L'ambassadeur de la Tunisie au Soudan a été d'une grande sollicitude à l'égard de la délégation sfaxienne à Khartoum. Il a assisté au match de notre représentant contre El Merrikh. Après la victoire il a tenu avec ses collaborateurs à féliciter Slaheddine Zahaf et les dirigeants sfaxiens présents au stade de Oum Dourman. •Le CSS et la délégation "Noir et Blanc" furent entourés d'un imposant dispositif de sécurité. A chaque déplacement surtout le jour du match les deux bus transportant les Sfaxiens, journalistes compris bénéficièrent d'une protection rapprochée assurée par imposant service d'ordre. •A leur entrée sur la pelouse, les joueurs sfaxiens ont été pris sous les feux d'artifice que leur adressait, sans relâche , durant dix bonnes minutes un public soudanais en ébullition et déchaîné. Il a fallu l'intervention énergique du commissaire du match le Rwandais Celestin Muzabyana pour que cesse ce manège itimidant. •Le public du stade "Red Castel" d'Oum Dourman a été néanmoins fort respectueux quand l'orchestre de l'armée soudanaise a joué l'hymne national tunisien. •Les prix des billets d'accès au stade Red Castel étaient fort excessifs pour le public soudanais compte tenu surtout du niveau de vie de la majorité des citoyens de ce pays frère. Les organisateurs ont fixé leur prix à l'équivalent de 60D (tribune d'honneur), 40D (tribunes) et 8D (pelouses) •Malgré les prix affichés, le stade a été pris d'assaut des heures avant le coup d'envoi du match par une marée humaine. Deux heures avant le début, il n'y avait plus une place vide. Mieux encore plusieurs milliers de supporters n'ayant pu se procurer les billets d'accès ont dû rebrousser chemin la mort dans l'âme, et suivre le match retransmis en direct par la chaîne terrestre soudanaise. •L'entraîneur d'El Merrikh, l'Allemand Otto Pfister qui a entraîné le CSSfaxien au cours de la saison 2002-2003 a eu avant le match un court entretien bien cordial avec les journalistes présents au Soudan dont il s'est souvenu un à un se rappelant même du nom de quelques-uns d'entre eux. Otto Pfister a noté qu'il garde de notre pays un excellent souvenir. •Le technicien allemand a été violemment pris à partie après le match par un groupe de supporters qui ont failli l'agresser dans les vestiaires n'eut été l'énergique intervention des dirigeants du club présents sur les lieux. Otto Pfister jovial d'habitude affichait une mine livide. Il a refusé de faire des déclarations à la presse avant de revenir sur sa décision après la démarche effectuée par le commissaire du match à cet effet. La lourde défaite d'El Merrikh a toutes les chances de sceller le divorce avec Otto Pfister. Celui-ci d'ailleurs a quitté dans la nuit même la capitale soudanaise pour le Cameroun où il devrait discuter l'offre qu'a lui faite la fédération camerounaise pour entraîner "Les Lions Indomptables" •L'imposant cortège du CSS se dirigeant après le match vers l'aéroport a été salué tout le long de son parcours par des milliers de Soudanais, depuis Oum Dourman, le fief d'El Merrikh. Cette attitude illustre parfaitement l'esprit fair play des Soudanais et ce malgré la grande passion qu'ils vouent au football. •Le stade "Red Castel" d'Oum Dourman est la propriété du club El Merrikh . Ce stade est un élément seulement d'un complexe comprenant un grand bâtiment administratif, un hôtel, des salles d'expositions des trophées glanés et des boutiques de vente d'articles divers frappés à l'effigie du club. Nous apprenons que ce club l'un des plus riches du continent qui dispose de son propre journal (un quotidien sportif portant le nom "El Merrikh) inaugurera dans les tous prochains jours sa chaîne de TV privée. •L'avion spécial du CSS a décollé de l'aéroport de Khartoum à peu près vers minuit (H.T) et a atterri à l'aérodrome de Sfax-Thyna à quatre heures du matin. Malgré l'heure très matinale, la délégation du CSS a été accueillie à son arrivée par une foule de supporters (une centaine) des plus enthousiastes. •Le voyage du CSS au Soudan a été de bout en bout d'une impeccable organisation et ce, grâce à Fakhri Yaïch le responsable chargé de la coordination et de l'organisation qui n'a rien laissé au hasard.