L'Union pour la Tunisie au Nord de la France ne cesse de s'investir dans la campagne électorale. La tête de liste Nadia Chaabane est en train de sillonner les villes françaises. A Strasbourg ,elle a eu un accueil chaleureux de la part de ses sympathisants. « Dans notre réunion, il y avait plusieurs générations de Tunisiens avec beaucoup d'échange et de partage. J'ai fait plusieurs rencontres que je ne suis pas près d'oublier, notamment un jeune qui bosse douze heures par jour pour aider sa famille au bled et qui a 3 frères et sœurs diplômés au chômage et un retraité fatigué de faire des aller/retour car il ne peut s'en passer de certaines aides sociales qui lui permettent de faire vivre trois personnes avec sa modique retraite. Pour la prochaine mandature, la situation des retraités tunisiens contraints à vivre entre les deux pays est l'un des premiers dossiers à ouvrir dans la renégociation des conventions bilatérales franco-tunisiennes » promet Nadia Chaâbane qui tiendra aujourd'hui une réunion à Lille avant de se rendre samedi à Paris avec Samir Taïeb et clôturer la semaine par un meeting à Massy. L'Union pour la Tunisie au Nord de la France a fait connaître son programme économique et social. Elle y expose les mesures d'urgence qu'elle préconise pour sortir le pays du marasme dans lequel il s'est enfoncé dans la dernière période. Mais elle met aussi en avant leurs orientations à moyen et long terme décrivant les contours d'une nouvelle phase de développement. Hedi Sraieb explique dans son réseau social que le programme de son parti Al Massar s'attache en tout premier lieu à redresser le pays. Nul besoin de s'étendre. Il ne s'agit pas d'une simple relance (à l'identique des mécanismes passés) mais d'entamer des réformes structurelles en vue de retrouver des marges de manœuvre qui manquent tant au pays aujourd'hui.