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Rapport de la Banque Mondiale sur les perspectives économiques mondiales
Publié dans L'expert le 03 - 02 - 2010

Selon le rapport 2010 sur les perspectives économiques mondiales (Global Economic Prospects – GEP 2010) publié il ya quelques jours, le pire de la crise financière est passé mais la reprise mondiale reste précaire. Les retombées de la crise vont transformer le paysage financier et le profil de la croissance au cours des dix prochaines années. Le redressement économique mondial va ralentir cette année lorsque l'effet des programmes de relance budgétaire commencera à se dissiper. Les marchés financiers sont encore déréglés et le chômage élevé continue de freiner la demande privée, selon un nouveau rapport de la Banque mondiale.

Malheureusement, pas de reprise d'envergure
Le PIB mondial, qui a reculé de 2,2 % en 2009, devrait augmenter de 2,7 % cette année et de 3,2 % en 2011. Les perspectives de redressement sont relativement bonnes pour les pays en développement, avec une croissance annoncée de 5,2 % cette année et de 5,8 % en 2011 -- contre 1,2 % en 2009. Le PIB des pays riches, qui a baissé de 3,3 % en 2009, devrait augmenter beaucoup moins rapidement — de 1,8 % en 2010 et 2,3 % en 2011. Le volume des échanges mondiaux, qui a accusé une baisse spectaculaire de 14,4 % en 2009, devrait augmenter de 4,3 % cette année et 6,2 % en 2011.
Bien qu'il s'agisse là du scénario le plus probable, ces prévisions demeurent très aléatoires. Selon l'évolution de l'indice de confiance des consommateurs et des entreprises au cours des prochains trimestres et le calendrier retenu pour le retrait des mesures de soutien budgétaire et monétaire, le taux de croissance en 2011 pourrait varier entre 2,5 et 3,4 %.
«On ne peut malheureusement pas s'attendre à une reprise miraculeuse après une crise aussi grave, car il faudra des années pour reconstruire les économies et redresser la situation de l'emploi. Les pauvres seront durement touchés», a déclaré Justin Lin, économiste en chef et premier vice-président de la Banque mondiale pour l'économie du développement. « Les pays les plus pauvres, qui sont tributaires des subventions et des financements bonifiés, pourraient avoir besoin de 35 à 50 milliards de dollars de ressources supplémentaires rien que pour financer les programmes sociaux en place avant la crise.
Dans cette situation toujours précaire, les cours du pétrole devraient se maintenir autour de 76 dollars le baril en moyenne et les prix des autres produits de base ne devraient pas augmenter de plus de 3 % par an en moyenne en 2010 et 2011.
Le rapport appelle l'attention sur le fait que, malgré le retour à une croissance positive, il faudra des années pour éponger les pertes économiques déjà essuyées. Selon les estimations de la Banque mondiale, quelque 64 millions de personnes supplémentaires seront acculées à la misère (vivant avec moins de 1,25 dollar par jour) en 2010 à cause de la crise.
En outre, au cours des 5 à 10 prochaines années, l'aversion accrue pour le risque, une réglementation plus prudente et la nécessité d'adopter des pratiques de prêt moins libérales que pendant la période d'expansion qui a précédé la crise se traduiront probablement par une raréfaction et un renchérissement des capitaux destinés aux pays en développement.
« Le resserrement de la conjoncture financière internationale va engendrer une augmentation du loyer de l'argent, une contraction du crédit et une réduction des apports de capitaux étrangers pour les entreprises des pays en développement. Au cours des 5, 6 ou 7 prochaines années, les taux de croissance observés dans ces pays risquent donc d'être inférieurs de 0,2 à 0,7 point de pourcentage à ce qu'ils seraient si l'argent était resté aussi abondant et bon marché qu'avant la crise », a déclaré Andrew Burns, auteur principal du rapport.
Toutes les formes de financement seront affectées par la crise, mais l'investissement étranger direct (IED) devrait moins s'en ressentir que les flux de la dette. Cela étant, les sociétés mères seront moins en mesure de financer le développement de nouveaux produits car leurs coûts d'équipement vont augmenter. On s'attend donc à une baisse des apports d'IED, qui avaient atteint 3,9 % du PIB des pays en développement en 2007, à 2,8 ou 3 % environ de leur PIB à moyen terme. Ce recul pourrait être lourd de conséquences, l'IED représentant jusqu'à 20 % du volume total des investissements en Afrique subsaharienne, en Europe, en Asie centrale et en Amérique latine.
« Bien que les pays en développement ne puissent pas échapper aux conséquences d'un resserrement de la conjoncture financière internationale, ils peuvent et doivent réduire le coût de leurs emprunts et promouvoir les marchés financiers locaux en développant les centres financiers régionaux et en améliorant la concurrence et la réglementation dans leur secteur bancaire », indique Hans Timmer, directeur du Groupe des perspectives de développement à la Banque mondiale. « Il faudra sans doute attendre un certain temps avant que ces mesures ne portent leurs fruits, mais elles pourraient élargir l'accès aux marchés financiers et aider les pays en développement à retrouver les taux de croissance accélérée d'avant la crise. »
Le rapport rappelle que le net assouplissement des conditions financières internationales entre 2003 et 2007 a contribué à l'afflux de capitaux vers les pays en développement et à la croissance explosive de ces pays. Les apports de capitaux étrangers et le volume des prêts consentis par les banques locales ont augmenté à la faveur de la forte baisse du loyer de l'argent, contribuant à un accroissement de 30 % des taux d'investissement dans les pays en développement. Plus de la moitié du gain de 1,5 point de pourcentage enregistré dans le taux de croissance du potentiel de production des pays en développement est imputable à cette expansion rapide du stock de capital.

Perspectives économiques mondiales 2010 par région
La région Asie de l'Est et Pacifique a été le moteur de la reprise mondiale l'an dernier, grâce à de solides mesures budgétaires et à une forte demande intérieure. La croissance régionale a été tirée par la Chine, dont le PIB a augmenté de 8,4 % en 2009 et devrait continuer sur sa lancée pour atteindre 9 % cette année. Selon les estimations, le PIB de la région a progressé de 6,8 % en 2009 et devrait friser les 8,1 % en 2010. Les capitaux affluent de nouveau vers la région et le rebondissement des marchés financiers locaux a alimenté la reprise. Mais le PIB ne pourra guère augmenter de plus de 8,2 % en 2011, en raison du maintien d'une capacité excédentaire dans le secteur manufacturier et de la faible croissance des échanges mondiaux.

La région Europe et Asie centrale, où bon nombre de pays étaient déjà vulnérables avant la crise (compte tenu notamment d'importants déficits courants dus à un net déséquilibre entre l'épargne et l'investissement privés), a été la plus durement touchée par la crise, le PIB régional ayant chuté de 6,2 % en 2009. Si l'on en croit les prévisions, le PIB devrait augmenter de 2,7 % en 2010 et de 3,6 % en 2011, les taux de croissance de la plupart des pays de la région resteront inférieurs à ce que l'on pourrait attendre et le chômage et les restructurations bancaires resteront à l'ordre du jour. La prolifération des prêts improductifs, les taux d'intérêt élevés et l'insuffisance des flux de capitaux étrangers demeureront les principaux problèmes à moyen terme. Dans de nombreux pays, le nombre élevé de prêts improductifs, la faiblesse des finances publiques et la réduction des flux financiers internationaux risquent de ralentir la croissance de l'investissement par rapport à la période d'avant la crise. Qui plus est, la région n'est pas à l'abri d'une rechute ou d'une aggravation des difficultés financières pour les banques locales. En dépit de l'amélioration de la conjoncture financière internationale et des ajustements intérieurs, le déficit de financement extérieur de la région pourrait excéder 54 milliards de dollars en 2010.

Grâce à des fondamentaux plus solides, la région Amérique latine et Caraïbes a beaucoup mieux résisté à cette crise qu'aux précédentes. Après un recul du PIB estimé à 2,6 % l'an dernier, la production régionale devrait augmenter de 3,1 % en 2010 et de 3,6 % en 2011, mais le ralentissement des investissements empêchera un retour aux taux de croissance d'avant la crise. Les envois de fonds et, dans une certaine mesure, le tourisme (deux importantes sources de financement extérieur pour les pays des Caraïbes) devraient enregistrer une reprise tout au plus modeste durant la période 2010-11, compte tenu de la fragilité du marché de l'emploi aux Etats-Unis et dans d'autres pays à revenu élevé. Parmi les grands défis à relever dans la région, on peut citer l'élimination progressive des programmes de relance, la mise en place de programmes d'aide aux chômeurs financièrement viables et le maintien d'une politique d'ouverture aux échanges et aux investissements internationaux.

Si l'Asie du Sud semble avoir échappé aux pires effets de la crise, l'augmentation de 5,7 % du PIB en 2009 (inchangée par rapport à 2008) représente un net repli par rapport à la période de forte expansion, essentiellement dû au fort ralentissement des investissements. Les apports de capitaux privés — principale courroie de transmission de la crise — contribuent moins à la croissance du PIB (en particulier l'investissement étranger direct) en Asie du Sud que dans la plupart des autres régions. D'autre part, la demande intérieure s'est relativement bien maintenue dans la région, l'impact de la crise ayant été amorti par des mesures macroéconomiques contracycliques. La croissance devrait redémarrer, pour atteindre 6,9 % en 2010 et 7,4 % en 2011.

L'Afrique subsaharienne a été durement touchée. Le commerce, l'investissement étranger direct, le tourisme, les envois de fonds et l'aide publique au développement ont été les premiers secteurs ébranlés par la crise. Le PIB régional n'aurait augmenté que de 1,1 % l'an dernier. Les pays exportateurs de pétrole et les pays à revenu intermédiaire ont été plus gravement touchés – du moins initialement - que les pays à faible revenu, les Etats fragiles et les pays moins intégrés. Le PIB devrait augmenter de 4,8 % en 2010 dans les pays de la région sauf l'Afrique du Sud, à raison de 4,2 % dans les Etats fragiles et de 4,8 % dans les pays à faible revenu. L'Afrique du Sud devrait enregistrer une croissance de 2 % cette année après une contraction de 1,8 % en 2009, tandis que les pays à revenu intermédiaire verront leur croissance s'accélérer à 3,5 %. Les perspectives régionales restent incertaines et la vigueur de la reprise dépendra dans une large mesure de la demande des marchés d'exportation clés.

Perspectives économiques 2010 pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord
Après une évolution complexe de la situation en 2009, les perspectives pour la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA) devrait s'améliorer jusqu'à la fin de 2011. La croissance devrait s'accélérer jusqu'à 4,4 % cette année, le même rythme enregistré de 1995 à 2005 en moyenne.
Certes l'absorption intérieure constituera une source permanente de solidité, mais les prévisions d'une reprise au niveau de la région tablent sur une reprise de la demande mondiale de pétrole, le raffermissement des prix du pétrole et le redressement des principaux marchés d'exportation.
Les prix du pétrole devraient rester globalement stables sur la période de projection, à environ 75 dollars le baril. Un regain de l'intérêt à l'égard de l'Investissement direct étranger (IDE) régional pourrait voir le jour à mesure que les conditions financières et économiques commencent à se normaliser. La reprise économique en Europe et entre les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) favorisera la reprise des économies diversifiées.
Les répercussions de la crise financière mondiale sur les économies en développement de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord ont varié entre les pays exportateurs et importateurs de pétrole
La crise des denrées alimentaires et du pétrole de 2007-2008 constituait un défi pour la région, la plus grande exportatrice nette de pétrole et la plus grande importatrice nette de denrées alimentaires.
Les exportateurs de pétrole ont été moins touchés, mais la facture des importations alimentaires s'est considérablement alourdie.
Les plus éprouvés ont été les pays du Maghreb, ainsi que la Jordanie et le Liban, qui sont de gros importateurs à la fois de denrées alimentaires et de pétrole, et la République arabe d'Egypte (fortement tributaire des importations de denrées alimentaires).
Durant 2009, les mouvements nets des termes de l'échange des pays en développement exportateurs de pétrole (Algérie, République islamique d'Iran, République arabe syrienne et République du Yémen) et du CCG ont été favorables, suite à l'augmentation des prix du pétrole et à la baisse des prix des denrées alimentaires. Mais les prix élevés du pétrole ont été maintenus au détriment d'une production sensiblement réduite.
Dans le cas des économies plus diversifiées (Egypte, Jordanie, Liban, Maroc et Tunisie), la forte baisse de la demande extérieure (notamment de la Zone euro dominante) a eu des répercussions négatives sur les exportations de marchandises, qui ont été aggravées par la baisse de l'activité touristique, des envois de fonds des migrants et des apports d'IDE, notamment en provenance des économies du CCG.
Evolution de la situation dans les pays exportateurs de pétrole de la région
La crise économique mondiale a mis fin au boom pétrolier qui a fait grimper les prix du pétrole à plus de 150 dollars le baril au milieu de 2008 et les prix se sont établis depuis lors dans une fourchette de 65 à 80 dollars le baril. Les pays exportateurs de pétrole de la région se sont associés à cette mesure en réduisant la production de près de 10 % (11 % parmi les producteurs à revenu élevé et 7,3 % parmi les pays en développement exportateurs de la région). L'effet combiné des prix nettement moins élevés et de la réduction de la production a provoqué la baisse des recettes du pétrole et du gaz de tous les pays exportateurs de 755 milliards de dollars en 2008 à 485 milliards de dollars en 2009.

Evolution de la situation dans les économies diversifiées
La Zone euro est la destination de plus de 70 % des exportations de biens en provenance des économies diversifiées de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. Par ailleurs, la Zone euro accueille des travailleurs étrangers, venant du Maghreb et du Mashreq et elle représente une importante source d'envois de fonds et d'arrivées de touristes dans la région en développement.
Le ralentissement de l'activité économique et la dégradation de la situation de l'emploi en Europe, ainsi qu'à travers les économies du CCG en 2009 ont provoqué la baisse des envois de fonds des travailleurs de 6,3 % sur l'année — contrastant avec les solides gains de 23,0 % et de 11,3 % en 2007 et 2008 respectivement. Parmi les gros bénéficiaires de ces flux, l'Egypte semble avoir été la plus touchée, les flux reculant de 9 %, tandis que les recettes diminuaient de 8 % dans le cas du Maroc. La Jordanie, le Liban et la Tunisie ont subi des baisses moins prononcées, allant de 1 % à 3 %.
Les recettes du tourisme représentent une source essentielle de devises (équivalent à 14 % du PIB pour les économies diversifiées de la région). Etant donné la situation de l'Europe caractérisée par l'accroissement des taux de chômage, la stagnation des salaires et les efforts déployés par les ménages pour réparer des bilans gravement mis à mal par l'effondrement du marché financier de 2008, les recettes du tourisme se seraient dégradées de 5 % en 2009.


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