Deux énergumènes, voyous et bandits de la pire espèce, n'ayant aucune considération envers la personne humaine. Ils tuent sans réfléchir, sans aucune pitié. Pour quelques poignées de dinars ils sont prêts à tenter le diable. En cette douloureuse journée du 22 Octobre, à la rue Alain Savary près de la porte du Belvédère, résidait une vieille dame avec son fils, un jeune homme d'une vingtaine d'années connu par tous les habitants du quartier par sa gentillesse et son humour, surnommé Batouta, voulant dire Gros. Il s'agit d'un fils unique souffrant d'une maladie chronique, il est asthmatique. Deux bandits ont pénétré au domicile et sans laisser le temps au jeune homme de répliquer, l'un d'eux l'a immobilisé fermement en lui plaquant un bout de tissu au niveau de la bouche et du nez. Le jeune homme avait déjà des difficultés respiratoires, mais avec ce qui vient de se produire sa respiration s'est arrêtée. Sa mère debout essayait d'expliquer au cambrioleur la maladie de son fils, mais le tueur n'a rien voulu savoir il n'a pas lâché prise. La mère le suppliait, elle lui baisait la main, elle lui disait que son fils est malade, Rien. Le bandit n'a lâché prise que lorsque le jeune homme ait rendu l'âme. Les deux cambrioleurs ont fait le tour de la maison ils ont pris ce qui était léger et de valeur et ont quitté les lieux laissant un cadavre et une mère affolée par la perte de son fils unique et seul soutien, devant ses yeux. Elle assistera aujourd'hui aux funérailles. Puisse Dieu lui venir en aide pour supporter ce malheur. Nous reviendrons sur cette affaire.