Les preuves accablantes contre les frères musulmans s'ajoutent les unes aux autres à une cadence soutenue pour former une solide stratification les rendant irréfragables. Les dernières en date émanent d'une très haute autorité dans le monde sinon la suprême que les frères n'osent, ni ne peuvent démentir, à savoir le président américain, Barack Obama. Ses dernières révélations devant le Congres sont des plus spectaculaires, elles relatent le complot tissé en Egypte après le 25 janvier 2011 et pendant la présidence de Morsi. « Les trop bons » élèves d'Israël En effet, Obama reconnaît avoir dépensé 25 milliards de dollars au profit des frères musulmans pour qu'ils puissent asseoir leur pouvoir, renforcé les salafistes afin qu'ils soient en mesure d'apporter leur soutien à ces derniers et leur permettre de resserrer son emprise sur l'Egypte. Ces frères avaient une soif de pouvoir telle qu'ils ont proposé leurs services aux Américains et aux Israéliens, affirme le président de la Maison Blanche ; ces services étaient très précieux pour eux d'autant plus que les auteurs de cette offre avaient de puissants rapports avec Hamas et les courants extrémistes au Sinaï. La preuve c'est qu'au cours de la période de leur gouvernement, les frères ont diminué le nombre des attaques du premier contre Israël et avorté l'action de l'armée égyptienne dans cette région saharienne du pays. Morsi a démontré une compréhension rapide envers les Américains dans la crise syrienne, ajoute Obama qui précise que Paterson, l'ambassadrice américaine au Caire, leur a donné l'illusion que l'Egypte était sous le contrôle des frères musulmans, c'est-à-dire sous le leur. L'éviction de Morsi a mis Obama dans une mauvaise posture, puisque le Congres lui a demandé de restituer les 8 milliards versés à Khairet Chater, le guide général adjoint des frères musulmans, à titre de soutien à ces derniers et en échange de la concession de 40% des terres égyptiennes pour expatrier les Palestiniens et les y loger afin de résoudre la difficulté de l'équilibre démographique en Palestine occupée à laquelle est confronté Israël, enterrant ainsi, définitivement, la résolution 194 des Nations Unies relative au droit au retour des réfugiés palestiniens et, donc, la cause palestinienne. L'armée a réussi à mettre la main sur ce document et compte le rendre public après la fin de l'enquête à laquelle il sera procédé publiquement. L'administration américaine a entamé des négociations, depuis la chute de Morsi, avec l'armée égyptienne en vue de récupérer ce document signé par Chater et le conseiller du président déchu aux affaires étrangères, Issam Haddad. La contrepartie proposée par la partie américaine est la reconnaissance de cette destitution, mais les chances d'aboutissement d'un tel marché sont minimes pour ne pas dire nulles, étant donné que l'armée s'obstine à déclarer la vérité toute nue au peuple. Défense par l'absurde Côté tunisien, on ne risque pas d'être dépaysé, vu qu'on est gouverné par la même foi et la même loi, ce qui veut dire que le paysage est très proche de celui d'Egypte. A preuve c'est que dans le conseil de la CMRP (Conférence Mondiale des Religions pour la Paix) le nom de Maherzia Labidi figure en première position sur la liste qui comprend entre autres noms celui du rabbin David Rosen qui reconnaît avoir travaillé dans l'armée israélienne au Sinaï. Sa réponse à son accusateur était des plus absurdes : « il est anglais », comme si un ressortissant de l'Angleterre ne pouvait pas être raciste et que le racisme avait une nationalité particulière. Pire encore, elle a, également, écrit le livre « Abraham réveille-toi, ils sont devenus fous » avec un co-écrivain, Lauren Klein, qui considère que le sionisme, qualifié par la décision de l'assemblée générale des NU le 10 novembre 1975 comme étant une forme de ségrégation raciale, est un mouvement de libération qui s'inscrit dans le courant d'émancipation des peuples né en Europe au dix-neuvième siècle. La normalisation avec le sionisme est une affaire de famille pour La vice-présidente de l'ANC, puisque sa fille a invité avec une compatriote française, juste après la boucherie de Gaza de 2008, des jeunes israéliens et palestiniens à un échange de dialogue en vue de concevoir une action commune. Là aussi, la députée essaye de se défendre par l'absurde et ne réussit qu'à s'empêtrer encore plus, elle reconnaît, sans se rendre compte, qu'elle normalise les relations avec les Israéliens tout en soutenant qu'elle a le mérite d'avoir participé à faire connaître la cause palestinienne au large public français. C'est grave si son entendement ne lui permet pas de réaliser la nature de ce qu'elle est en train de faire, car cela aurait des retombées néfastes, sur l'élaboration de la constitution, qui commencent d'ailleurs à se faire sentir, à moins qu'il ne s'agisse d'une parade de sa part pour essayer d'occulter le vrai visage de la politique des islamistes envers les sionistes. Leur refus d'insérer dans la constitution l'incrimination de la normalisation avec ces derniers vient d'être éclairé par les révélations d' Obama, n'a-t-il pas dit que pour la conservation du pouvoir, les frères musulmans sont prêts à offrir leurs services aux Israéliens ? Ils l'ont déjà fait en Egypte et on en a des preuves tangibles, pour la Tunisie, on va patienter encore pour vérifier cela, peut-être bien que « Tamarrod » nous en livrerait…