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Youssef Seddik avec son cheval de bataille: «Avons-nous lu le Coran?»
Publié dans Le Temps le 11 - 11 - 2014

Du 06 au 16 novembre 2014, se tient la 32è édition du Salon du Livre International de la Charika, aux Emirats Arabes Unis. D'éminents hommes de culture, écrivains, philosophes et poètes ont été invités à participer par leurs œuvres à cette grandiose manifestation arabe dont le penseur Ali Harb, la romancière Mansoura Ezzeddine, le journaliste Amrou Adib, le poète Farouk Jawida, le romancier Abdou Wazen l'écrivaine et critique Zahra Mansour, la chercheuse Nermine Houti, l'écrivain –journaliste Nader Adli, l'écrivaine May Khalil et d'autres encore non moins illustres dans le domaine du livre et de l'édition.
Quant à la présence tunisienne, elle demeure très timide par rapport aux délégations égyptiennes et libanaises qui comptent par dizaines, et se borne à la participation , sans doute efficace, de notre penseur et écrivain national Youssef Seddik qui est l'invité d'honneur à ce Salon du Livre où il devrait présenter, dans le cadre des séances de dédicaces programmées par le Salon, ses deux récents livres qui ont fait tabac dans le monde arabo-musulman, notamment depuis l'avènement du « printemps arabe » et l'ascension des mouvements islamistes au pouvoir. Certes, l'invitation d'un penseur tunisien à cette grande manifestation revêt une importance capitale de la créativité des Tunisiens dans le domaine de la pensée et de la littérature, lequel est riche en écrivains, penseurs, romanciers, nouvellistes et poètes, ce qui permettrait également le rayonnement des œuvres tunisiennes dans les pays du Golfe où les productions tunisiennes en matière de littérature et de culture restent peu voire inconnues.
Le premier livre à présenter s'intitule « Le Coran, autre lecture, autre traduction », édité par Dar Tanwir, dans lequel Youssef Seddik prône une traduction, non pas linéaire du Coran, mais plutôt synthétique et thématique, en vue de permettre une lecture plus facile et intelligente. Selon lui, le livre sacré devrait être étudié « en tant qu'œuvre littéraire, en tant que référence historique et en tant qu'outil de compréhension et de dialogue entre musulmans et non musulmans »
Le second livre est : « Nous n'avons jamais lu le Coran », paru aux Editions Mohamed Ali Hammi et reparu en version arabe deux ans après la Révolution du 14 janvier 2011. La thèse essentielle de ce livre veut rompre avec la tradition « récitante » du Coran, cette œuvre divine, pour la remplacer par une lecture enrichissante, plurielle, celle qui nourrit l'âme et l'esprit et aide à mieux comprendre les paroles de Dieu et percer les secrets de la religion, de l'homme, de l'univers. Bref, pour Youssef Seddik, il faut d'abord impérativement bien lire le Coran, notamment à la lumière de l'époque où nous vivons. En outre, l'auteur préconise le retour aux circonstances de la Révélation ( Asbab Ennouzoul ) pour mieux comprendre le Coran, le sens de ses mots, de ses versets et de l'ensemble de la parole de Dieu. Il ne s'agit pas dans l'intention de l'auteur de proposer une autre version du Coran.


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