Un séminaire sur «les études universitaires au Japon» s'est tenu, hier, à l'auditorium de l'Institut National Agronomique de Tunis. Il est organisé par le Bureau de l'Université de Tsukuba à Tunis pour les universités japonaises (BUTUJ), dans le cadre du projet d'internalisation des universités japonaises «Global 30 project», lancé avec le concours du ministère japonais de l'Education, de la Culture, des Sports, des Sciences et des Technologies (MEXT). Lors de cette rencontre, il a été question de présenter aux étudiants tunisiens intéressés, le système éducatif supérieur et les programmes d'enseignement appliqués dans les universités nippones, dans le but de les encourager à les adopter. L'objectif de cette rencontre est d'encourager les étudiants étrangers à poursuivre leurs études au Japon. Il vise à familiariser les étudiants tunisiens aux programmes d'enseignement dans certaines universitaires japonaises. Le système éducatif japonais n'est pas bien différent du système français. La grande différence réside dans l'organisation des cours. Dans le système supérieur japonais, l'année universitaire se déroule généralement comme suit: les cours commencent en avril et s'achèvent au mois de mars de l'année suivante. L'année est divisée en deux semestres, mais il arrive aussi qu'il n'y en ait qu'un, suivant les cursus. Le premier semestre se déroule entre avril et septembre, et le second d'octobre à mars. Il y a en général trois périodes de vacances: les vacances d'été (de fin juillet à fin août), les vacances d'hiver (de fin décembre à début janvier) et les vacances de printemps (de fin février à début avril). Le Japon compte près de 700 universités nationales, publiques et privées. La durée des études en université est généralement de 4 ans. (6 pour les études de médecine, dentiste et vétérinaire). Les Graduate Schools sont la continuité de l'université puisqu'elles correspondent aux Masters et aux doctorats, donc au second et troisième cycles. Ainsi, les études au Japon peuvent représenter de réelles opportunités pour les étudiants tunisiens surtout que c'est un champ non encore bien exploré ni saturé, et également plus ouvert que les universités européennes qui imposent plusieurs barrières et conditions avant de les accepter. De son côté, le ministère japonais de l'Education, de la Culture, des Sports, des Sciences et des Technologies qui a lancé ce projet cherche sans doute à faire de son pays, qui constitue déjà l'une des plus grandes puissances économiques dans le monde, un pôle d'attraction pour les étudiants de toutes origines comme le sont déjà certaines universités anglaises et américaines.