagère avec qui il comptait se marier mais a changé d'avis pour incompatibilité d'humeur. Seulement ses déclarations n'ont pas convaincu le juge qui l'a confronté avec la saisie des bijoux trouvés chez lui.
La jeune fille, présente à l'audience en état de liberté provisoire, a confirmé sa plainte et a maintenu ses déclarations données lors de l'enquête préliminaire.
Après la plaidoirie, l'affaire a été mise en délibéré. Le verdict sera prononcé ultérieurement.
A.A

Braquage à l'arme blanche
Âgé d'une vingtaine d'années et déjà son casier judiciaire est assez chargé. Impliqué et emprisonné plusieurs fois pour des motifs de vols, braquage et agression à main armée, il a été traduit encore une fois devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de braquage effectué sur la personne d'un jeune homme avec agression et menaces à arme blanche.
Au cours de la journée du 8 Juin 2012, l'inculpé s'est trimbalé de bar en bar au centre ville pour consommer une quantité assez importante d'alcool. Il a quitté le dernier bar vers le coup de 22H. Il était dans un état d'ivresse assez remarqué. Il a pris le train et s'est dirigée vers la ville de la Marsa (Banlieue nord de la capitale)
Un jeune homme roulait en mobylette. Il s'est arrêté au niveau d'un croisement. C'est le moment qu'avait choisi l'inculpé pour sauter sur le jeune homme, il l'a menacé de le tuer en mettant la pointe du couteau au niveau de son dos, lui intimant l'ordre de quitter sa mobylette.
Le jeune homme sentant qu'il avait affaire à un dangereux délinquant a obtempéré. Il a laissé sa mobylette et s'est enfui. L'inculpé a démarré en trombe.
Le jeune homme s'est rendu au poste de police de la Marsa Est pour déposer plainte. Il a fourni le signalement de l'inculpé priant les forces de l'ordre d'intervenir afin qu'il récupère sa moto. Il a demandé à poursuivre pénalement son agresseur.
Quelques temps après, les forces de l'ordre chargés de l'enquête ont pu identifier l'agresseur. Ils l'ont arrêté.
Interrogé par le juge, il a nié les faits. Son avocat a demandé le report de l'affaire pour lui permettre de préparer les éléments de défense et apporter des données qui pourraient éclairer le tribunal.
Le juge a répondu favorablement et a reporté l'affaire à une date qui sera déterminée plus tard.
AA

Tout est bien qui finit bien
N'ayant pas encore atteint l'âge des vingt ans et son visage est déjà marqué par la souffrance. Une jeunesse malheureuse où elle a connu le pire. Après le divorce de ses parents, elle a été confiée à son père. Ce dernier s'est remarié et depuis la jeune fille subissait la loi de la nouvelle maîtresse de maison.
Ne pouvant plus supporter cette situation, la jeune fille a décidé de fuir. Elle a quitté le domicile où elle a grandi, pour affronter les dangers de l'errance dans les rues de la capitale.
Alors qu'elle déambulait dans les rues, elle a remarqué la présence d'un jeune homme de son quartier. Elle lui a parlé de sa situation, c'était l'occasion du jeune homme pour la tranquilliser. Il lui a proposé de l'accompagner chez lui et d'y rester le temps qu'elle voulait. Elle a accepté sans aucune hésitation.
Une fois seuls, le jeune homme a fini par persuader la fille de se donner à lui. Elle était, au début, assez hésitante mais par la suite et après la promesse du jeune homme de se marier avec elle, elle a fini par céder.
Le père, après avoir remarqué l'absence de sa fille est allé au poste de police pour les informer. Il a passé des journées entières en train de la chercher mais sans aucun résultat. Il a fallu qu'un de ses voisins l'ait aperçue dans un des quartiers proches. Il l'avait suivie pour connaitre le domicile. Il a vite informé le père. Ce dernier s'y est rendu et a alerté les agents de police qui sont venus arrêter le couple.
Interrogés chacun a reconnu les faits. La fille a déclaré avoir été consentante puisque le jeune homme lui a fait savoir son intention de l'épouser.
Le jeune homme a également fait savoir son désir de s'unir avec la fille pour le meilleur et pour le pire.
A la suite de ces déclarations, ils ont promis d'accélérer les procédures pour l'établissement d'un contrat de mariage d'autant plus que la jeune fille a refusé devant les agents de police de rejoindre le domicile parental.


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