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Comment retracer l'avenir de Nos villes
Publié dans L'expert le 03 - 05 - 2018


A quand une ville durable écologique
Tunis a atteint la taille d'une métropole en 2005. Les huit communes du Grand Tunis représentent 11% de la superficie de la capitale, abritant 40% de la population de la métropole dans son ensemble.
L'Ariana compte 17 communes, soit 18% de la superficie totale de la métropole et 22% de la population ; Ben Arous comprend 13 communes et représente 26% de la superficie régionale; la Manouba comprend 10 communes – 44% de la superficie globale et 15% de la population.
la banlieue nord (Sidi Bou Saïd, Carthage et La Marsa) constitue un ensemble extrêmement important. Pour ce qui est du littoral sud (Mégrine, Hammam-lif et Ezzahra), il existe une urbanisation littorale très étendue. Dans le même contexte, 15 communes rurales sont en cours d'urbanisation et quatre communes urbaines ont été créées en 2016.
Les communes en question ont une grande diversité. Le nombre des habitants du Grand Tunis atteindra les 3 millions. "En 30 ans la population sur le Grand Tunis a augmenté de plus d'un million (1984-2014) et dans les prochaines vingt années le Grand Tunis verra l'ajout de 860 mille autres habitants".
Et d'indiquer que d'après les statistiques, la migration interne vers Tunis attire encore des habitants. Toutefois, le grand Tunis est cerné par des bidons villes et la ségrégation sociale est tout fait claire regrette-t-il. Deux problèmes auxquels il faut s'attaquer à savoir : la dégradation du patrimoine et la gestion des propriétés des étrangers.
Le transport : source intarissable de problèmes à Tunis
Le grand Tunis présente plusieurs problématiques à l'instar de l'accessibilité et des lacunes du transport. L'agglomération s'organise tant bien que mal, depuis des décennies, pour améliorer progressivement sa desserte en transport.
D'après les indicateurs présentés, il semble qu'un effort louable a été déployé en matière de transport. En effet, 206 lignes et 1050 véhicules existent pour couvrir les besoins en transport. Cependant « on constate encore de nombreuses lacunes en matière de transport intra-quartiers ».
La construction d'un métro léger, commencé en 1985 et dont le réseau a atteint 82 km, TGM compris, la Transtu qui gère 2 réseaux transportant 460 millions de passagers par an et le projet RFR sont les projets les plus marquants en matière de transport urbain.
Les transports publics restent le parent pauvre du système d'échanges (gares station et opérateurs) et de regretter le fait que les lacunes sont compensées par un système de taxis collectifs individuels et collectifs caractérisés par une grande confusion où dominent les comportements informels.
Le Code des collectivités locales reste, apparemment, silencieux sur les mécanismes de jouissance de ces compétences en articulation avec l'administration sectorielle : il ne précise pas le rôle de chacun.
Des spécialistes dont Adnen Hayder assurent qu'opposer métropole et développement régional est une bataille d'arrière- garde, qui prend la révolution comme justification. Pour lui, ce sont deux aspects différents du développement mais ils sont complémentaires et s'enrichissent mutuellement, « Tunis ne peut pas se développer sans l'apport des régions et inversement ».
Les villes doivent être construites, aménagées et gérées sur une base consensuelle associant l'Etat et les collectivités territoriales et les opérateurs.
La réalisation des projets urbains, d'équipement et de transport doit procéder de décisions et de réalisations partagées. L'Etat ne peut plus et ne doit plus mener de projets comme par le passé « maintenant, c'est le rôle du PPP ».
La planification urbaine en Tunisie a dépassé, aujourd'hui, les moyens de l'Etat,
ce qui explique l'apparition de difficultés à maîtriser les effets de la
croissance urbaine (lutte contre l'habitat anarchique, l'économie informelle et
la dégradation de l'environnement ...),
l'Etat tunisien, qui restera "l'acteur principal dans la planification urbaine",
est à associer et impliquer la société civile, dans la solution des problèmes
inhérents à cette question.
Les villes tunisiennes ont connu, depuis plusieurs années, une croissance
démographique très rapide et les 2/3 de la population y vivent.
L'urbanisation a favorisé une croissance économique soutenue dans le pays, sauf que cette croissance était plus importante dans les villes du littoral qui affichent aujourd'hui les meilleures performances au détriment des villes de l'intérieur (régions de l'ouest, du sud et du sud-est).
D'après lui, la Tunisie devra maintenir la croissance dans les villes du
littoral, tout en tenant compte des besoins d'accompagnement de ces villes, et s'intéresser en même temps, à l'investissement dans les villes de l'intérieur, à travers la mise en place des infrastructures nécessaires qui y manquent.
L'urbanisation a favorisé une croissance démographique rapide et un exode rural continu qui a crée le problème de renouvellement des élites économiques et même politiques dans ces régions. Ceci a "affecté l'économie, influé sur ses performances, entraîné la stagnation de l'activité économique et son recul dans les régions intérieures".
"Les villes tunisiennes sont soumises à des pressions environnementales de plus en plus fortes, à savoir la dégradation des zones urbaines, des zones agricoles et du paysage, la pollution de l'environnement, les problèmes d'assainissement des eaux usées et de traitement des déchets".
Dans ce contexte, on est dans l'impératif d'apporter les instruments et politiques appropriés pour une bonne planification urbaine, appelant à introduire un nouvel axe dans les politiques d'urbanisation déjà
instituées, celui du «marketing du territoire», qui consiste à engager les
villes dans une dynamique d'attraction des investisseurs, dans la mesure ou
chaque ville met en exergue ses atouts pour créer de la valeur ajoutée dans sa région.
Il s'agit également de ne pas se limiter aux problèmes d'approvisionnement en eau et en électricité, qui était la principale priorité accordée par l'Etat et
de s'orienter vers la solution des problèmes de collecte et de recyclage des
déchets et des autres problèmes environnementaux.
Ce séminaire est organisé conjointement par la fondation Friedrich Ebert,
l'association des tunisiens diplômés de l'université technique de Berlin et
l'université technique de Berlin
Projet Tunis bay...enfin !
"On est en train de créer une ville en plein milieu de Tunis avec tous les éléments nécessaires"

Longtemps attendue, cette ville intégrée développée par le groupe Gulf Financial Harbour commence à faire son nid à la limite de la banlieue nord de Tunis, sur la commune de Raoued plage.
S'étendant sur une zone de plus de 523 hectares, cette ville intégrée comporte un centre financier incluant un centre international du commerce, un parcours de Golf avec une composante résidentielle et une résidence hôtelière, une marina et un port de plaisance, un centre commercial avec de nombreux loisirs, une plage, un centre ville situé entre la plage et le Golf, un centre universitaire comprenant un parc technologique et de nombreuses résidences situées autour de ces pôles.
Un Golf au centre du projet
En plein cœur de cette ville intégrée, le golf développée par le groupe Alliance, partenaire de GFH, fait figure d'axe central de ce projet.
En effet, en plus des 80 hectares, du parcours de 18 trous, et du Club House, le Golf, dessiné par l'architecte français Michel Gayon, abritera une résidence hôtelière.
Située en plein milieu du Golf, celle-ci comptera 120 unités.
Le but est de devenir la référence du Golf Résidentiel touristique annoncent le groupe franco-tunisien Alliance, partie intégrante du projet Tunisia Bay Alliance Golf Project avec la filiale du Gulf Financial Harbour.
Selon le groupe à l'origine du projet, la résidence golfique répond à "une attente internationale et locale" avec son practice et une zone d'entrainement.

Une lueur de possible ..Une nouvelle ville voit le jour..
La Tunis Bay comptera également son quartier résidentiel. Avec près de 500 villas, situés en bordure du Golf, celles-ci se distinguent entre villas isolées avec vue directe sur le Golf et des villas jumelées situées au second plan mais ayant vue sur le Golf. Pour le moment, 127 villas correspondant à la phase 1 du projet sont déjà prêtes. Au total, cette "nouvelle ville" est capable de loger jusqu'à 107.000 personnes et d'accueillir jusqu'à 67.000 visiteurs/jour.
À quelques encablures et tout autour du Golf, se situera le centre universitaire doté d'un parc technologique mais également le centre commercial et le centre financier.
Le centre commercial s'étendra sur une surface de 100.000 mètres carrés.
Le centre universitaire sera "plus dans le style d'un campus américain" affirme Zied Jouini. Celui-ci sera créé sur 26 hectares et comptera 3 hôtels, un ressort et deux business hôtels.
Le centre financier a quant à lui été étudié "pour devenir un hub financier pour la zone de Tunis et la région".
Concernant la Marina, elle s'étendra sur 36 hectares de plan d'eau, suffisant pour accueillir un port de plaisance et près de 850 anneaux.
"On est en train de créer une ville en plein milieu de Tunis avec tous les éléments nécessaires" affirme t on.
Une Ville écologique est elle localement réalisable !

Le recensement mondial ainsi que celui réalisé en Tunisie (2014) montre que 70% de la population réside dans les villes, ce chiffre est appelé vers la hausse et on prévoit 80 % à l'horizon de 2030, d'où l'intérêt accordé à la gestion de la ville communément appelée entre autre ruche, fourmillère, forêt, est constituée par 3 éléments essentiels qui la composent
1. L'être humain autour de qui tout converge, pour son bien être sanitaire vital et vécu citoyen, La santé du corps à travers l'alimentation bio (pesticide, ONG, congelé ?) et l'habillement (vêtements et ustensiles à base de matériaux lourds)
2. Les bâtiments l'habitabilité de l'intérieur vécu qui repose sur l'aération (l'air est 5 x plus mauvais donc nocif voir dangereux que celui de l'extérieur), l'ensoleillement (basé sue l'architecture bioclimatique) et la gestion du réseau d'assainissement, (3 conditions qui ont instaurés la réglementation urbaine dans le monde) sans oublier l'importance de la constitution chimique des matériaux de construction ou de décor ainsi que les outils utilitaires.
3. La rue et la place publique (le domaine public communal ou de l'Etat) qui se matérialise par :
* Le trottoir : important pour son intérêt utilitaire et fonctionnel, son embellissement (les façades des immeubles et constructions entrent en compte, ainsi que les affiches publicitaires et les banderoles), son mobilier urbain (poteaux d'éclairage public, de publicités, arbres d'alignement), sa propreté (gestion de la collecte des déchets)
* La chaussé : importante aussi par la circulation véhiculaire et du site propre
* L'infrastructure sous terraine : les réseaux divers : les conduites d'eau, d'électricité, de gaz, de télécommunication, et d'assainissement.
L'architecte et formateur et universitaire Habib mhenni insiste sur la diversité d aspects et dimensions de la ville dans loptique de lecologie.
ville urbaine
La population Tunisienne d'après le recensement de 2014 à atteint 11 millions environ, dont 70% résident dans les villes. En Tunisie on compte près de 400 villes municipalités, (6 au gouvernorat de Tozeur et 31 à Monastir) ; ces villes ont-elles toutes, suivi la procédure adéquate et célérité requise des études urbaines (pour l'élaboration des schémas directeurs d'urbanisme ou de PAU ou de PAD ou de lotissement) à savoir :
* La géographie naturelle du site urbain
* L'infrastructure de l'Etat
* Les équipements mobiliers publics et mobiles en communs
Pour en définitive se demander : Le Tunisien aime-t-il sa ville ?
A une certaine époque nos grands pères ne connaissaient pas le mouvement écologique, mais ils vivaient chaque jour de la vie dans le respect de l'environnement.
Les villes les plus agréables à vivre : Dans le monde, les villes sont nombreuses à vouloir détenir le titre de cité la plus agréable à vivre. Depuis plusieurs années, The Economist Intelligence Unit, établit un classement autour de cinq critères : la stabilité, la santé, la culture et l'environnement, l'éducation et les infrastructures
L'année 2015 marquée par le retour des pics d'ozone : L'année 2015 se démarque des précédentes par un retour de la pollution à l'ozone en France notamment lors de l'épisode caniculaire de début juillet. La pollution au dioxyde d'azote et aux particules reste problématique.

Eco-quartier écologiques :
Si mhenni nous en parle, Sachant que le choix d'une ville est souvent déterminé par un travail, ou des impératifs familiaux, mais choisir son lieux de vie (logement écologique) peut avoir un fort impact sur la qualité de vie et les dépenses qui y sont liées ; le prix du loyer, les dépenses énergétiques et de carburants pour les déplacements, peuvent grever le budget au-delà des prévisions. Pour choisir son logement durable et écologique, il est recommandé de choisir
1. Un logement de la taille du foyer et au besoin (inutile de choisir un appartement de 300 m2 lorsqu'on est seul)
2. Le transport en commun: 15% du budget des ménages est consacré à la voiture, et plus le lieu de travail est éloigné plus ce budget augmente, donc pertinence de choisir le lieu de résidence qui dessert les lieux fréquentés régulièrement (travail, école, crèche)
3. Chercher les commerces de proximité: faire ses courses à pied ou à vélo (éviter de prendre la voiture pour acheter une baguette)
4. Renseignement sur les dépenses énergétiques (diagnostic de performance énergétique devrait être une obligation par la loi qui donnera un classement tel que sur les réfrigérateurs)
5. Privilégier les espaces verts proches: la végétation en plus de son rôle d'embellissement participe à la qualité de vie globale ; les plantes régularisent la chaleur en été et absorbent certaines pollutions et poussières.
Pour la réhabilitation, Se concentrer sur les quartiers présentant « les dysfonctionnements urbains les plus importants ». Parmi les quartiers les plus pauvres, il faut localiser ceux « où il y a une souffrance due à une infrastructure en mauvais état.

Donc à quoi ressemblerai La ville écologique environnementale durable de demain
Le programme « ville de demain » devrait selon Mhenni favoriser l'émergence d'une nouvelle façon de concevoir, de construire et de gérer la ville portée dans le cadre d la démarche « Eco-Cité » ; l'Etat devrait accompagner les acteurs publics et privés dans leur initiatives pour préserver l'environnement et la qualité de vie des habitants, à travers des actions « correctives » sur le territoire et un programme d'avenir ayant relation avec :
* La recherche et sa valorisation
* Le développement durable
* La santé et les biotechnologies
Les villes sont-elles mobilisées dans la lutte contre le changement climatique ?
De nouvelles normes mondiales pour un développement urbain durable
197 pays ont adopté le nouvel Agenda urbain de l'ONU qui établit des normes mondiales, non contraignantes, pour les politiques de logement et de développement urbain durables à l'horizon 2030.
Amélioration de la qualité de l'air, diminution des nuisances sonores, environnement plus sécurisé et moins stressant, réappropriation de l'espace public, des commerçants plus visibles et accessibles
En plus du citoyen, on s interesse aux constructions et mhenni de lancer un appel :
Inventons ensemble la « carte vitale du logement »
* outil de mutualisation et de suivi dynamique de l'ensemble des informations concernant un même bâtiment (mais cette appellation n'est pas figée)
* L'habitant bénéficie des informations nécessaires à une bonne utilisation de son logement, ainsi que possiblement à de nouveaux services (applications qui exploitent les données disponibles par exemple sur les plans, les consommations énergétiques...). Du point de vue des professionnels du bâtiment, de l'immobilier et de l'énergie, l'outil est source d'efficacité et valeur ajoutée (gain de temps, transparence, pérennité de l'information) permettant de valoriser les métiers. Pour les pouvoirs publics enfin, il s'agit d'un outil précieux de suivi et d'amélioration des programmes d'actions.
* La vision future doit prendre en compte selon HABIB MHENNI des niveaux dont :
Les équipements de loisirs :
Le Tourisme durable : des auberges de jeunesse écologiques à 100%
L'espace public :
Piétonisation : la révolution des centres ville en marche. Les villes de demain pourraient permettre aux piétons de retrouver un espace public conçu pour et autour d'eux, avec une offre suffisante de transports en commun pour bannir petit à petit la voiture. Plusieurs villes ont commencé leur mutation et certaines ont de l'avance.
Vers une mobilité verticale, horizontale et diagonale : A quoi ressemblera la ville du futur ? Dans un contexte de croissance urbaine mondiale, le développement des grandes métropoles passe par la construction de tours et de gratte-ciel. Avec ce développement en mouvement, se greffent de nouveaux enjeux parmi lesquels celui de la mobilité. Des rues en hauteur à l'horizontal
Les services publics :
Le transport :
* Relance du fret ferroviaire : Le ministère de l'Environnement en collaboration avec le ministère des transports devrait lancer une nouvelle série de mesures pour améliorer l'attractivité du fret ferroviaire riche par ses qualités du réseau sur le territoire national et des services inter modalité, bruit, économie ...
Les déchets :
* Les déchets comme ressources des filières industrielles
* A la recherche d'une démarche pour élargir les perspectives de valorisation des déchets
* Zéro déchet : quelles actions privilégie l'Etat ?
L'énergie :
Comment vivre sans pétrole ? Comment organiser nos vies et nos sociétés dans un monde où le précieux liquide noir aurait disparu ? Qui en Tunisie est entrain de tenter de trouver des alternatives durables ?
Pollution de l'air :
1. Air extérieur :
La pollution de l'air est un facteur de stress supplémentaire pour certains écosystèmes
Depuis les années 80, les scientifiques se penchent sur l'impact de la pollution atmosphérique sur les écosystèmes. Perte de rendement, dégradation et érosion de la biodiversité font partie des effets, à long terme, que peuvent subir certains milieux sensibles.
La première prise de conscience en France de l'impact de la pollution atmosphérique sur les écosystèmes a eu lieu dans les années 80, avec ce que l'on a appelé les pluies acides. Certaines forêts, notamment dans le Jura et les Vosges, montraient des signes de dépérissement. On s'est alors rendu compte que la pollution atmosphérique n'était pas le principal élément déclencheur mais que, combinée à d'autres facteurs (pauvreté des sols, sécheresse), elle avait conduit à une baisse de fertilité et de productivité des milieux
1. Air intérieur :
* Aujourd'hui, il est prouvé que certains matériaux de construction et produits d'entretien nous empoisonnent la vie. Littéralement ! Colles, peintures, meubles en bois stratifié, encres, produits ménagers, fumées des poêles ou celles des cigarettes... sont autant de polluants. De ces sources émanent des composés chimiques volatils qui affectent l'état de santé des personnes. Maux de tête, fatigue chronique, allergie...
* Les facultés de dépollution des plantes d'intérieur sont connues depuis 1989. Bill Wolverton, un ingénieur de la Nasa, fut le premier à étudier la capacité d'absorption de plusieurs composés chimiques par les végétaux. Une cinquantaine de plantes d'intérieur, parmi les plus courantes, furent ainsi testées. Ses recherches sur la phyto-épuration seront reprises partout dans le monde et approfondies. Elles ont contribué à établir la notion de qualité de l'air intérieur.
* Il ya des plantes dépolluantes qui permettent de dépolluer l'atmosphère en absorbant les composés volatils les plus polluants.
* En fait l'air intérieur des logements est souvent très pollué : fumée de cigarette, produits ménagers, parfum, produits d'hygiène, chauffage, mobilier ... ces produits contiennent des substances nocives pour la santé, parfois cancérigène.
* Aérer au minimum 10 mn /jour est le premier réflexe à avoir pour lutter contre la pollution intérieure.
* Avoir certaines plantes dépolluantes est également un atout de taille pour éliminer jusqu'à 95% des émanations de substances chimiques dangereuses
* Ces plantes captent par leurs stomates (sortes de pores par lesquels ont lieu les échanges gazeux) les substances chimiques qui sont ensuite stockées dans leurs tiges et feuilles
* Il y a des plantes dépolluantes qui permettent de dépolluer l'atmosphère en absorbant les composés volatils les plus polluants
* L'air intérieur des logements est souvent très pollué : fumée de cigarette, produits ménagers, parfum, produits d'hygiène, chauffage mobilier... Ces produits contiennent des substances novices pour la santé, parfois cancérigène.
* Outre, le fait que les plantes vertes, grâce à leur couleur apaisante, diminuent le stress, elles humidifient l'air, elles rejettent de l'oxygène et absorbent des agents polluants. Alors, ne vous privez pas de ces vraies magiciennes !
La gestion des eaux pluviales :
* La compétence assainissement inclut bien la gestion des eaux pluviales

La politique de l'aménagement du territoire :
Cinq recommandations pour une ville 100% renouvelable
Cinq axes de travail pour atteindre des agglomérations 100% renouvelables. S'appuyant sur des exemples internationaux, les recommandations retenues avec des applications pratiques.
« Il n'y a pas deux villes ou métropoles identiques », rappelle l'étude, ajoutant que « le chemin emprunté pour aller vers 100% d'énergies renouvelables sera différent en fonction des ressources naturelles disponibles sur leur territoire et dans les territoires voisins, mais aussi selon les priorités [énergétiques retenues] ».
Cinq grands axes de travail sur lesquels peuvent s'appuyer les villes qui souhaitent s'engager.
* Fixer le cap et coopérer avec les zones rurales : Tout d'abord, les élus doivent redonner sa place au long terme, en adoptant une vision d'avenir. Fixer un objectif 100% énergies renouvelables permet de prendre acte de la volonté politique d'une collectivité de s'engager et d'adopter un cadre officiel qui mobilise tous les acteurs et ressources techniques, administratives et financières
* De même le lien entre la ville et les zones rurales alentour doit être privilégié. Le constat est simple : même en réduisant fortement leur consommation énergétique, la plupart des villes européennes ne pourront la couvrir grâce à leurpropre production renouvelable. Il faut donc tisser de nouveaux partenariats pour assurer un approvisionnement à proximité en bois, en biogaz ou en électricité renouvelable. « C'est ici l'occasion de créer un lien gagnant-gagnant entre des territoires urbains et ruraux »,
* Le troisième axe de travail est la mise en avant des projets concrets. Il s'agit ici de porter une attention particulière aux actions de court terme qui aboutissent à des résultats visibles. Certes, fixer un objectif à long terme est important,« mais paraîtrait incantatoire s'il n'était accompagné de mesures immédiates ».
* L'implication des acteurs du territoire joue aussi un rôle clé.« Fixer un cap vers le 100% énergies renouvelables implique de changer radicalement de modèle, et donc aussi de pratiques et jeux d'acteurs », Il est donc important de permettre aux acteurs du territoire de participer, de co-créer et de développer de nouveaux modèles économiques autour de la transition énergétique. La diversité des projets, leur transversalité et le fait que les acteurs se les approprient permettront d'atteindre l'objectif fixé
* Enfin, la ville 100% renouvelables sera une « ville intelligente », estiment les auteurs de l'étude, considérant que« la transition énergétique peut être facilitée par le numérique : accès simplifié aux transports collectifs, partagés ou actifs, pilotage de la consommation d'énergie au sein d'un bâtiment, variation de l'éclairage public en fonction de la présence de passants

Urgence..Prévenir les inondations ..
L expert en developpement durable dr adel hentati affirme q uon a pas encore attaque les origines du probleme des inondations alors quon en vu et subi de graves consequences.

Année Zones touchées Ampleur et dégâts
1902 Le pays Humains et matériels
Nov . 1932 Régions du centre Dégâts matériels



Principales inondations enregistrées en Tunisie à partir de 1900[1]
Les séquences pluviales considérées dans ce tableau sont des pluies torrentielles dont l'intensité varie entre 130 et 150 mm/s. durant quelques minutes certaines de ces séquences produisent un apport pluviométrique journalier totalisant jusqu'à 30% du volume annuel de pluie pendant seulement une journée donnant lieu à des inondations exceptionnelles.
Année Zones touchées Ampleur et dégâts
1902 Le pays Humains et matériels
Nov . 1932 Régions du centre Dégâts matériels
1958 Mednine-Sfax Humains et matériels
1959 Régions du centre et Gabes Humains et matériels
Nov.1962 Régions du Sud Humains lourds
Automne 1969 Tout le pays Lourds dégâts humains et infrastructures
Mars 1973 BV Medjerda Lourds dégâts humains et infrastructures
Mars 1979 Mednine Logements détruits et matériels
Oct.1982 Ville de Sfax Logements détruits et matériels
Janvier 1990 Centre et Sud Humains et matériels
Sept.1995 Tataouine Humains lourds et matériels
Mai 2000 Jendouba Humains et matériels
Janv.Fev.2003 Nord et Nord-est Lords dégâts matériel
Sept.2003 Grand Tunis Humains et matériels
Oct. 2007 Grand Tunis et nord-est Humains et matériels
Sept.2009 Région minière Humains et matériels
Sept. 2011 Zaghouan et basse et moyenne vallée de la Medjerda Humains et matériels
Sept. 2012 Bén-khdesh (Sud) Dégâts matériels
Nov. 2012 Régions du Nord Matériels et infrastructures
Mars 2015 Régions du Nord et Centre Dégâts matériels
Aout 2015 Région de Kairouan Dégâts matériels
Sept. Oct . 2016 Régions du pays Humains et matériels
[1] – les informations fournies dans le tableau proviennent essentiellement de :
-Les séries pluviométriques publiées par l'INM et le BIRH,
-par la revue Physio-géo – vol 8 2014 :L'aggravation du risque d'inondation en Tunisie : éléments de réflexion- Noômène Fehri,
– L'étude sur la vulnérabilité des villes côtières d'Afrique du Nord face au changement climatique et aux désastres naturels : Egis Bceom , in International / IAU-IDF / BRGM


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