Salwa Abbasi : les cas de fraude au bac ont enregistré une diminution par rapport à l'an dernier    Infrastructure de jeunesse à Médenine : Un état des lieux lamentable    Ministère des Affaires étrangères : Les industries culturelles et créatives, une priorité de l'espace francophone    Agence tunisienne de coopération technique : 966 compétences tunisiennes recrutées à l'étranger jusqu'à avril 2024    40 millions de bouteilles d'eau de Zamzam seront distribuées pendant le Hajj    Tournoi de Nottingham : Ons Jabeur face à la colombienne Camila Osorio    Le Mondial des clubs se jouera sans le Real Madrid    Prix Hannibal : Le passé garant de l'avenir    La ministre de l'éducation en visite d'inspection à Kasserine    Gouvernorat de Tunis : A mesure que l'Aïd approche, les préparatifs s'accélèrent    Nabeul: Les prix des moutons de sacrifice atteignent les 1200 DT [Vidéo]    Délices au Barbecue : 8 sauces irrésistibles pour l'Agneau Grillé    La résilience des pays émergents favorise les entrées de capitaux    Les jeudis du cinéma : des ateliers de réflexion lancés par le Groupement Professionnel d'Industrie Cinématographique – Conect    Le festival 7Sois 7Luas de retour en Tunisie avec 3 soirées à Testour et à la Marsa    Modernisation et relance de l'industrie tunisienne : Saisir les opportunités du changement    La Presse lance à partir de vendredi prochain une première série de sa bibliothèque : Le bonheur est dans le livre    Tunisie – Pologne : Vers une nouvelle ère de coopération économique    Le circuit sur gazon commence pour Ons Jabeur : Sera-t-elle au top à Wimbledon ?    Le CAB rentre de stage : Bénéfique sur tous les plans !    UNICEF : Les enfants de G-a-z-a fuient "la violence et la terreur"    Les clubs Anglais votent pour le maintien de la VAR : La VAR a la peau dure    La transparence pour atténuer la corruption    Daily brief national du 10 mai 2024: Décès d'un pèlerin tunisien dans les lieux saints    Rencontre avec le photojournaliste palestinien Shady Alassar : La photographie comme acte de résistance    «Peintres italiens de Tunisie», exposition de collectionneurs à la Galerie TGM-Marsa : Les couleurs de l'Histoire    Le professeur Samir Hamza, directeur de l'INSAT est décédé    Qu'il recoit: Hassan Massoudy, le calligraphe fraternel    Qui est Jordan Bardella, l'atout de l'extrême droite française ?    Sami Ben Slama de nouveau devant la justice    « Premier Forum sur la Durabilité dans les Banques Africaines : Un Engagement pour l'Avenir »    Météo : Températures atteignant les 45 degrés au sud    Réunion stratégique avec les libyens pour la réouverture du poste frontalier de Ras Jedir    Italie : le parti de Giorgia Meloni en tête des élections européennes    Qui sont les leaders Mondiaux et Arabes en élevage et commerce de bétail ?    Le Cap-Bon, lieu favori des clandestins venant de Sicile    Elections européennes 2024 : Macron annonce la dissolution de l'Assemblée nationale    Euro-Cycles : vers la distribution d'un dividende de 0,3 dinar par action    Le CBF à l'avant-garde de l'intégration de l'IA dans sa gouvernance    Tunisie – Paradis fiscaux : Arrestation du dirigeant d'une entreprise étrangère    Iran : Six candidats retenus aux présidentielles... Ahmadinejad exclu !    Belgique : Européennes : Démission du premier ministre De Croo    France : Le Pen se dit prête à gouverner avec la migration en point de mire !    Emmanuel Macron annonce la dissolution de l'Assemblée nationale    Match Tunisie vs Namibie : lien streaming pour regarder les qualifications pour le mondial 2026    Combien gagne le vainqueur de Roland Garros 2024 ?    MAGHREBIA PARTENAIRE OFFICIEL DU FESTIVAL INTERNATIONAL DE DOUGGA    En marge du Festival Hammamet 2024, le concours Les écrans de Hammamet lancé    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Théâtre: Mohamed Ali Nahdi parle de «Lila Ala Dalila» de Lamine Nahdi.. « Pour moi, texte, humour et mise en scène sont liés »
Publié dans Le Temps le 13 - 07 - 2014

Fils du célèbre humoriste Lamine Nahdi et de l'actrice Souad Mahassen, Mohamed Ali Nahdi, ne peut qu'hériter du don et du talent de ses parents. Il vient de monter avec son père Lamine Nahdi, le nouveau spectacle « Lila Ala Dalila ». Rencontré à Hammamet lors d'un point de presse organisé par la direction du festival, Daly nous parle de cette nouvelle création.
Le Temps : pourriez-vous nous présenter cette nouvelle création ?
Mohamed Ali Nahdi :« Lila Ala Dalila » est une chronique singulière des changements sociaux et politiques intervenus en Tunisie après la révolution. C'est l'histoire de Monsieur El Ayech , un citoyen tunisien ordinaire d'une cinquantaine d'années qui pendant deux heures nous raconte son histoire , ses rencontres et ses aventures dans la Tunisie postrévolutionnaire. Mon père Lamine Nahdi incarne ce personnage en évoquant plusieurs choses sérieuses qui touchent le pays. Il critique, chante, mime... Tout est là pour nous faire rire.
*Les gens attendent une révélation de Lamine dans ce one man show après la série télévisée « Al Zamil ». Est-ce un spectacle qui retient leur attention ?
-Tout d'abord, je peux vous avouer que la sitcom « Al Zamil » est gâchée par des conditions de tournage difficiles. Chose qui a influé sur la qualité finale du travail. Ce ne sera pas le cas de notre one man show qui a été très bien travaillé et qui est très sollicité en cette période estivale
* Qu'est-ce qui vous inspire dans votre travail ?
-D'abord mon imagination fertile, de même que mon entourage et la société dans lesquels je puise ma matière humoristique.
*Est-il facile de faire rire le public ?
-Difficile. Sur scène, l'humoriste est devant un public hétérogène (jeunes, vieux, étudiants, employés, femmes, hommes, enfants et adultes ». Autant de catégories sociales qu'il faut satisfaire. A chaque public, il faut une attitude adéquate.
*Quel est votre rôle en tant que metteur en scène ?
-Je pense que le théâtre appartient aux acteurs. Il faut être là, il faut écouter, cadrer, mais à partir d'un moment donné c'est de leur responsabilité aussi. Vous pouvez tout faire sauf jouer à leur place. Mais ils ont besoin d'être orientés, encadrés et suivis dans leur jeu, leur improvisation et leur discours
*Est-ce que le courant passe bien avec votre père?
-J'ai besoin d'aimer les gens avec qui je travaille. J'ai besoin de les admirer. Si je ne les admire pas... C'est compliqué de mettre en scène un acteur que vous détestez.
*Durant ce spectacle, Lamine joue plusieurs personnages qui semblent n'en former qu'un. Jongler entre ceux-ci n'est pas trop difficile ?
-Dans ce one man show, Lamine joue seul les 50 personnages. Plusieurs choses l'aident à passer d'un personnage à l'autre, notamment les changements de lumière et de position.
*Qu'est-ce qui vous motive dans la mise en scène ?
-Le travail avec les acteurs. Un bon metteur en scène, c'est quelqu'un qui réussit son spectacle. Pour moi, texte, humour et mise en scène, sont liés
*Essayez –vous d'innover dans vos mises en scène?
-Chaque pièce ne demande pas la même chose. Dans ce man one show, j'ai essayé d'apporter une touche jeune et simple
*Finalement, que peut retenir le public de cette nouvelle création ?
-Avec le one man show, on expose des idées, des situations, et c'est au spectateur de se faire sa propre opinion. Je déteste le côté « moutons » de la société. Même si on est en groupe, chacun peut penser ce qu'il veut.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.