Sousse- Stade Olympique. Match à huis-clos. Pelouse en bon état. Temps frais. ESS - Stade Malien. 0- 1
But : Lamine Diwara 78' ESS :Mathlouthi, Brigui, Naggez (Ghazi 63'), Felhi, Bédoui, Kom, Belakhel (Kacem 53'), Bounedjah, Dramé, Sassi (Trabelsi 70'), Jebali. Stade Malien: Soumbeila, B Dembélé, O Koné, Dembele(L Diawara), B Coulibal, M Coulibaly, D Traoré, A Cissoko, Koita (Diarra), O Cissé, Koumaré. Arbitrage : Shany Siociko (Zambie) Dans une rencontre à oublier vite l'ESS le moins que l'on puisse n'a été nullement convaincante tant au regard la manière qu'au niveau du résultat. En effet, battus sur leur propre pelouse par les maliens qui ont su faire preuve de beaucoup de réalisme, les étoilés ont souffert le martyre le match durant . L'inspiration et le cran en moins De fait dés le début de la première mi-temps les sahéliens pourtant avec une formation pourtant à vocation offensive avec quatre attaquants Dramé, Boundjah, Sassi, Jebali , n'ont pas trouvé de solutions face à un adversaire bien regroupé en défense mais surtout rapide sur le contre où plus d'une fois il a été menaçant. Les camarades de Mathlouthi, il faut le reconnaitre ont manqué d'inspiration durant la première période. Peu d'occasion ou pas du tout, avec un jeu statique où l'entrejeu lent dans la progression et en phase de transition et où le maillon faible fut incontestablement Wael Belakhel. Certes, l'ESS a essayé de s'organiser mais faute de solutions par les ailes notamment elle n'a pas pu faire mieux. Il est vrai que les lignes étaient un peu éloignées, Bounedjah était esseulé. Mais ce n'était pas la seule explication car au fond ce qui a fait défaut à l'ESS c'est l'absence de cran et surtout d'envie chez certains joueurs. On croyait que la seconde mi-temps allait être différente de la période initiale, surtout que les changements opérés par Lavagne tendaient vers le plus « d'offensif » ( Kacem, Ghazi, et Trabelsi à la place Belakhel, Naggez et Sassi) mais c'était sans compter sur la volonté des maliens décidés à profiter du doute qui traversait l'adversaire. On sentait qu'au fur et à mesure des minutes les maliens prenaient confiance en soi en osant se porter davantage à l'avant pour bousculer plus d'une fois Balbouli. Cette tactique de pressing haut pratiqué dés le début du match a été finalement payante à un quart d'heure du coup de sifflet quant sur une hésitation défensive entre Felhi et Kom, Diwara qui vient de relever son camarade Koita profita de cette mésentente pour tremper le gardien étoilé (78'). C'est la douche froide au stade Olympique. L'ESS s'est ressaisi après ce but assassin mais ces efforts furent insuffisants malgré que l'arbitre ait ajouté cinq minutes. L'Etoile n'a été nullement convaincante, elle ne doit s'en prendre qu'à elle même. Pas de cran pas d'inspiration et au final une défaite amère qui devra être vite oubliée.