Deuxième journée de la délégation étoilé à Bamako, l'équipe sahélienne qui est arrivée mardi à 2h30' du matin, a effectué le même jour sa première séance d'entrainement consacrée essentiellement au décrassage et à la récupération des fatigues du voyage qui a duré près de 8 heures. Par une température qui avoisine les 40°, les joueurs ont effectué hier leur deuxième séance d'entrainement sur la pelouse du stade Modibo Keita de Bamako, là où se déroulera la partie vendredi. « L'acclimatation des joueurs à Bamako se fait progressivement » dira le préparateur physique Taoufik Harzi . C'est en ce sens que, ajoute-t-il « nous avons entamé la phase régénérative et dynamique pour solliciter les muscles des joueurs ». Une dernière séance est prévue aujourd'hui à 16h (HL soit 17h HT) dans les conditions du match toujours sur la pelouse du même stade Modibo Keita. Stade omnisports construit en 1960 et pouvant contenir jusqu'à 35000 spectateurs. Lavagne « Le coup est jouable » Pour avoir gagné au match aller par un seul but d'écart (2-1), les étoilés doivent se surpasser au match retour à Bamako. C'est que la modeste équipe du Onze créateurs s'est défait au tour préliminaire du club ivoirien du Stella FC par un score net de trois buts. Mias ce ne sera pas le seul handicap à passer pour l'Etoile. Les conditions climatiques sont difficiles en cette période de l'année ; en effet, la température moyenne à Bamako avoisine quotidiennement le niveau des 37°-39° dans la journée. Autant d'handicap à surmonter qui n'ébranle pas l'optimisme du technicien français qui a connu ce climat lorsqu'il a officié en Côte-d'Ivoire près de six ans. Ce qui le fait dire que « le coup est jouable pour peu que ses joueurs sachent se montrer plus lucides ». Ajoutant au passage, « qu'à Bamako, nous allons profiter des espaces concédés par l'adversaire en comptant sur la rapidité de nos avants pour déjouer les plans de notre adversaire ». Ridha Ghozzi du voyage Ancien trésorier du temps de Moez Driss, homme apprécié de tous pour sa probité et sa loyauté, Ridha Ghozzi a été du voyage à Bamako à la demande de Ridha Charfeddine le président de l'ESS. Pourvue d'une grande expérience des voyages africains notamment, l'homme a toujours été présent dans les moments difficiles pour venir en aide à son club. Un autre cas de fuite Après la « fuite » de Justin Mengolo il y a un mois ne donnant depuis aucun signe de vie, c'est le tour aujourd'hui du jeune congolais, Percy Akoli recruté en janvier par le club sahélien, de prendre la fuite en rentrant sans avertir ses dirigeants à son pays natal. Sauf que pour le premier cas, le joueur Mengolo a pu quitter le territoire tunisien muni de son propre passeport (alors que les usages font que ces documents sont déposés chez l'employeur), ce qui n'est pas le cas de Percy Akoli qui a du bénéficier d'une aide au niveau de son ambassade pour quitter la Tunisie, ce qui pose à l'évidence le problème d la régularité des séjours de certains joueurs étrangers. Au dernières informations , le passeport se trouve bien dans les coffres du club sahélien. Au-delà de l'acte en soi, répréhensible par ailleurs par les lois en vigueur, c'est se demander quel motif a poussé ces joueurs à quitter subrepticement leur club sans donner, fut-ce postérieurement, d'explication ou voire donner signe de vie ? Les dirigeants doivent bien le savoir.