Une 23ème journée marquée par une série de dérapages un peu partout sur nos terrains de football. Dérapages qui laissent augurer une fin de saison à l'issue incertaine. Responsables de clubs et arbitres continuant à semer le doute dans les esprits. Oyons. Un penalty accordé à Sfax par l'arbitre Mohamed Amine Ben Naceur deux minutes après les cinq minutes de récupération penalty certes légitime mais synonyme de victoire, deux autres accordés à Ben Guerdane par l'arbitre Rochdi Guezguez dont le dernier après le temps réglementaire, un autre arbitre Maher Hamouda qui raccourcit de quatre minutes le match entre l'O. Sidi Bouzid et l'Etoile SS pour éviter à l'équipe locale un éventuel huis clos. Dérives commises par des hommes en « noir » à des desseins que nous aimerions connaître même si elles n'échappent à personne. Une 23ème journée riche en buts : 20 marqués en dépit du nul blanc du stade du Bardo, pas moins de six penalties sanctionnant des fautes plus ou moins évidentes. Outre la décision émanant des responsables d'El Gawafel de se retirer du championnat et l'énième limogeage de l'entraîneur Samir Jouili. Pour être riche en émotions et en dérapages, la 23ème journée le fut bel et bien. Histoire de penalties Autre victime de marque de cette même étape du championnat : l'Espérance ST, tenue en échec samedi dernier par le Stade Tunisien. Résultat des courses : six points de retard sur le Club Safxien leader provisoire et quatre sur l'Etoile SS en attendant la mise à jour du calendrier de demain. Les « Sang et Or » ne doivent s'en prendre qu'à eux-mêmes pour n'être pas parvenus à battre un ensemble stadiste qui joue son maintien en ligue 1. La leçon du scénario vécu contre l'ES. Zarzis à El Menzah le 30 décembre dernier n'a pas été retenu. Le Club Sfaxien ne semble pas disposé à lâcher prise. N'empêche les conditions qui ont marqué sa onzième victoire d'affilée mais les faits sont là. Cette victoire est néanmoins méritée rien qu'au vu de la pression continue mise sur une JS. Kairouannaise venue avec l'intention de ramener un point de son déplacement à Sfax. Toujours est-il que ses joueurs sont passés à côté de l'exploit, sauf que l'arbitre Mohamed Amine Ben Naceur en a décidé autrement. L'Etoile SS est toujours là, invaincue depuis son unique défaite de la saison lors de la journée d'ouverture de la compétition le...13 septembre dernier. Surmontant les retombées de leur élimination de la ligue africaine des clubs champions, les co-équipiers de Balbouli sont allés ramener trois précieux points de leur déplacement à Sidi Bouzid. Une victoire remportée de justesse grâce au penalty, là également, transformé en fin de match par Lahmar. La «révolte» de l'ASK La meilleure affaire de la journée nous est venue de Kasserine où l'Avenir local a réussi l'exploit de convertir une défaite, visiblement consommée, en victoire. En effet, les protégés de Tarek Thabet sont parvenus, non seulement à remonter deux buts concédés en première mi-temps devant le Stade Gabésien, mais à réussir le hold up dans les dernières secondes du match. Une victoire qui n'explique pas la démission en bloc du comité directeur du club local pour avoir été pris à partie par le public local. L'AS. Kasserine revient à la hauteur d'EGS. Gafsa battu en déplacement par le Club Africain. Une défaite logique vu les forces en présence mais non provoquée par l'arbitre Harrouch comme le soutiennent les accompagnateurs de l'équipe gafsienne qui a réagi en annonçant sa décision de quitter le championnat !!! Quatre équipes dans la zone rouge Les positions n'ont pratiquement pas changé en bas du classement général. En attendant de rencontrer l'Etoile demain à Sousse, le Stade Tunisien ne compte qu'un petit point d'avance sur le duo composé par El Gawafel et l'AS. Kasserine mais trois points de retard sur le Stade Gabésien et quatre sur le CS. d'Hammam-lif. Cinq équipes dont la situation reste préoccupante en cette fin de championnat. Bien que jouant à domicile, l'équipe de Moïne Chaabani n'a pu mettre un terme à sa série de contre performances en accueillant l'AS. Marsa. Un point précieux ramené par les banlieusards du nord de la catitale mais qui n'arrange point les affaires des ceux du sud acculés à réagir dans les toutes prochaines journées.