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Et si l'on s'intéressait au marché russe !
Tourisme
Publié dans Le Temps le 26 - 03 - 2013

La Tunisie n'a cessé de booster le marché russe jugé par l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) comme étant l'un des marchés émetteurs les plus prometteurs et selon ses prévisions la Russie s'imposera parmi les dix premiers pays émetteurs de touristes à l'horizon 2020.
Le marché russe des voyages ne cesse au cours des dernières années de revêtir une grande importance pour le tourisme tunisien au regard du potentiel émetteur de ce marché qui a enregistré en 2012 plus de 16 millions de départs en vacances des touristes russes. Ils étaient 200 professionnels tunisiens à faire le déplacement à Moscou pour prendre part au salon mondial du tourisme MITT du 19-22 mars 2013. Une manifestation qui a réuni plus de 1200 exposants venus de 145 pays avec la présence de 80.000 visiteurs professionnels internationaux. Le nouveau ministre du tourisme Jamel Gamra a par ailleurs tenu une conférence de presse avec les journalistes russes au cours de laquelle il a été porteur d'un message rassurant sur la situation qui prévaut en Tunisie, particulièrement sur l'amélioration des conditions sécuritaires et sur le parcours déjà réalisé au niveau de la transition démocratique. Il a en outre donné un aperçu sur les perspectives de développement du tourisme tunisien. Le stand de la Tunisie a été retenu comme le meilleur stand de ce salon
La belle progression des départs à l'étranger des Russes est due en grande partie aux bassins émetteurs de Moscou et de Saint-Pétersbourg, mais il est à noter que le nombre de touristes des autres régions russes a considérablement augmenté (Rostov, Krasnodar, Nijni Novgorod, Ekaterinbourg). Julie Tohier dans sa mémoire ‘les nouvelles clientèles touristiques » identifie trois types de clientèles russes. « Les très riches voire les millionnaires (dont le nombre est en constante augmentation) effectuent plusieurs voyages dans l'année mais sont très difficiles à atteindre par le marketing et les actions de promotion traditionnelles car ils ne passent pas par les TO mais par leur propre réseau. Les jeunes professionnels qui, même pendant la crise, refusent de sacrifier leurs vacances. Voyager n'est plus un luxe mais un élément essentiel de leur mode de vie. Les vacances à l'étranger sont perçues comme un symbole de l'élévation de leur statut social et ils aiment les destinations ayant du prestige, avec une préférence pour les hôtels 5*. Ils partent également les week-ends. La classe moyenne émergente ayant soif de voyages. Ils effectuent un à deux voyages par an, en famille, et n'hésitent pas à dépenser dans les activités de loisir. Ils s'orientent plutôt vers des destinations ensoleillées ne nécessitant pas de visa ou avec un visa faisable à l'arrivée. Ils ont tendance à réserver à la dernière minute et sont très sensibles au marketing, surtout pour les destinations « familly friendly »équipées de clubs pour enfants ou offrant des tarifs intéressants. Avec le rétablissement du système financier, les banques rouvrent les facilités de paiement, pour les vacances notamment, ce dont ils profitent ».L'arrivée des Russes en Tunisie permet de compenser la chute du nombre de visiteurs français ou allemands italiens et aide à remplir nos hôtels.
En 2012, les touristes russes ayant choisi la Tunisie étaient 250.000 contre 151.000 en 2011, soit une progression de 65%. Il est intéressant de regarder où vont ces touristes russes. La Turquie a été le pays le plus visité par les Russes avec plus de 2,16 millions de touristes, L'Egypte se classe en deuxième position avec plus de 1,5 million de touristes. Dans ces deux pays, les Russes représentent respectivement 7,6 et 13,6% des touristes étrangers qui visitent le pays. En 3ème position on trouve la Chine qui en 2010 a vu un peu plus de 1 million de touristes russes visiter le pays, ces derniers ne représentant que 2% du total des touristes étrangers en Chine. Les pays occidentaux les plus visités par les Russes sont la France, les Etats Unis et l'Allemagne. Mais de nouvelles destinations deviennent à la mode chez les Russes de la classe moyenne comme Chypre, la Grèce, le Mexique et le Vietnam.... Selon un récent sondage du Centre d'étude de l'opinion publique russe (VTsIOM), 56% des Russes resteront à la maison et 19% partiront à la campagne pendant les vacances. En outre les Russes sont cette année prêts à dépenser 17.102 roubles (424 euros) pour leurs vacances d'été soit sensiblement plus qu'en 2010 (16.207 roubles soit 400 euros). Selon le Service fédéral russe des statistiques (Rosstat), le salaire moyen en Russie s'est chiffré à quelque 548 euros en mars dernier. Le marché du tourisme émetteur de la Russie devrait enregistrer l'une des plus fortes croissances, avec un taux de croissance annuel de 7,4 %* entre 2011 et 2016 et un doublement des dépenses des touristes émetteurs à 67,1 milliards de dollars.
Le touriste russe : un grand consommateur
Les Russes sont réputés pour être de bons aventuriers et de bons vivants : actifs et sociables, ils sont sans cesse à la recherche de nouvelles expériences. Ce pourquoi ils se montrent extrêmement sensibles à la nouveauté : si une destination est marketée et différenciée comme étant« LA » destination à la mode, elle attirera immanquablement les Russes. Les TO témoignent qu'un des critères les plus importants pour beaucoup de touristes russes réside dans les conditions d'hébergement, d'où une forte demande pour les hôtels 4 et 5 étoiles. La Russie arrive au 13e rang parmi les clientèles internationales en termes de dépenses (7,6 milliards $US). Le pays compte 145 millions d'habitants et le nombre de voyageurs a considérablement augmenté au cours des dix dernières années, pour atteindre 20,5 millions selon les chiffres publiés par le Comité d'Etat aux statistiques. Plusieurs de ces déplacements incluent toutefois les travailleurs qui franchissent les frontières quotidiennement. La firme IPK International évalue les réels voyages touristiques d'une nuit et plus à 14 millions. Il y a bien sûr ce petit segment de la population (1 à 3%) appartenant à la classe excessivement aisée qui voyage régulièrement à l'étranger. Mais on remarque également l'émergence d'une classe moyenne qui forme environ 9% des Russes. Cette dernière possède des valeurs intimement liées à l'industrie du loisir, à la mode, à la consommation et aux voyages.
Les touristes russes sont très sensibles à la manière avec laquelle ils sont accueillis, surtout s'ils voyagent de manière individuelle. Ils préferant les séjours balnéaires et les destinations soleil. Ils s'intéressent également au patrimoine culturel français. Leurs vacances sont de plus en plus longues et les destinations se diversifient. Ils privilégient les hôtels 3* et 4*.Consommateur impulsif, le touriste russe attache beaucoup d'importance à la qualité des produits, mais il est de plus en plus sensible à« la bonne affaire ». En effet, la tendance est à l'épargne : un bon rapport qualité-prix même pour les séjours haut de gamme. L'étude pilote « TRAVELSAT Competitive Index » a révélé que les russes plébiscitent la qualité et la variété de la cuisine euro-méditerranéenne, constituant l'un des rares marchés à ne pas se plaindre du rapport qualité prix dans ce domaine...néanmoins le service n'est pas à la hauteur des attentes, avec un taux de plaintes deux fois supérieur par rapport à la moyenne. L'enjeu est élevé car la restauration joue un rôle déterminant dans la recommandation et l'intention de séduire les visiteurs russes. Voyageant souvent en famille ou en groupes organisés, ils surconsomment les activités culturelles et gastronomiques ou encore le shopping. Ils privilégient des hébergements moyens et haut de gamme dont ils critiquent parfois une qualité d'accueil pas toujours à la hauteur de leurs attentes. Conséquence de la crise économique et malgré le pouvoir d'achat élevé de cette clientèle, les touristes russes recherchent les meilleures offres et promotions sur Internet. Le développement du haut débit en Russie et des achats en ligne font de cet outil un canal de distribution incontournable. 36 % des Russes préfèrent trouver eux-mêmes une offre sur le net et ne pas s'adresser à une agence de voyage. 80 % des prestations vendues sur le net sont les billets d'avion. Les réservations se font le plus souvent entre 1 et 3 mois à l'avance, mais la recherche du meilleur prix conduit de plus en plus à des réservations très précoces ou très tardives. Côté aérien, l'absence de desserte freine les flux nombreux vers la Tunisie. Auparavant, la compagnie russe Aeroflot atterrissait 4 fois par semaine à l'aéroport Tunis-Carthage ; deux vols Moscou-Tunis, un vol Moscou-Tunis-Rio de Janeiro et un vol Moscou-Tunis-Bamako. Ils ont été tous annulés sans que personne ne remette cela en cause. Les compagnies aériennes tunisiennes ne prennent jamais de risque, elles ne volent que lorsqu'elles font le plein, ce qui n'a jamais été le cas pour l'Egypte. Tout cela se répercute très négativement sur l'image de notre destination.
Kamel BOUOAUINA

Habib Bouslama, hôtelier à Hammamet
« Sans desserte aérienne, le marché russe ne pourra pas progresser »
◗ Comment évolue ce marché russe en Tunisie ?
- Le marché russe est un formidable pourvoyeur de touristes pour la Tunisie. La destination tunisienne répond parfaitement aux attentes des Russes dont les motivations de voyages s'articulent autour du balnéaire, de l'exotisme, du culturel ainsi que du tourisme de niches (golf, thalasso, congrès...).Ils privilégient l'hébergement en 4* et plus, cherchent l'All inclusive, voyagent autant l'été que l'hiver et recherchent le meilleur rapport qualité/prix. Ce marché a bien carburé depuis 2002. A l'époque je me souviens qu'on jouait contre la Russie en coupe du monde de Foot ball au Japan. J'ai demandé au ministre du tourisme de passer un spot publicitaire dans la télé russe car la Tunisie n'est pas connue sur ce marché. Ce fut une bonne opportunité pour promouvoir la destination mais le ministère a tout simplement ignoré ce marché porteur alors qu'on voit la Turquie accueillir 4 millions de Russes, notre pays se contente de 250 mille. L''Egypte continue à montrer plus d'agressivité commerciale sur ce marché avec une réalisation autour d'un million de touristes russes. Je pense que ce marché touristique russe, notamment stimulé par l'essor des classes moyennes supérieures, représente aujourd'hui un potentiel de clientèles auxquelles il est nécessaire, dans notre pays de s'adapter rapidement. Or depuis 15 ans, ce marché stagne et ne décolle pas et surtout qu'il n'est pas vulnérable à l'actualité comme celui des Français comme en témoignent les chiffres records réalisés par ce marché en 2012 où nous avons accueilli 260 mille Russes malgré une conjoncture difficile
◗ La Tunisie est-elle connue sur la Russie ?
- Le marché russe reste marginalisé vu qu'il n'a jamais eu la part de communication qu'il mérite, sachant que l'on dépense des sommes folles destinées à la communication en Europe. Avec un budget restreint, on ne peut pas toucher un grand potentiel surtout que notre publicité est basée sur Moscou et Saint Pétersbourg alors qu'on peut toucher la partie asiatique et surtout le Nord de la Russie. Notre communication vers le marché russe se limite à la foire qui se tient au mois de mars de chaque année à Moscou
◗ Est-ce que l'aérien suit ?
- La destination connaît depuis l'annulation des vols de la compagnie russe Aéroflot un manque important en liaison aérienne, aussi bien au niveau des rotations qu'au niveau des villes dessertes. Les contacts avec les TO russes et leur engagement pour réserver un nombre important de sièges ne leur ont pas permis d'envoyer plus de touristes. La compagnie russe Aeroflot atterrissait 4 fois par semaine à l'aéroport Tunis-Carthage ; deux vols Moscou-Tunis, un vol Moscou-Tunis-Rio de Janeiro et un vol Moscou-Tunis-Bamako. Ils ont été tous annulés sans que personne ne remette cela en cause. Les compagnies aériennes tunisiennes ne prennent jamais le risque notamment Tunisair qui assure d'une façon irrégulière deux fréquences hebdomadaires les mercredis et samedis. Cette décision de suspension provisoire laisse dubitatifs plusieurs T.O locaux, en particulier les petits voyagistes tunisiens basés à Moscou et St Petersburg qui misaient beaucoup sur la continuité de la route. Je pense que sans une bonne désserte aérienne, on ne peut pas dépasser les 250 mille touristes.
C'est peu et là il faudrait multiplier les vols pour espérer drainer 300 à 500 mille touristes
◗ Est-ce que notre produit répond aux attentes des touristes russes ?
- Certains hôteliers personnalisent leur offre pour répondre au mieux aux goûts des russes. Il est vrai que les touristes russes sont spéciaux, de part leurs coutumes, et leurs habitudes de HYPERLINK "http://consommation.et" t "_blank" consommation.et là il faut leur offrir une cuisine et une animation spéciale avec des animateurs et des guides qui parlent russe. Saisir le créneau du marché russe est donc un objectif crucial. Pour autant, si les professionnels tunisiens ont une carte à jouer, ils devront cependant s'adapter en proposant par exemple des services en langues russes (guides, interprètes, brochures, assistance téléphonique...) mais aussi en tenant compte des exigences de confort et de modernité dans les hôtels ou encore en répondant aux attentes spécifiques russes en matière de restauration, de shopping, d'animation surtout la nuit. Pourquoi pas ne pas créer des grands événements comme inviter des stars russes ou organiser des soirées touristiques tuniso-russes
◗ Est-ce que vous craignez une baisse des prix à cause de la crise sur ce marché. Quelle est votre position à ce sujet ?
- Je considère que les prix constituent toujours des arguments pour les clients. Si on casse nos prix. Cela va se répercuter sur la qualité des prestations.
Sur la Tunisie, nous avons toujours eu de bons prix avec de la bonne qualité et nous n'avons pas à être encore moins chers. En définitive, nous avons besoin de mettre en évidence la bonne qualité et les prix raisonnables. La Tunisie doit adopter une image de qualité, une image de pays ouvert et non pas seulement celle d'une destination pas chère.
Nader Sfia, Directeur commercial à Africa Jade
«Les tendances de réservation laissent prévoir une bonne reprise sur ce marché »
Le marché russe ne cesse de se consolider et de se développer comme en témoigne l'amélioration des entrées cette année. Plus de 53 tour-opérateurs commercialisent notre produit touristique dont 14 tunisiens. Ils ont certes de l'appétit. Les perspectives pour 2007 s'annoncent bonnes et c'est dans ce cadre que s'inscrit notre dernière forte participation tunisienne au salon du tourisme russe MITT 2013 qui fut une occasion de promouvoir le produit touristique tunisien et établir des échanges et des contacts avec les tour-opérateurs russes. Avec des formules de voyages sur mesure, la Tunisie est capable de drainer davantage de touristes russes. Ce marché qui reste tributaire de l'évolution de la programmation aérienne pourra améliorer ses résultats et relever le défi malgré une rude concurrence de la Turquie, l'Egypte et la Grèce. Aujourd'hui, l'ambiance positive dans le secteur économique a donné au marché touristique russe les stimulations nécessaires. Le booking reprend progressivement et les tendances de réservation laissent prévoir une bonne reprise sur ce marché qui est capable de drainer 500 mille touristes pour la Tunisie. Il s'agit maintenant de consolider cette tendance positive par la promotion et la communication et cibler le potentiel de vacanciers décidés à partir en vacances. Toutefois sans avion, ce marché ne peut pas évoluer car quand le siège avion est disponible, la chambre d'hôtel peut être occupée. Nos compagnies aériennes sont appelées à renforcer leur présence dès maintenant et saisir cette chance pour drainer plus de Russes en Tunisie. Le moment est opportun pour atteindre cet objectif car nos concurrents sont en train de bouger et d'aller vite sur ce marché porteur.


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