L'agriculteur à Kairouan ne sait plus à quel Saint se vouer. Il voit sa récolte oléicole tomber au sol sans qu'il ne parvienne à la ramasser et pour cause, la main d'œuvre fait défaut. Les cueilleurs disponibles exigent des salaires journaliers trop excessifs (entre 2O et 25 Dinars) .Alors que d'autres demandent trois dinars pour un décalitre (guelba) d'olives cueillies contre 2,4OODinars proposés par l'agriculteur. Ce que ce dernier refuse catégoriquement quitte à laisser sa récolte aux étourneaux. Les étalagistes défient les municipaux Le nombre d'étalagistes informels dans la cité des Aghlabides augmente de jour en jour. Et ce au nez et à la barbe des responsables municipaux qui avaient pourtant aménagé un endroit du côté du marché d''Ennhaissia' pour les accueillir. Ces étalagistes installés sur les trottoirs et même sur la chaussée n'exposent pas seulement des fruits et des légumes et de l'électroménager mais émettent à longueur de journées toutes sortes de musiques assourdissantes et perturbent ainsi la tranquillité des citoyens Le cheptel détruit la verdure A El Menchia ,à l'entrée nord ouest de la ville de Kairouan , à Houmet Alli Bey du côté de la cité résidentielle de la Mansourah ; à Ouled Mannaa du côté de la rocade cernant la ville comme dans les rares bosquets mal entretenus de la ville et partout dans Les dépotoirs anarchiques , les vaches, les moutons ,les chèvres ,les chiens, les chats et les moustique y trouvent refuge et nourriture et ce au vu et au su des responsables municipaux .Et pourtant il existe une loi interdisant l'élevage du cheptel dans le périmètre communal de la ville. Des poids lourds indésirables La cité d' Okba ,visitée chaque année par des milliers de visiteurs étrangers est l'une des rares cités tolérant le passage des poids lourds transportant à longueur de journée des milliers de tonnes de sable ,de graviers des matériaux de construction et des produits agricoles, affectant ainsi l'infrastructure routière, polluant l'environnement et irritant la vie des citoyens .Et pourtant des plaques de signalisation interdisant le passage de ce genre de véhicules ont été installées depuis belles lurettes dans les principales rentrées de la ville