«La France soutient le peuple tunisien dans sa transition démocratique et ne compte pas s'ingérer dans ses affaires internes», a déclaré, hier, à l'agence TAP, l'ambassadeur de France en Tunisie, François Gouyette. C'était à l'issue de son entretien, au Palais de la Kasbah, avec le chef du gouvernement provisoire, Ali Larayedh, auquel le diplomate français a transmis ses vœux de succès. François Gouyette a, également, souligné que la France suit attentivement l'évolution de la situation en Tunisie et compte l'accompagner dans cette phase difficile, afin d'aboutir à de nouvelles élections démocratiques et à une nouvelle constitution du pays. L'ambassadeur a signalé que l'entretien avec le chef du gouvernement a, aussi, été une occasion pour examiner les moyens de promouvoir les relations de partenariat entre les deux pays basées sur les valeurs de la démocratie et de la liberté.
Rassemblement de protestation des agents de la sûreté à l'Ariana Un sit-in d'une heure, a été observé, hier, devant les districts de la sûreté, de la garde nationale et de la protection civile, à l'Ariana, pour protester contre les multiples agressions visant les agents de ces différents corps de métiers, ainsi que pour revendiquer la promulgation d'une loi qui les protège contre les risques professionnels. Les protestataires réclament, également, l'augmentation de la prime de risque surtout après les dernières agressions qui ont coûté la vie à certains de leurs collègues, dénonçant la violente agression contre le brigadier-chef Mustapha Ben Fraj, à Bizerte, au moyen d'une hache, ainsi que la mort d'une fonctionnaire de la garde nationale, Maroua Brini, percutée par une voiture. Ils ont dénoncé, également, les mauvaises conditions de travail et les menaces auxquelles ils sont confrontés quotidiennement. Le secrétaire général du syndicat régional des forces de sûreté intérieure à l'Ariana, Noureddine Sifi a affirmé que, jusqu'à, présent les négociations avec les autorités de tutelle n'ont abouti à aucun résultat satisfaisant, soulignant l'engagement du personnel de la sûreté à rester à l'abri des tiraillements politiques. Le syndicat national des forces de la sûreté intérieure avait appelé, dans un communiqué, à un rassemblement de protestation d'une heure (de 10h à 11h) les 26, 27 et 28 mars, devant les districts de la ssreté, à Tunis et dans les régions, ainsi qu'au port du brassard noir et à une minute de silence à la mémoire de leur collègue Maroua Brini décédée, vendredi dernier.
Des intrus font obstacle à une rencontre entre des membres du Parti républicain et des marins-pêcheurs de Kalaat Al Andalouss Un groupe d'individus a fait obstacle, hier, à une rencontre entre des marins-pêcheurs du port de Kalaat Al Andalouss (gouvernorat de l'Ariana) et des membres du Parti républicain (PR) de la Fédération de l'Ariana, conduits par Issam Chebbi, un des leaders de ce parti et membre de l'Assemblée nationale constituante. A ce propos, Issam Chebbi a souligné que cette rencontre entre dans le cadre des efforts du PR afin d'aider les marins-pêcheurs du gouvernorat à résoudre les difficultés et à faire parvenir leurs revendications aux parties concernées, notamment le ministère de l'Agriculture, mais il a “été surpris par les menaces de certains intrus qui refusent l'intervention du PR pour régler les problèmes". Pour sa part, Raoudha Rajeh, membre de la Fédération de l'Ariana du PR, a déclaré à la correspondante de l'agence TAP dans la région, que le groupe “était composé de partisans du parti Ennahdha (principale composante de la Troïka au pouvoir) dans cette localité", ce qui a été confirmé par un des marins-pêcheurs de Kalaat Al Andalouss, Habib Bouchoucha. La correspondante de l'agence TAP a constaté le retrait des membres de la délégation du PR, après avoir reçu des menaces de violence et d'incendie de leurs voitures s'ils persistaient à rester dans le port. Des marins-pêcheurs de Kalaat Al Andalouss avaient érigé des barrages, lundi, et bloqué la route nationale 3 conduisant à la ville, en raison de ce qu'ils qualifient de “tergiversations de l'autorité de tutelle qui n'ont pas tenu leur promesse concernant le réaménagement du vieux port et sa protection contre le sable qui a endommagé leurs petites embarcations, leur causant d'importantes pertes.
Sfax : Un jeune s'immole par le feu, son état n'est pas critique Un jeune homme de 26 ans, originaire d'EL Hancha (gouvernorat de Sfax), s'est immolé par le feu, lundi soir et a été transporté d'urgence à l'hôpital Habib Bourguiba de Sfax après l'intervention de la protection civile. Selon le directeur général de l'hôpital, contacté hier matin par la correspondante de l'agence TAP, le jeune souffre de brûlures au niveau du visage et de la nuque et son état n'est pas critique. Les raisons qui l'ont poussé à tenter de se suicider ne sont pas encore connues. Une enquête a été ouverte.
La 1ère édition du festival de la mode, les 4 et 5 avril 2013 La 1ère édition du festival de la mode aura lieu, les 4 et 5 avril 2013, à Gammarth (banlieue nord de Tunis), à l'initiative de la chambre syndicale nationale des fabrications de lingerie et en collaboration avec la fédération nationale du textile (FENATEX). L'objectif de cette manifestation, placée sous le thème: «la mode méditerranéenne », est “de promouvoir le secteur du textile/habillement (TH)", a avancé, M. Samir Ben Abdallah, président du comité d'organisation, rappelant que la Tunisie est le 5ème fournisseur de l'Europe en TH". IL s'agit, également", a-t-il dit, lors, d'une conférence de presse, tenue hier, à Tunis, de favoriser l'émergence de nouveaux talents, d'assurer le partage et l'échange multiculturels de savoir-faire, aussi bien entre stylistes que professionnels nationaux et internationaux, outre la mise en valeur du patrimoine tunisien relié à la mode. Le secteur TH emploie 200 mille personnes et compte 2 mille entreprises dont 40% sont des entreprises à participations étrangères et 60% sont orientées vers l'exportation, a précisé le responsable. M. Ben Abdallah a fait savoir que ce secteur dont la majorité des entreprises sont orientées vers la sous-traitance, souffre, depuis quatre ans, de plusieurs problèmes dont la baisse des commandes de sous-traitance et le manque de créativité. «Pour sortir de cette situation on a songé à l'organisation d'une telle manifestation afin de permettre aux jeunes créateurs, stylistes et modélistes de faire valoir leurs compétences, de présenter leurs collections, et de nouer des partenariats avec les grandes maisons de couture", a-t-il soutenu. D'après M. Ben Abdallah, le festival de la mode 2013, sera riche en rencontres et spectacles, outre l'organisation de tables rondes sur l'innovation, la créativité et la communication. Une compétition sera organisée, à cette occasion, et mettra les jeunes créateurs de mode à l'épreuve de la créativité en présence d'un jury composé de stylistes, d'industriels et de professionnels du textile et de journalistes spécialisés dans la mode.