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Entre : « Guerre » …et… « Réconciliation » : Paradoxe.., ou, plutôt, pragmatisme tunisien ?..
Publié dans L'expert le 28 - 09 - 2017

*Quels sont les champs de bataille pour le Gouvernement de guerre? …. .
*Craintes pour la transition démocratique en Tunisie après le vote de la loi sur la corruption
* Une amertume sur les réseaux sociaux qui considèrent que c'et une forme de blanchissement de la corruption
-Transparency International a appelé au retrait de la loi sur la réconciliation.
–Les avocats expriment leur rejet de la loi de la réconciliation nationale
– L'UTICA approuve l'adoption de la loi de la réconciliation
*Le volet économique a constitué presque l'essentiel du discours du Chef du gouvernement
*Quels sont les 4 objectifs de Youssef Chahed ?.. Un nouveau modèle de développement ?…
*Des citoyens désabusés : l'inflation poursuit son escalade et menace de plus en plus le climat social
Analyse :
Après six années de "post révolution" la Tunisie va de plus en plus mal, pour ne pas dire agonise à "feux doux". Et pour cause rien ne plus : crise de gouvernance, l'économie régresse, la finance se détériore, le social en pleine ébullition, le syndicalisme à outrance, corporatisme exagéré, la corruption bat son plein, la contrebande sévit, et sur la scène politique c'est la déroute totale, avec des partis politiques dans le chaos.
Suite à quoi le pays est à la limite ingouvernable dans des conditions normales. Il faut donc d'ores et déjà un "Gouvernement de guerre", pour parer à ces défis.
Par ailleurs, dans la même semaine , une loi contre la corruption adoptée par le Parlement. A créé un débat houleux à l'Assemblée.. S'agit-til d'un paradoxe : guerre ou réconciliation??..
Des franges de la société civile et de l'opposition ont exprimé leur vive inquiétude pour la transition démocratique : l'adoption d'une loi risque de perpétuer l'ancien régime.. « l'ancien régime livre ses dernières batailles » .. Environ 2.000 hauts fonctionnaires « qui n'ont touché aucun pot-de-vin » sont concernés…
Une amertume sur les réseaux suscitant qui considèrent que c'est une forme de « blanchissement de la corruption » ..des craintes, même pour la transition démocratique en Tunisie.
Gouvernement de guerre : quels champs de batailles
stratégique pour le pays ?…
Une "logique de guerre" est mise en place, qui aura pour mission de préparer le peuple tunisien, à combattre et vaincre nos ennemis sur plusieurs fronts, à endiguer toutes les formes de terrorismes et pas seulement la terrorismes armé, le chômage, la pauvreté et les écarts entre les régions.
C'est la logique du bien contre le mal. Mais pas seulement, avec des pratiques exceptionnelles… . Quand on parle de guerre , quels sont les aspects de cette guerre ?…:
– Terrorisme armé : Ceux qui cachent, portent ou utilisent des armes pour menacer tuer ou tentent de renverser le pouvoir. Eradiquer les quelques centaines de terroristes armés, vivants parmi nous, en montagnes ou dans des centaines de cellules dormantes à travers le pays. Les terroristes de retour au pays venant de zones de guerre, doivent être neutralisés voire emprisonnés de suite.
– Terrorisme économique : Ceux qui d'une manière ou une autre entravent la bonne marche de l'économie tunisienne, via les grèves répétées et non autorisées, sit-in, lock-out ou toutes autres formes. Ceci concerne surtout les secteurs stratégiques : phosphates, pétrole, gaz, ciment et autres. Engager la guerre aussi contre les barons de la contrebande, et la corruption petite et grande, sachant que ces maux sournois à eux seuls représentent 60% du PIB. Ce genre de terrorisme est pire que le terrorisme armé. Faut appliquer de lourdes sanctions pour ces délits.
– Terrorisme social : ceux qui, par leurs paroles ou actes, perturbent le climat social, en empêchant la libre circulation des citoyens, des biens et autres, qui entravent la bonne marche du pays. Ceci concerne les blocages par des jeunes désœuvrés, malintentionnés ou pas, des usines, des routes, voises ferrées, administrations, universités, écoles ou autres, et cela pour mille et une raisons. L'exemple phare c'est l'arrêt de production qui perdure depuis des années, du phosphate de la "SPG" de Gafsa avec des pertes pures à ce jour de 5 milliards de dinars. C'est une forme grave de terrorisme.
– Terrorisme culturel : Ceux qui, par leurs doctrines, apparences, paroles et actes forcent les gens d'une manière ou d'une autre, à penser et faire comme eux, et à changer leurs habitudes . C'est une grave atteinte à la liberté. Je considère que les 30.000 Tunisiens porteurs de cette doctrine rétrograde doivent être neutralisés de suite. Leur passage à l'acte de l'utilisation d'armes de guerre peut se faire spontanément, et donc à tout moment se métamorphoser en terroristes tueurs.
– Terrorisme religieux : Ceux qui te forcent à changer ton Islam local séculaire, modéré, sunnite et malékite. Ceux aussi qui t'imposent la pratique du wahabisme, chiisme ou toutes autres religions. Il faut sanctionner sévèrement le takfir, interdire le port du niqab, car il peut être utilisé aussi comme "arme de guerre", pour le camouflage des terroristes extrémistes. Il faut exercer un contrôle serré et sans relâche des mosquées et des prêches, et appliquer sévèrement la loi contre eux, sans aucune pitié.
– Terrorisme syndical : Ceux qui portent atteinte à la liberté de travail, et qui obligent l'Etat à répondre à leurs exigences outre mesure, et sans rapport aucun avec la situation et les possibilités du pays. C'est absurde car les frais de fonctionnements administratifs, sous les contraintes syndicales, ont doublés en 5 ans, pour représenter à ce jour environ 18 milliards de dinars, soit 66% du budget de l'Etat 2016.
– Terrorisme médiatique : Ceux des TV, radios, presse écrite et certains journalistes, qui font l'apologie en public du terrorisme takfiriste chez nous. Ces appels sont surtout utilisés pour le recrutement de pseudos jihadistes dans le pays et à l'étranger, en Syrie, Irak ,Libye et autres. C'est criminel. Il faut appliquer sévèrement la loi en vigueur, sachant que la liberté d'expression n'a rien à avoir avec cela.
– Terrorisme numérique : Celui véhiculé par des milliers de sites web, pages Facebook, Tweeter, et autres réseaux sociaux. C'est un dangereux complément du terrorisme médiatique qui touche des millions de jeunes tunisiens. Mon pays est devenu pionnier pour l'export des terroristes, et le web en est le principal responsable, pour les "accrocher" et les recruter. Mettre en place des contrôleurs qualifiés pour verrouiller le système. Fortes sanctions pour les délits, via la justice.
– Terrorisme politique et associatif : S'effectue via les pseudos partis politiques à connotation religieuse, qui font l'apologie de l'extrémisme religieux et obscurantisme, depuis 2011. Faut effacer cette dangereuse tare de notre paysage, et emprisonner les milliers de coupables. Réviser la loi en vigueur pour les partis politiques et les associations, avec plus de rigueur et de fortes sanctions.
– Terrorisme administratif : Existe parmi le 1/2 million de fonctionnaires de trop, qui ruinent le pays par leurs charges financières de gestions, salaires, voitures, bons d'essence, tickets restaurants, amicales et autres avantages. Sans rien apporter de plus value au pays, avec absentéisme et autres malversations, en plus corrompus jusqu'aux os pour la plus-part. Révision obligée, au cas par cas, de tous les recrutements administratifs des bénéficiaires de l'amnistie générale de mars 2011. Faut assainir nos administrations d'une main de fer. Punir fermement les délits.
– Terrorisme parlementaire : applicable aux élus du Parlement l'ARP, avec leurs taux élevés d'absentéisme, manque de sérieux, nonchalance et corruption. Avec des projets lois organiques dans les tiroirs, en retard de plusieurs années, pour compléter la mise en place des instances constitutionnelles, essentielles pour la naissance d'une réelle démocratie chez nous. Faut ménager ces parlementaires, pour augmenter la cadence de l'adoption des lois, surtout que leurs coûts pour le contribuable, d'un jour de travail, sont de 130.000 dinars !
– Terrorisme corporatiste : relatif aux syndicats, Conseils de l'ordre, et autres amicales corporatistes, de professions libérales ou fonctionnaires, telles que médecins, architectes, ingénieurs, entrepreneurs, juges, avocats ou autres, qui passent leurs intérêts personnels avant l'intérêt général.
Une loi controversée : le processus démocratique en danger ??…
« Un parfum d'ancien régime » ??.. .Que cela signifie-t-il ??.. Il s'agit vraiment d'une guerre contre la corruption, ou ce ne sont que de simples slogans… Ce qui est bizarre, c'est que dans la même semaine de l'installation du gouvernement de guerre, le Parlement a adopté un projet de loi sur la corruption, malgré la virulente opposition de plusieurs députés.
Cette loi controversée qui suscite beaucoup de polémique… divise-t- elle les Tunisiens? . Les manifestations ont éclaté dans différentes régions.
Pour certains, la loi de réconciliation, c'est l'image d'une Tunisie en voie de réconciliation, tournée vers l'avenir, pour une Tunisie démocratique et prospère…La Tunisie a besoin de réconciliation, consensus et unité nationale,.. Cette initiative est justifiée par la volonté de « libérer les énergies dans l'administration tunisienne, faire relancer l'économie et encourager les projets de développement suspendus en raison du faible rendement des fonctionnaires publics. La réconciliation peut aider à refermer les plaies et à ériger des ponts au-dessus des fossés qui séparent les Tunisiens pour qu'ils œuvrent ensemble au redressement de leur pays. « Tout le monde peut enfin apporter sa contribution ».
Pour l'opposition : « la loi de réconciliation économique et financière est une loi qui sert des intérêts (particuliers) et vise à contourner la révolution et la justice transitionnelle ainsi qu'à blanchir et protéger la corruption ».

Pour les réseaux sociaux, les réactions ne manquent pas, certains internautes qualifiant cette adoption d'un «recul au niveau de la transition démocratique. « l'ancien régime livre ses dernières batailles ».
-Transparency International a appelé au retrait de la loi sur la réconciliation.
–Les avocats expriment leur rejet de la loi de la réconciliation nationale
– Quant à L'UTICA; elle a approuvé l'adoption de la loi de la réconciliation
Mais :
Que dit la loi sur la réconciliation adoptée hier à l'ARP ? : Le projet de loi sur la réconciliation administrative contient dans son intégralité 8 articles qui ont été adoptés:
-Le premier article relatif aux motifs économiques de la promulgation de ce projet de loi et son rôle dans la libération de l'initiative de l'administration et dans la réalisation de la réconciliation nationale, a été adopté par 116 voix, 8 contre et une seule abstention.
-Le deuxième article a été adopté par 117 voix face à 8 voix contre et une seule abstention. Il fait exception des fonctionnaires publics et fonctionnaires assimilés des peines pénales dans les cas où l'infraction porte sur des bénéfices à autrui et à condition que le fonctionnaire n'y a pas tiré de bénéfice personnel.
-L'article 3 du projet de loi a obtenu l'aval de 120 députés et rejeté par 8 autres, contre une seule abstention. Il stipule que les fonctionnaires publics et assimilés bénéficieront d'une amnistie générale. Il stipule d'autre part que l'amnistie englobe également les montants de dédommagements moral et matériel.
-L'article 5 a été adopté par 119 voix, 8 contre et 1 abstention et porte sur la juridiction de recours en cas de litige sur la mise en vigueur de cette loi et la composition de l'instance judicaire habilitée à examiner les recours.
-L'article 6 qui complète l'article précédent, qui porte sur la suspension de l'examen de l'amnistie en attendant les recours, a été adopté par 118 voix, 8 contre et 1 abstention. Les articles 7 et 8 ont été adoptés par 120 voix, 8 contre et 1 abstention.
Selon cet article « si le bénéficiaire de l'amnistie a sciemment caché la vérité ou n'a pas déclaré tout ce qu'il a acquis illégalement, il sera poursuivi ou puni ».
Le dernier article 8 du projet de loi énonce que « les dispositions de cette loi couvrent toute la période du 1er juillet 1955 au 14 janvier 2011″.
Quels sont les nouveaux objectifs chiffrés de Youssef Chahed?
– Relance économique : Croissance économique, déficit budgétaire, endettement, chômage,..., le Premier ministre tunisien Youssef Chahed promet un retour à la normale à l'horizon 2020. Il avance des objectifs chiffrés à atteindre :
« Afin de dépasser la situation difficile actuelle, ce gouvernement sera jusqu'en 2020, un gouvernement de guerre contre le terrorisme, et la corruption, un gouvernement qui œuvre pour le développement pour lutter contre le chômage et les disparités régionales…. ».
Pour la réalisation de ces objectifs, le chef du gouvernement tunisien a annoncé toute une série de mesures dont des réformes structurelles qui permettront à l'économie de redécoller et donc de satisfaire les doléances sociales, ainsi que de réduire les disparités territoriales à travers l'atteinte d'une croissance inclusive à l'horizon 2020.
Selon Youssef Chahed : Le programme gouvernemental procédera au changement du système du développement» à travers de nouvelles mesures qui seront prochainement introduites pour booster l'économie. Des mesures pour l'essentiel déjà connues, puisque convenues avec le FMI qui soutient le pays pour sortir de la conjoncture à travers une assistance financière, mais dont Chahed a promis d'accélérer la mise en œuvre.
Le programme économique du nouveau gouvernement : s'articule en plusieurs axes, avec en priorité la maîtrise de la masse salariale à 12,5% en 2020 contre 14% actuellement, la stabilisation de l'inflation autour de 3%, la réduction sur la même période du déficit budgétaire de 7% à 3% ainsi que le maintien du niveau d'endettement du pays à 70%, son niveau actuel.
Youssef Chahed s'engage à faire de son second gouvernement «un gouvernement d'action» et pour atteindre les objectifs qu'il s'est fixés, il a promis de rehausser le rythme annuel moyen de croissance du PIB de 5% à l'horizon 2020, de réduire le taux de chômage de 3 points, c'est-à-dire de 15% actuellement à 12%, ainsi que de réduire le déficit commercial.
Pour ce faire, et en plus de mesures ciblées comme la lutte contre la corruption, la fin des recrutements massifs ou la lutte contre la contrebande, le gouvernement a promis plus de justice fiscale et sociale. Dans la foulée, il s'est engagé à intensifier les investissements et à accorder plus de soutien aux caisses sociales.
L'inflation poursuit son escalade et menace le climat social : Des citoyens désabusés

Le déficit de la balance commerciale se creuse.., Selon l'Institut national des statistiques, le déficit commercial a, jusqu'à la fin du mois d'août 2017, augmenté pour atteindre un niveau de 5,10068 millions de dinars contre 5,88253 millions de dinars durant la même période en 2016.
Le taux de couverture des importations par les exportations a connu un léger recul par rapport à la même période en 2016 de 2,69% à 5, 68%.
Selon les observateurs, la dépréciation du dinar a favorisé la hausse des coûts de l'importation, de la production et de la distribution des marchandises importées, précisant que le consommateur tunisien est le premier à en pâtir.
Le glissement du dinar a eu un impact sur plusieurs secteurs et produits dont une bonne partie est importée.
L'augmentation de l'inflation favorisera la croissance des importations, la baisse des exportations soit le déficit de la balance commerciale, l'aggravation de la contrebande et du commerce parallèle et partant de là, une perte de la compétitivité aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays.
La hausse de l'inflation aura donc un impact négatif sur le pouvoir d'achat du citoyen, augmentera les problèmes des ménages, engendrera une crise avec la succession des grèves et le blocage de la production et favorisera également la hausse des dettes des grandes entreprises qui seront obligées de rembourser leurs dettes en devises. C'est une dépression capable d'engendrer beaucoup de suicides et de méfaits dans la population fragilisée. Décidément, il y a d'énormes défis devant le Gouvernement Chahed II.


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