Mouvement de mutations dans plusieurs directions au ministère de l'Intérieur Le ministère de l'Intérieur vient d'opérer un mouvement de mutations dans des services clés du département. Ce mouvement a été annoncé hier et avant-hier dimanche sur la page du ministère de l'Intérieur sur le réseau social Facebook. Le mouvement de mutations décidé par le ministre de l'Intérieur Lotfi Ben Jeddou et annoncé hier concerne la Direction générale de la sûreté publique, la Direction générale des services communs, l'Inspection générale de la sécurité nationale et l'Ecole supérieure des forces de sécurité intérieure. A noter qu'une première nomination à la tête de la Direction générale de la sûreté nationale a été annoncée jeudi 4 avril par le ministère de tutelle en vertu de laquelle Wahid Toujani a été nommé Directeur de cette unité en remplacement de Abdelhamid Bouzidi. Un mouvement de mutations similaire avait été annoncé dimanche au sein de la police de l'aéroport de Tunis-Carthage. Ce mouvement a touché le chef du commissariat de l'aéroport, le chef de la brigade de protection des avions, le chef de la brigade des procédures frontalières et le chef du renseignement. Le ministère de l'Intérieur a annoncé les nouvelles nominations sans donner de précisions sur l'identité des responsables. S'agissant de la police de l'aéroport de Tunis-Carthage, il est à rappeler que le ministère de l'Intérieur avait démenti le 27 mars dernier les informations rapportées par le site Nawaat dans un article intitulé: « Enquête d'investigation: l'aéroport de Tunis-Carthage, une caserne de la police parallèle ». D'après l'enquête publiée le 26 mars sur le site d'information électronique, l'aéroport Tunis-Carthage dispose d'un appareil sécuritaire « dont la mission est de contrôler la sécurité parallèle, d'en former les agents et d'attribuer des missions suspectes à ses agents sous couvert de ce qu'on appelle brigade de protection des avions». Le ministère avait considéré que ces informations étaient « dénuées de tout fondement », estimant que ceux qui sont derrière ces informations « ne réussiront pas à déstabiliser le processus de réforme de l'institution sécuritaire et ne pourront pas empêcher l'instauration d'une sécurité républicaine neutre ».
Le constituant Ahmed Khaskhoussi démissionne de la commission de l'ordre judiciaire, administratif, financier et constitutionnel L'élu du Mouvement des démocrates socialistes (MDS) à l'Assemblée nationale constituante Ahmed Khaskhoussi a annoncé, hier, sa démission de la commission de l'ordre judiciaire, administratif, financier et constitutionnel. Selon Khaskhoussi, cette décision est justifiée par l'absence de consensus entre les membres de la commission ainsi que par le discours élitiste et partisan ayant prédominé les discussions au sein de la Commission. «Lors de la dernière plénière de l'ANC consacrée au vote sur des articles du chapitre du pouvoir judiciaire du projet de la Constitution, il y avait une mobilisation de membres appartenant au parti au pouvoir pour faire passer des articles qui ne font que compromettre l'indépendance de la magistrature et la neutralité de la cour constitutionnelle », a-t-il regretté.
Saisie de la somme de 8 MDT en devise falsifiés à Gabès La brigade de la police judiciaire de Gabès a saisi, dimanche la somme de 8 MDT en devises (billets de cent euros), qui a été falsifiée par trois individus, originaires du gouvernorat de Kébili, a indiqué le chef de la brigade de la police judiciaire de Gabès, Bassem Nassi. La même source a indiqué au correspondant de l'agence TAP dans la région que "ces personnes avaient l'intention de faire usage de cet argent pour l'acquisition de biens meubles et immeubles", précisant que les agents de la sécurité ont piégé ces faux-monnayeurs après avoir reçu des informations sur les agissements de ces individus. Il a expliqué que les faux billets saisis "étaient copiés et modifiés sur d'anciens billets de banque, puis imprimés de nouveau", ajoutant que l'enquête se poursuit pour collecter de plus amples informations sur cette opération.
Le parti Ettahrir proteste contre la visite en Tunisie d'une délégation du FMI Plusieurs partisans du parti Ettahrir se sont rassemblés, hier, devant le palais du gouvernement à la Kasbah, pour protester contre la visite en Tunisie d'une délégation du Fonds monétaire international (FMI). Selon le président du bureau politique du parti Ettahrir, Abderraouf Amri, « il s'agit d'une campagne engagée par le parti pour dénoncer les manœuvres financières de cette institution mondiale et protester contre la politique d'endettement à l'étranger, notamment à ses institutions colonialistes ». Le FMI, a-t-il ajouté, a imposé à la Tunisie des conditions fort contraignantes qui ont concouru à la flambée des prix des carburants et eu des retombées négatives sur la politique financière de l'Etat ». Aberraouf Amri a affirmé que « Ettahrir s'oppose à toute forme de collaboration avec l'Occident et ses institutions financières, culturelles ou économiques qui, a-t-il dit, constituent « des instruments de colonisation au service du capitalisme ». «La situation précaire que connaît l'économie nationale revient essentiellement à l'adoption de politiques libérales et capitalistes qui séparent la religion de l'économie », a-t-il encore souligné.