«Ce projet vise l'amélioration l'infrastructure routière urbaine en Tunisie à travers la réalisation de 7 sous-projets dans le Grand-Tunis (construction d'échangeurs et réaménagement de carrefours), 5 sous-projets d'élargissement de routes et de construction de nouvelles voies de contournement dans les gouvernorats de Sfax, Kef, Mahdia et Monastir» a indiqué M. Abdelhamid Triki, ministre de la Planification et de Coopération International, et ce, lors de la signature de la convention. Ainsi que plusieurs aménagements de sécurité routière (aménagement de certains tronçons enregistrant un nombre élevé d'accident de la circulation), et d'amélioration et réhabilitation des routes classées régionales en construisant un chaussé à 2 voies sur des pistes régionales dans les gouvernorats de Remada, Béja, Médenine et Siliana. La signature de ce premier financement de l'après Deauville constitue une marque de confiance dans la transition démocratique. M. Philippe de Fontaine Vive, le vice-président de la BEI a souligné que ce premier financement de l'après Deauville est hautement symbolique. «Il est la concrétisation de notre engagement vis-à-vis des Tunisiens. Notre mission est d'apporter à la jeune génération des nouvelles perspectives d'avenir. La formation, l'emploi, la sécurité et la modernisation des infrastructures du pays sont essentiels au développement économique et social de ce pays», a-t-il ajouté. Ce premier financement, après la révolution tunisienne, s'inscrit dans le sillage de la mobilisation européenne et internationale du G8 de Deauville et de l'engagement réaffirmé de la BEI de soutenir les pays méditerranéens en transition, par un soutien accru aux projets créateurs d'emplois, priorité numéro un de la Tunisie, par le développement de la culture entrepreneuriale en soutenant les PME et en encourageant la recherche-développement et l'innovation, et par l'aide à l'intégration économique et sociale dans l'objectif d'un développement équilibré, plus particulièrement ciblé sur les régions défavorisées, dépourvues d'infrastructures et de moyens de communication performants. M. De Fontaine vive a indiqué qu'une autre série de projets d'une valeur de 500 millions de dinars sont en attente de décaissement. Il a ajouté qu'également d'autres implications concrètes de la BEI suivront cette signature, conformément aux engagements de la banque du 3 mars 2011, centrées sur l'aide aux PME, le développement du microcrédit, l'emploi et l'industrie avec un nouveau financement pour le Groupe chimique. Le vice-président de la BEI a indiqué que le prochain rendez-vous de l'après Deauville sera Bruxelles, et ce, le 12 juillet 2011, une réunion annuelle sera tenue, réunissant les ministres de finances des pays méditerranéens. Au programme de cette réunion, la stratégie et l'action concrète de la BEI en Méditerranée, en termes de bilan et d'activité d'ici à 2013. La BEI et la Tunisie proposeront lors de cette réunion, la tenue d'une conférence régionale, à Tunis, sur le financement des PME.