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Pourtant consentante
Publié dans Le Temps le 10 - 04 - 2013

Dans une demeure inhabitée, en pleine campagne, la jeune fille déclarée par sa mère avoir été kidnappée, a été retrouvée saine et sauve. Elle a déclaré avoir accompagné deux jeunes gens de son plein gré. Elle a été amenée en ce lieu et s'est donnée aux deux types sans aucune retenue. Elle croyait passer de bons moments mais s'est, très vite rendu compte de la gravité de sa décision.
Car les deux types qui l'ont persuadée de les accompagner ont quitté les lieux après avoir assouvi leurs instincts bestiaux.
Ils l'ont livrée à deux autres types qui ont passé avec elle quelques jours. Très vite l'information est passée à tous les jeunes du village qui ont décidé eux aussi à prendre leur part du gâteau. Quatorze jeunes adolescents ont profité de la présence de la jeune fille. Elle a cédé à quelques uns mais s'est opposée à d'autres, le résultat c'est qu'elle a été battue, elle a été forcée à se soumettre à la volonté de tout le monde. Elle voulait s'enfuir mais n'a pas pu. Elle a été attrapée et soumise encore une fois à la volonté de ces jeunes.
Elle a profité d'un moment d'inattention pour courir et fuir les lieux. Elle s'est dirigée vers le premier poste de police. Elle a relaté sa mésaventure aux enquêteurs. Elle a fourni les signalements de certains d'entre eux.
Les forces de l'ordre
ont arrêté quatorze jeunes hommes.
Ils ont nié avoir séquestré la jeune fille. Ils ont déclaré qu'ils ont passé de bons moments avec elle avec son propre gré et moyennant de l'argent. Un seul parmi les inculpés a été la seule personne qui a alerté la mère de la fille en lui indiquant le lieu où elle est séquestrée.
Les quatorze inculpés ainsi que la fille ont été incarcérés en attendant leur jugement.
AA

Coupable ou innocent?
Il devient de plus en plus difficile de relater voire de commenter certaines affaires relevant des faits divers tellement elles sont dures à avaler. Inceste, attentat à la pudeur, viol d'enfants. Histoires incroyables que nous nous croyons vivre dans un autre monde. Qu'est-il arrivé ?? Est-ce l'effet de la révolution ?? Est-ce la liberté qui a déséquilibré certains gens et a éveillé des instincts cachés chez une minorité. Des questions qui demeurent sans réponses.
Cette affaire remonte au mois de Septembre dernier. Un dame divorcée mère d'une fille âgée de 13 ans, s'est rendue à la Direction Régionale de la police judiciaire pour déclarer que son ex, le père de la fille, s'est permis d'attenter à la pudeur de sa propre fille. Elle a ajouté que la petite lui a relaté que son père se permettait des attouchements des endroits intimes de son corps au cours de la période où il la rencontrait au domicile de sa Grand-mère.
Interrogée la fillette a confirmé les déclarations de sa mère accusant le père d'avoir attenté à sa pudeur plusieurs fois et qu'elle avait caché la chose à sa mère par peur des conséquences et surtout de la réaction de sa mère.
Arrêté le père n'en croyait pas ses yeux. Il a clamé son innocence déclarant qu'il s'agit d'une mise en scène préparée par son ex. C'est une accusation calomnieuse pour se venger de lui à la suite d'un deuxième mariage. Il a déclaré qu'il s'agit d'une plainte déposée juste après quelques jours de son mariage et que la mère a préparé ce scénario et a obligé la fille de jouer le rôle de la victime. Le père a déclaré qu'il s'agit d'un acte horrible et qu'il aime énormément sa fille. Il n'a jamais manqué à ses devoirs envers elle et qu'il la visitait régulièrement pour s'enquérir de son état.
Une expertise médicale était nécessaire pour venir à bout de cette horrible accusation. Le résultat était flagrant. La fille est habituée à des actes pervers. Interrogée elle a confirmé que c'est son père le responsable.
Le Ministère public a ordonné un mandat de dépôt contre le père. Ce dernier ne faisait que clamer son innocence.
Il sera traduit prochainement devant le tribunal pour s'expliquer.
Coupable ou innocent ? Le verdict nous le dira.
AA

Grâcié, il récidive
Libéré le 19 Mars dernier suite à une grâce Présidentielle alors qu'il purgeait une peine pour braquages et agressions armées contre des personnes, il s'est remis très vite au travail puisque le lendemain il s'est rendu au marché de ventes des voitures.
Une dame est arrivée et a commencé à regarder les voitures exposées à la vente, c'est le moment que choisit l'individu pour lui pointer le couteau au niveau des côtes et lui demanda de lui remettre tout ce qu'elle avait. Elle n'avait que deux bracelets en or et son téléphone portable. Heureusement pour elle qu'elle n'avait pas une somme d'argent.
L'inculpé s'est enfui juste après.
La dame s'est rendue à la Direction de la police judiciaire de Sidi El Béchir où elle a déposé plainte fournissant le signalement de l'individu.
Les investigations ont permis d'identifier le malfaiteur. Les recherches ont permis son arrestation. Il cachait les deux bracelets volés ainsi que le portable appartenant à la plaignante. Elle a pu ainsi les récupérer.
En le fouillant les agents ont trouvé sur lui une lame rasoir et un couteau grand calibre.
Il a été remis en prison en attendant sa traduction devant le tribunal.
AA

Attentat à la pudeur sur une gamine
Encore une affaire d'attentat à la pudeur sur une gamine âgée de trois ans dans un jardin d'enfants situé à la cité Ettadhamen à l'ouest de la capitale.
Cet acte horrible s'est produit au mois d'octobre 2011. L'époux d'une animatrice de ce jardin s'est rendu au lieu de travail de sa femme pour la ramener chez elle.
Une fois sur les lieux, il a trouvé sa femme endormie. En faisant un tour aux locaux de la maternelle, il n'a pas trouvé la Directrice mais a aperçu une gamine de trois ans. Il s'est dirigé vers la petite et a attenté à sa pudeur en lui faisant subir des actes abominables. C'était vraiment monstrueux ce qu'il a fait, la décence nous interdit de décrire les scènes, mais cela porte à croire qu'il ne s'agit nullement d'un être humain. Aucune pitié, aucun sentiment d'un époux sensé avoir des enfants. Alors qu'il était en plein acte, la maman de la gamine a accédé au dortoir pour ramener sa fille à la maison. Dès qu'elle a vu la scène elle a commencé à crier de toutes ses forces demandant à arrêter ce criminel.
L'auteur de cet acte s'est enfui de toutes ses jambes. La mère a emmené sa fille dans une clinique. Le médecin l'a informée que la victime a subi un attentat à la pudeur, mais elle garde toujours sa virginité.
Sans plus attendre, elle s'est dirigée vers le poste de police le plus proche pour déposer plainte. Elle a fourni le nom et le signalement de l'auteur de l'attentat.
Arrêté quelque temps après, il a nié les faits et a maintenu ses déclarations tout au long de l'enquête.
Il a été traduit devant la première chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis. Interrogé, il a réitéré ses déclarations données au cours de l'enquête préliminaire clamant son innocence.
Après les plaidoiries et les délibérations, l'inculpé a été condamné à quatre ans de prison ferme. Un jugement contesté car plusieurs personnes estiment que le verdict est insignifiant par rapport à l'acte commis.
AA

Perpétuité pour le tueur
Au mois de Février 2012 et à la suite d'un différend survenu entre deux amis se connaissant de longue date, une plainte a été déposée par l'un d'eux auprès des autorités pour atteinte à sa personne. Cette plainte, mal perçue par l'inculpé, a provoqué chez lui un sentiment de frustration et a décidé de corriger le plaignant.
Il a commencé par l'épier et le suivre de près afin de l'aborder et de le corriger sans qu'il ne puisse réagir ou appeler du secours. Les conditions requises, il l'a interpellé le jour des faits alors qu'il passait par une ruelle. Il a commencé par le blâmer pour avoir déposé une plainte contre lui, puis il l'a menacé de lui faire regretter ce qu'il a fait, ensuite joignant le geste à la parole, il a commencé à cogner dans tous les sens. N'étant pas toujours content de l'avoir tabassé il a décidé de mettre fin à sa vie. Il a tiré un couteau caché sous ses vêtements et a tenté de l'agresser.
Devant cette situation, le jeune homme se sentant en danger a tiré également son propre couteau caché sous ses vêtements, a esquivé le coup de son adversaire et en même temps lui asséné un coup terrible qui a eu raison de lui.
L'agresseur est devenu l'agressé et a laissé sa vie, car le coup de son adversaire était fatal.
Alertés, les auxiliaires de la justice se sont déplacés sur les lieux pour constater le crime. Le cadavre a été acheminé à la morgue pour l'autopsie et à partir de là les investigations ont permis d'identifier le tueur.
Il a été arrêté. Interrogé il a donné sa version des faits. Il a déclaré avoir réagi instantanément afin de sauver sa vie. Son agresseur voulait le tuer, il a esquivé son coup et puis afin de sauver sa peau lui a administré un coup dans le seul but de le mettre hors d'état de nuire. Il n'avait jamais pensé que le coup serait fatal.
Il a été traduit devant une chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis.
Il a réitéré devant le juge ses déclarations données lors de l'enquête préliminaire. Il a clamé haut son innocence affirmant n'avoir jamais eu l'intention de tuer son agresseur, il a donné comme preuve la plainte qu'il avait déposée contre lui afin d'éviter de l'affronter.
Son avocat a épousé la même thèse en se basant sur le droit de légitime défense et a prié le juge de lui infliger le minimum de peine.
Après les délibérations il a été condamné à une peine de prison à perpétuité.
Ayant fait opposition, l'affaire a été examinée de nouveau par une chambre criminelle de la cour d'appel de Tunis.
Au cours de son interrogatoire il a expliqué en détails le déroulement de toute la scène expliquant qu'au moment où il essayait de fuir il fut surpris de voir le couteau à la main de son agresseur, il venait directement sur lui. Devant le danger il s'est défendu en tirant son couteau. Le coup est parti sans l'intention de tuer mais d'immobiliser son adversaire.
La longue plaidoirie de l'avocat n'a pas suffi pour réduire la peine, car après les délibérations, la cour a maintenu le verdict prononcé en première instance et a condamné l'inculpé à la peine de prison à perpétuité.
AA

Droit de visite
A la suite de son divorce, l'ex époux a pu obtenir par jugement légal le droit de visite de sa fille. Deux jours, le Samedi et le Dimanche, il se rendait au domicile de son ex mais il n'y trouve personne. Son ex a décidé d'une manière unilatérale de le priver de voir sa fille.
Après plusieurs tentatives de règlement à l'amiable et devant l'échec de ces tentatives il a fini par déposer plainte. Le procès verbal du notaire confirmait l'absence de l'ex et de sa fille lors des deux journées de visite.
La dame a été traduite devant la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis. Interrogée elle a présenté ses regrets et déclaré qu'elle en voulait énormément à son ex. Par son geste elle voulait le blâmer et le punir pour l'avoir laissée tomber. Après les délibérations, le juge lui a infligé une peine de deux mois de prison ferme.
Ayant fait opposition elle a été traduite devant une chambre correctionnelle de la cour d'appel de Tunis. Devant le juge elle réitéré ses déclarations données et a demandé pardon. L'ex époux présent s'est désisté des poursuites.
Après les délibérations la cour a confirmé le premier jugement mais a modifié la peine en ramenant les deux mois de prison ferme à deux mois avec sursis. La dame a été mise en garde contre toute récidive.


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