De quelle autre manière peut-on témoigner de la non adhésion à l'afro-pessimisme? De quelle autre manière peut-on magnifier l'intégration? Il y a deux jours, le lundi 19 avril dernier, l'organisation des jeunes du RCD, et leurs amis étudiants et stagiaires africains en Tunisie, se sont retrouvés au siège du RCD pour célébrer ensemble, ce qu'ils ont baptisé "premier colloque des étudiants africains en Tunisie", sous le thème "Ensemble pour la consécration du dialogue et de l'entente mutuelle". Ceci en marge de la célébration de l'année 2010, année internationale de la jeunesse, qui a été adoptée par l'organisation de Nations unies le 18 décembre dernier, suite à la proposition du Président Zine El Abidine Ben Ali. Rehaussé par les présences de Monsieur Kamel Morjane, Ministre Tunisien des Affaires étrangères, et de MonsieurMohamed Ghariani, Secrétaire Général du RCD, le siège du parti présidentiel a été transformé, en une journée, en grand village africain, où l'on avait le loisir de voir une jeunesse motivée, qui résolument dit non à une Afrique condamnée, à une Afrique stigmatisée. Ils sont Béninois, Burkinabés, Camerounais, Congolais (Brazzaville et Kinshasa), Gabonais, Ivoiriens, Djiboutiens, Ghanéens, Guinéens, Comoriens, Malgaches, Maliens, Nigériens, Nigérians, Centrafricains, Sénégalais, Tchadiens et Togolais. Tous ont quitté leurs pays respectifs abandonnant parents, frères et sœurs pour venir poursuivre leurs études supérieures en Tunisie. Certes, ils viennent d'horizons divers, mais ici ils ont fondé une nouvelle famille, la Tunisie, leur seconde patrie. Ils sont regroupés au sein d'une association, l'AESAT (Association des Etudiants et Stagiaires Africains en Tunisie), qui est l'association mère de tous les autres regroupements communautaires africains. L'association a été créée il y a 16 ans, sous ordre du Président Ben Ali, pour faciliter l'intégration et l'insertion des étudiants africains en Tunisie, terre d'accueil. Cette année, la jeunesse se célèbre dans le monde entier suite à sa proclamation depuis le 18 décembre dernier sur initiative tunisienne; sur le thème "Dialogue et compréhension mutuelle". L'année vise à encourager le rapprochement des générations, promouvoir les idéaux de paix, de respect des droits de l'homme, des libertés, et de la solidarité. Elle cherchera également à encourager les jeunes à agir en faveur des objectifs de progrès et de développement, y compris les Objectifs du Millénaire pour le développement. Répondant à la résolution adoptée le 18 décembre par l'Assemblée générale appelant les gouvernements, la société civile, les individus et les communautés à travers le monde à appuyer diverses activités destinées à célébrer cette Année tant aux plans mondial que local, aesatiens et jeunesse du RCD, auxquels se joints leurs amis et frères étudiants palestiniens, se sont donc retrouvés ensemble pour marquer leur attachement à ces idéaux et valeurs universelles.
Ils ont dit: Pour le Président Ben Ali, la jeunesse constitue la vraie richesse sur laquelle nous fondons l'avenir de l'humanité. (Monsieur Mohamed Ghariani, Secrétaire Général du RCD)
Nous sommes en 2010, année où la plupart des pays africains célèbrent les 50 ans de leur indépendance, qui coïncident avec l'adoption par consensus de l'année 2010, année internationale de la Jeunesse suite à la proposition du Président Ben Ali, pour qui le jeune doit avoir la capacité d'innovation, de création, car il est le pilier de l'avenir. La présence de l'union générale des étudiants palestiniens, en plus de nos frères africains, traduit l'union des peuples. Il va de soi que la dimension de la Tunisie, à la fois africaine, méditerranéenne et arabe, reste le creuset des civilisations, une terre de synthèse entre les cultures, exprimé avec sagesse, modération et surtout avec un esprit de compréhension. (Kamel Morjane, Ministre des Affaires étrangères)
Cette manifestation revêt une importance capitale car elle permet à la fois de rapprocher les cultures, de les célébrer et de montrer la richesse culturelle africaine. Comme son thème l'indique: "Ensemble pour la consécration du dialogue et de l'entente mutuelle", cette journée permet à la jeunesse africaine de renforcer les liens de fraternité et de cohésion. Pour terminer, nous remercions son Excellence le Président de la République Zine El Abidine Ben Ali pour les efforts qu'il fournit pour le rapprochement des peuples et des cultures. Nos remerciements aussi pour la facilitation de l'intégration dont bénéficie la communauté estudiantine africaine en Tunisie. (Badiali Landry, président AESAT)
C'est une opportunité pour la communauté africaine présente en Tunisie de remercier le Président de la république Tunisienne, Son Excellence Zine El Abidine Ben Ai et son peuple pour l'accueil et l'hospitalité qu'ils nous accordent dans leur pays. Cette manifestation prouve également le niveau d'intégration dont jouit la communauté africaine en Tunisie. (Jean Yves Meyo, secrétaire aux affaires extérieures de l'AESAT)
Nous sommes réunis ici pour éveiller l'intérêt de notre participation efficace au développement des sociétés dans lesquelles nous vivons. La Tunisie s'est engagée à continuer de contribuer de manière active au renforcement de la coopération, de la complémentarité et de la solidarité entre les différents pays du continent. Mais aussi par sa détermination à consolider les attributs de sécurité, de stabilité et à garantir le développement global à l'ensemble des peuples africains. (Le président de la communauté comorienne)
C'est une occasion pour nous de mettre en valeur la culture de notre pays, découvrir celles des autres aussi. Cela permet également de renforcer nos liens d'amitié. La Tunisie est une terre d'accueil et une nouvelle mère pour nous. L'initiative prise par le RCD et le Président de la république montre à quel point les étudiants africains sont les bienvenus. Le Congo, pour sa part, ne manquera jamais d'apporter son aide et participera activement à ce genre d'initiative. Nous espérons également que ce colloque ne sera pas le dernier, et que l'amitié tuniso-africaine se renforce dans tous les domaines. (Lionel Ondzeki, président de la communauté congolaise)
This cultural canival today marks importance as follow: a) congregation of different culturals among different countries; b) expose one african tradition in different maners and procedial; c) bringing all african as one head and one community. (Mohammed salis, président communauté ghanéenne)
Merci à son Excellence Monsieur le Président Zine El Abidine Ben Ali de nous avoir donné l'opportunité d'être en Tunisie, pays d'accueil et de tolérance des cultures. (Armel Manguellé, président de la communauté camerounaise)