A la suite d'une relation assez poussée avec un truand, une jeune fille est tombée enceinte. Elle a caché son état à ses parents jusqu'au jour de l'accouchement. Elle s'est rendue à l'hôpital où elle a mis au monde un joli poupon de sexe masculin. Interrogée sur l'identité du père, elle a fourni un nom imaginaire afin d'éviter la rage de ses parents et de tout son entourage. Mais la vérité a fini par éclater. Les agents de la brigade des mœurs ont eu échos de la naissance douteuse et des relations qui existaient entre la mère du bébé et l'individu sus cité, ont procédé à un interrogatoire assez poussé qui a fini par donner ses fruits. La mère est passée à table et a divulgué le nom du véritable père. Convoqué, ce dernier a reconnu sa liaison et sa paternité du bébé et a vite fait de concrétiser ses dires par un contrat de mariage. Il a déclaré qu'il a vécu avec la fille en tant que concubins. Seulement ils projetaient de se marier officiellement. L'extrait de naissance portant la fausse identité a été saisi et l'affaire a été soumise aux autorités judiciaires pour le prononcé du verdict. La mère a été convoquée au tribunal pour répondre de son forfait, mais cette dernière ne s'est pas présentée le jour du procès. Le juge a donc déduit que la mère avait bien l'intention de donner un nom de famille imaginaire à son bébé et que cet acte est jugé selon l'article 172 du code des procédures pénales. La mère a été condamnée à une peine de deux ans de prison ferme.