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1200 dinars...pour une promesse d'emploi
Publié dans Le Temps le 24 - 04 - 2013

Voilà quelqu'un qui n'a pas froid aux yeux, pour continuer à croire que le poste qu'il occupait il n'y a pas longtemps pouvait lui donner le droit, ou encore le pouvoir, d'avoir accès aux services de l'établissement dont il était un des responsables.
C'est ce qu'il a fait croire, en tout cas, à la jeune fille en quête d'un quelconque emploi. « IL », c'est un ancien fonctionnaire, oui un simple fonctionnaire, qui a perdu son poste à la suite d'une bévue administrative. Mais qui aurait gardé un pied dans les rouages de l'établissement, au point de pouvoir falsifier certains documents.
Chef de famille, père de deux enfants, le bonhomme aurait essayé de se caser quelque part, en frappant à plusieurs portes, mais les temps sont devenus assez durs surtout en cette période où le chômage ne cesse d'accroître. L'état d'errance qu'il a traversée lui pesait lourdement, au point de se rabattre sur la méthode la plus aisée. Il faut dire que les circonstances l'ont aidé. Un jour, en effet, alors qu'il était dans une cafétéria, le destin l'a mis en présence d'une jeune fille désœuvrée, donc en quête d'un emploi.
Dans la tête du type c'était l'aubaine à ne pas laisser filer, puisque ne pensant plus qu'à gagner de l'argent quitte à dévier du droit chemin. Pour lui, désormais, tous les moyens sont bons afin de remplir ses poches. Aussi, n'a-t-il pas manqué d'en profiter, d'abord en se présentant comme un important responsable dans un établissement étatique, un homme à décision, pouvant de ce fait lui venir en aide. Plus encore, il lui a demandé de lui confier certaine paperasse, ce qui ne représentait qu'une étape du plan qu'il aurait échafaudé. Car après la paperasse qu'elle lui a livrée, il fut question d'argent. Le gaillard n'a pas hésité en effet à exiger la somme de mille deux cents dinars.
Or, la jeune fille n'en avait pas. Où pouvait-elle ramasser une telle somme ! La mort dans l'âme, la malheureuse a dû renoncer à sa requête, mais elle a voulu cependant récupérer ses documents, pouvant lui valoir un quelconque passage sous d'autres cieux. Toutefois, le type ne l'entendait pas de cette même oreille, refusant de les lui restituer. C'est à partir de ce moment que la fille avait commencé à douter, peut-être à se convaincre qu'il y avait anguille sous roche. Ce qui explique qu'elle s'est décidée à porter plainte, tenant à poursuivre en justice celui qui est devenu pour elle un escroc. Elle en était désormais persuadée.
Et effectivement, une fois interpellé, le pseudo responsable ne s'est pas dérobé, il a confirmé la déposition de la fille, avouant même avoir roulé d'autres victimes, dont l'une s'est constituée partie civile, portant à son tour plainte. Passant récemment en jugement, la sentence fut à la mesure du forfait, dans ce sens qu'il a écopé de cinq ans de prison…
M.B.AHMED
Bébé abandonné… sous une fausse identité
Dès le moment où elle a reçu la convocation lui signifiant de joindre le poste de police de Bab Souika, qui n'était d'ailleurs pas sa localité, la bonne dame ne faisait que se demander les raisons d'une telle « invite », d'autant qu'elle ne se rappelle avoir eu affaire à la police que lorsqu'il y avait besoin d'un quelconque document. Ce qui fait que ça fait un bail que ses pieds n'ont pas foulé le perron d'un local de la sûreté. Pourtant, la pauvre n'était pas au bout de ses surprises. Et de ses peines, également. Car en donnant suite favorable à cette convocation, elle apprendra des choses, la malheureuse, entre autres qu'elle était soupçonnée d'avoir abandonné son bébé fraichement venu au monde, peut-être parce qu'il était issu d'une relation illégale qu'elle ne pouvait révéler, encore moins mettre à jour, sans s'attirer les foudres de ses proches. Certes, elle n'a pas manqué de tomber des nues, mais se reprenant rapidement, pour la simple raison qu'il lui était aisé de prouver qu'elle n'a pas accouché récemment. Plus important encore, son âge un peu avancé, 61 ans, ne lui permettait pas de goûter à cette satisfaction ou être transportée d'un bonheur qu'elle a vécu à maintes reprises déjà.
Aussi, était-elle tranquille et sereine de ce côté, au point que ses révélations ont eu un effet immédiat sur les enquêteurs, au point que la surprise allait changer de camp, pour s'emparer des agents, censés la cuisiner. Ces derniers vont effectivement s'apercevoir qu'il y avait sûrement un malentendu quelque part. Autre détail, important, poussant les enquêteurs à pencher pour cette hypothèse, le signalement fourni par le personnel de l'établissement hospitalier ne correspond nullement à celui de leur suspecte. Il fallait dès lors reprendre l'enquête dès le début. Donc, retourner auprès des premières personnes ayant signalé l'affaire, c'est-à-dire, dans les dossiers et les témoignages des infirmières qui ont constaté la disparition de la jeune maman donnant naissance à un bébé de sexe masculin, avant de s'éclipser en abandonnant sa progéniture.
La femme en question était jeune, très jeune d'après le personnel, ayant été admise sur la foi de ses déclarations d'identité, sachant qu'elle ne portait aucun document au moment de son admission. Or, une fois le bébé venu au monde, elle a disparu dans la nature, pour ne plus donner aucun signe de vie. C'est dans la logique des choses et des procédures en vigueur que le personnel administratif avait alerté les auxiliaires de la justice, leur révélant l'identité fournie par la mère du nouveau-né. Il s'est avéré cependant que cette identité était fausse, la maman ayant apparemment préparé à l'avance son coup.
Reste à savoir si elle l'avait fait tout bonnement par hasard, ou au contraire connaissait-elle la dame portant, justement, cette identité, étant une de ses proches, donc de son entourage. Certes, l'enquête se poursuit pour identifier l'auteur de ce crime, mais on penche d'ores et déjà pour la seconde hypothèse…
M.B.A.
Le dealer était bourré, au moment de son arrestation !
Une première constatation, dans cette affaire, qui a surtout valu par la prestation de l'avocat de la défense, celui-ci parvenant habilement à détourner l'attention de la cour, au point de réussir un renvoi de jugement pour une autre date, sur fond de maltraitance et actes de violence dont a été victime son client. Ce même client, pourtant pas un enfant de chœur, mais un repris de justice dont le casier judiciaire était assez chargé. Pire, pour la présente affaire, il était suspecté pour détention, consommation et écoulement d'une substance stupéfiante.
Tout bonnement !
Revenons d'ailleurs au début pour suivre l'enchaînement chronologique de cette affaire se déroulant en deux temps. Au départ une information parvenant aux auxiliaires de la justice de la cité Ettadhamen, informations indiquant que le suspect était tout simplement un dealer notoire, en activité depuis un certain temps. C'était tout à fait suffisant pour que les enquêteurs se saisissant de l'affaire lui accordent un intérêt particulier, avant de mener de longues, patientes et minutieuses investigations leur permettant d'être convaincus de la véracité des informations en leur possession.
La phase suivante était, évidemment, d'effectuer une descente chez le suspect, munis d'un mandat d'arrêt en bonne et due forme. Ils ont pu ainsi confondre le suspect et l'appréhender en flagrant délit, puisqu'au moment de leur arrivée, le bonhomme était tout simplement bourré. Ils ont également saisi des plaques d'une substance stupéfiante. Mieux, une fois amené dans les locaux de la police du coin, le type s'est carrément effondré pour tout avouer. D'après sa déposition, il n'était qu'un simple intermédiaire, ayant été contacté par un individu, originaire de Kasserine, lui suggérant l'écoulement de la « marchandise » auprès des jeunes de sa région. A cette remarque-près, qu'il n'a jamais pu prouver l'existence de ce pourvoyeur. Une opportunité qu'il ne pouvait rater, d'autant qu'il passait par de mauvais moments. Des difficultés d'ordre financier, bien entendu.
C'est sur la base de ces aveux, en plus du témoignage de certains de ses clients, pour la majorité des adolescents, qu'il a été traduit en jugement. Or, lors de la première audience, l'énergumène, présenté en état d'arrestation, s'est carrément rétracté, affirmant que les aveux mentionnés dans le dossier lui ont été soutirés sous la contrainte. Il a été soutenu par son avocat, celui-ci présentant un dossier démontrant les traces de sévices dont le client aurait été victime. Il a demandé en outre que son client soit examiné par des médecins légistes. Fort de quelques clichés, il a su de la sorte persuader la cour de reporter l'affaire à une date ultérieure, tout en ordonnant de soumettre le suspect à un examen approfondi…
M.B.A
Gracié, le taulard retrouve ses «activités» !
Le gus aurait longtemps sévi, il y a quelques années, mais finissant par tomber dans les griffes des auxiliaires de la justice et payer toutes sortes de nuisances accomplies à l'encontre des paisibles citoyens. La facture aurait été d'ailleurs salée, puisque condamné à cinq ans de prison ferme. Juste sentence, il faut dire, pour un énergumène qui a été un danger constant et continu pour ses compatriotes. Ces derniers ne manquant, en fait pas, de souffler et pousser un ouf de soulagement, Gros comme ça.
C'était en février 2011, un mois, faut-il préciser, après les événements qui ont été le catalyseur à cette Révolution dont nous traînons les débouchées et subissons les conséquences. Bref, le type est allé, logiquement, côtoyer les bagnards de son acabit. Or, le soulagement ressenti par ses victimes n'a malheureusement pas duré longtemps, le taulard allait bénéficier, en fin de compte, d'une remise de peine et gracié à l'instar de tant d'autres de ses compères. Des milliers, «largués» à l'occasion des multiples fêtes célébrées ces derniers temps. Il n'aurait finalement resté en bagne que pendant deux ans, donc ne purgeant même pas la moitié de sa peine. Pourtant un des critères des plus importants et des plus vitaux, pour mériter une telle faveur.
Et ce n'est pas tout, le pire est encore à venir, tant le gaillard était particulièrement porté sur le crime, qui coule apparemment dans ses veines ! En tout cas, il n'a pas demeuré inactif, loin de là. Car il n'a pas tardé à reprendre ses anciennes activités, sans se donner un petit moment de répit, ni un quelconque temps de souffler. Aussi, n'a-t-il aucunement hésité à reprendre le chemin, aisé manifestement, du crime. Et s'il agissait précédemment en solitaire, il a opté cette fois, en revanche, pour le travail en duo. Peut-être pensait-il avoir plus de chance de s'en sortir.
C'est ainsi que les deux associés ont commencé par s'attaquer à quelques demeures, réussissant à s'y introduire et emporter un butin considérable. Des objets de valeur, bien entendu, dont une parure coûtant pas moins d'une dizaine de millions. Aux côtés des habitations visitées et lestées d'une bonne quantité de gadgets et autres bibelots, moult commerces ont été également la cible privilégiée des deux malfaiteurs.
Mais c'est la parure qui allait leur être fatale. Le complice aurait commis l'imprudence de tenter de l'écouler chez un joaillier de la place, dont la réaction était d'alerter les policiers affectés dans les environs du célèbre souk El Berka. Aussitôt avisés de la présence du type louche, les agents lui ont mis le grappin dessus, puis ils l'ont conduit dans les locaux de la Brigade criminelle, celle-ci se saisissant de l'affaire et se faisant un devoir de procéder à l'interpellation du principal suspect. Bien évidemment, sa première réaction était de nier tout en bloc, allant jusqu'à dénigrer son complice, sinon le renier carrément. Mais soumis à un interrogatoire serré, et patient, mené par des enquêteurs rompus à ce genre d'activité et, surtout, de telles situations, le bougre n'a pas trouvé d'autre alternative que de vider son sac et avouer tous ses méfaits, entre autres ceux commis avant l'accord scellé avec son complice…
M.B. AHMED
La prison pour un accro de la drogue
Une chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Gabès a statué sur une affaire dans laquelle est impliqué un citoyen de nationalité Libyenne. C'est au mois de Mai 2012 que les autorités locales ont reçu une information sur la conduite douteuse d'un chauffeur d'un taxi transportant des passagers entre la Libye et la Tunisie.
A la suite d'une panne il s'est déplacé auprès d'un mécanicien pour les réparations nécessaires. Il était dans un état anormal et parlait difficilement ce qui a incité certains à alerter les agents de police. Des agents de la brigade d'intervention se sont déplacés sur les lieux. Dès que l'intéressé les a vus, il s'est troublé et a montré des signes évidents de peur. Ceci a incité les agents à fouiller l'intérieur de la voiture. Ils ont saisi un sac en plastique contenant un produit stupéfiant. Interrogé sur la provenance du produit, il a déclaré l'avoir acheté en Libye depuis quelques mois et qu'il l'utilisait pour sa consommation personnelle et qu'il n'avait pas l'intention de le vendre ou le céder à des tiers.
Tout au long de l'enquête il a maintenu ses déclarations niant l'inculpation de commerce illicite.
Il a comparu devant le juge en état d'arrestation. Il s'est défendu à fond niant l'accusation de trafic insistant sur le fait qu'il est accro de drogue et qu'il est habitué à en consommer depuis longue date. Il a été appuyé par son avocat. Ce dernier a longuement insisté sur les modalités juridiques d'application de l'article 29 du code de procédures douanières dont son client n'est nullement concerné puisque la drogue saisie est exclue de cette loi Il ne s'agit pas d'une marchandise destinée à la vente.
Après les délibérations l'inculpé a été condamné à une peine d'une année de prison ferme et une amende de mille dinars. Il sera libéré dans un mois. Il a été mis en garde par le juge contre toute récidive.
A.A
Tentative de viol
La jeune fille plaignante pressait le pas pour rentrer chez elle. C'est au cours d'une journée du mois de Mars 2012. Alors qu'elle continuait son chemin elle a été brusquement attaquée par l'inculpé dans cette affaire. Il l'a enlacée, serrée contre lui et a procédé à des attouchements sur les parties intimes de son corps essayant de la contraindre par la force de lui céder. Prise de panique, elle a commencé à crier et appeler au secours. C'est cette réaction qui l'a sauvée, car son agresseur n'a pu que la relâcher. Il a couru pour échapper à l'arrestation.
Une fois libre, la jeune fille s'est rendue illico au poste de police pour déposer plainte. Après avoir donné tous les détails et relaté les séquences qu'elle a vécues, elle a fourni le signalement de l'individu. Elle a demandé à le poursuivre pénalement pour avoir atteint à son honneur.
L'enquête a pris un peu de temps car l'individu est parvenu à s'éclipser. Les enquêteurs l'ont d'abord identifié puis à la suite de gros efforts ils l'ont arrêté.
Dès son premier interrogatoire, il a avoué son forfait mettant ses agissements sous l'effet de la forte dose d'alcool qu'il a ingurgitée. Il a fait part de ses regrets et a demandé pardon.
Il a été traduit en état d'arrestation devant une chambre correctionnelle du tribunal de Médenine. Il a demandé au juge de lui infliger le minimum de peine car au moment des faits il n'était pas maître de ses gestes. Il avait agi sous l'effet de l'alcool.
Son avocat a plaidé en faveur d'une modification de l'acte d'accusation en harcèlement sexuel au lieu de tentative de viol. Pour cela il a longuement plaidé pour expliquer les arguments juridiques.
Après les délibérations, le juge l'a condamné à une peine de cinq ans de prison ferme.
L'inculpé a fait opposition et a été de nouveau traduit devant une chambre correctionnelle de la cour d'appel. Après les interrogatoires et les plaidoiries la cour a confirmé le verdict prononcé en première instance et a maintenu la même peine.
A.A
Vente illicite d'articles anciens
Les agents de la même brigade ont arrêté un chauffeur de taxi accompagné d'une jeune fille. Ils étaient en possession de plusieurs objets antiques. Des jarres, des éléments assez anciens. Une information parvenue aux agents de la brigade précisait que le chauffeur en question était spécialisé dans le trafic des objets antiques. L'enquête précise qu'il avait connu une jeune fille, cliente de son taxi, pour faire l'intermédiaire auprès de certains hommes d'affaires et leur vendre les pièces rares. La jeune fille était une habituée des boites de nuit et ses fréquentations de plusieurs hommes d'affaires. Le chauffeur de taxi lui a fait part de son désir de collaborer avec elle en contre partie d'une commission à chaque opération de ventes réussie.
Un piège a été tendu à la jeune fille. Un agent de police s'est fait passer pour un homme d'affaire. Il lui a fait part de son désir d'acheter des pièces anciennes. Un rendez-vous a été pris avec le chauffeur de taxi qui est venu en possession de plusieurs objets. Ainsi il a été arrêté avec la jeune fille. Tous ses articles ont été saisis.
Interrogé, il a avoué avoir découvert l'existence de ces articles anciens dans un jardin appartenant au domicile d'un particulier. Avec l'aide d'un connaisseur il a creusé un puits de trois mètres de profondeur pour détecter les objets anciens. Il a déclaré qu'il n'avait pas la possibilité de vendre les articles c'est pour cette raison qu'il a proposé à la jeune fille sa collaboration.
Un procès verbal a été établi. Le chauffeur de taxi ainsi que sa complice ont été incarcérés en attendant leur traduction devant la justice pour répondre de leur forfait.
A.A
Dangereux délinquant mis hors d'état de nuire
Les agents de la Brigade de la police judiciaire de la cité d'El Menzah sont arrivés à mettre hors d'état de nuire un dangereux délinquant ayant à son solde 14 affaires de vols qualifiés. Il a été pris en flagrant délit. D'après les éléments de l'enquête, il s'avère qu'il avait commis plusieurs cambriolages de magasins situés dans la cité « d'El Omrane supérieur ». Au moment de son arrestation il était en possession de trois cents unités de téléphones portables volés dans un magasin.
Conduit aux locaux de la brigade et après vérification de sa fiche contenant ses antécédents judiciaires, il s'est avéré un grand récidiviste, il a été emprisonné une douzaine de fois. Actuellement il est impliqué dans 14 affaires de cambriolages de magasins ainsi que plusieurs vols commis à l'intérieur de voitures.
Il a été incarcéré en attendant la fin de l'enquête pour le traduire devant une juridiction compétente.
A.A
Elle l'invite chez elle pour le voler
Une dame, la trentaine, connue par ses antécédents judiciaires assez importants. Ivresses, tapages nocturnes et surtout plusieurs vols. Tous les moyens sont donc bons pour obtenir des gains illicites. Dernièrement, elle s'est rendue dans une boite de nuit. Elle a tourné autour d'un client qui ne faisait que vider les verres les uns après les autres. Elle a remarqué qu'il est arrivé à un stade d'ébriété manifeste. Une fois assurée qu'il s'agit d'un bon morceau, elle l'a invité chez elle pour passer avec lui de bons moments.
Une fois à la maison elle lui a préparé un bon plat accompagné bien sûr de quelques bouteilles comme si ce qu'il avait déjà consommé en boite n'était pas suffisant. Après avoir bien mangé le Monsieur est tombé dans un sommeil profond. Il n'était plus maître de ses actes, la forte dose d'alcool a eu raison de lui.
La dame, en experte avait donc bien calculé ce qu'elle faisait. Elle a profité du sommeil de son invité pour ouvrir le porte- monnaie. Elle a mis la main sur la coquette somme de trois mille dinars.
A son réveil, le Monsieur s'est rendu compte de la disparition de son argent. Sans plus attendre il s'est rendu au poste de police pour raconter aux policiers sa mésaventure. Il a déposé plainte contre la dame et a demandé la restitution de son argent.
Arrêtée, la dame a commencé par nier les faits mais à la suite d'un interrogatoire plus serré, elle a fini par se mettre à table et reconnaître les faits. Elle a restitué l'argent volé et a demandé pardon déclarant avoir regretté son geste.
Elle a été traduite devant une chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis. Elle a réitéré ses déclarations données lors de l'enquête préliminaire et a demandé l'allègement de la peine assurant ne plus revenir à de tels procédés.
La juge a mis l'affaire en délibéré.
A.A
Meurtre, agression et vol de bétail
Les bandits et malfaiteurs ont changé de méthodes. Dans un passé récent, ils se limitaient à l'agression et aux menaces de meurtre pour cambrioler ou braquer les gens. Aujourd'hui ils sont passés à un stade supérieur. Un stade dangereux où la vie humaine n'a plus d'importance à leurs yeux. Ils vont jusqu'au bout de leurs intentions. La seule chose qui les intéresse c'est d'échapper à la justice et jouir de l'impunité.
Les péripéties de cette affaire prouvent assez bien ce que nous venons de dire. Six individus ont planifié et mis en exécution un cambriolage effectué dans une ferme contenant du bétail. Cagoulés, ils se sont dotés d'armes blanches. Des couteaux, grand calibre, des haches de bouchers, des barres de fer ainsi que de grandes chaînes pour le ligotage.
Ils se sont introduits la nuit dans une ferme et ont procédé de ligoter le propriétaire.. Puis ils l'ont sauvagement tabassé avec l'idée de le tuer. Ils ont utilisé leur arsenal pour faire taire à vie la victime. Le pauvre berger n'a résisté que quelques secondes pour rendre l'âme.
Par la suite ils se sont introduits au domicile de la victime pour ligoter son épouse. Ils ont fait le tour de la maison, ont mis la main sur quelques bijoux et une somme de cinq cents dinars en espèces. Juste après ils ont raflé tout le bétail en embarquant le troupeau à bord d'une camionnette de marque ISUZU et ont quitté les lieux en toute tranquillité.
Dès leur départ l'épouse ligotée est arrivée grâce à ses cris d'alerter les voisins. Quelqu'un l'a libérée et a informé les autorités locales.
Des agents de la brigade d'intervention sont arrivés dans un délai très bref. Ils ont procédé au transport de la victime à l'hôpital de la région puis après avoir interrogé l'épouse, ils ont entamé leurs investigations.
Quelques jours plus tard, les six malfaiteurs ont été identifiés et arrêtés. Ils sont originaires du même village des victimes situé dans les alentours de la ville du Kef.
Ils ont avoué dès leur premier interrogatoire avoir préparé et mis en exécution leur plan diabolique. Ils ont tout révélé, du port des cagoules jusqu'au meurtre.
Ils ont été traduits en état d'arrestation devant la chambre criminelle du tribunal de première instance du Kef.
Après l'interrogatoire et les plaidoiries, le chef de bande a été condamné à une peine de prison à perpétuité, les cinq autres ont écopé chacun une peine de cent ans de prison pour meurtre, agression armée et cambriolage.


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