Les Béjaois sont partis en grève voilà plus de dix jours en guise de protestation pour des salaires et des primes non payés. Ni les promesses du président en se réunissant avec eux, ni la délégation de quatre joueurs cadres mandatés ultérieurement par le BD pour les amadouer ne parvinrent à les convaincre de reprendre le travail d'autant que d'importantes échéances pointent à l'horizon pour les cigognes. Les membres du staff technique composé par Mokhtar Arfaoui, Maher Zdiri et Hafedh Guitouni assis entre deux chaises et eux aussi non payés menacèrent en désespoir de cause de mettre la clé sous la porte et de partir sans demander leur reste. Ultimatum Après moult et non mois harassants efforts déployés par les âmes de bonne intention de la ville, le groupe consentit enfin à reprendre le travail le jeudi et le vendredi. Cependant, on prit le soin d'assortir ce retour au complexe Bou Jomaâ Kmiti d'une condition inébranlable : La perception du salaire d'un mois au moins et au plus tard vendredi tard dans la soirée. Passé ce délai, débrayage illimité de nouveau avec ce coup-ci règlement de toute l'ardoise et pas seulement le salaire d'un mois à éponger avant de faire machine arrière. Jalel Gharbi est désormais dans ses petits souliers ne voyant pas comment débloquer une situation qui ne fait qu'empirer au fil des jours. Au meilleur des cas, il dégoterait la somme idoine pour les contenter, au pire des cas il perdrait définitivement la face avec la menace de démission du président de section Ali Riabi d'entrer en application et de précipiter la dissolution de son BD avec une AG élective anticipée.