tel est le thème de la communication financière de l'Union Internationale de Banques (UIB) organisée, hier, par l'Association des Intermédiaires en Bourse (AIB), et présidée par MM. Kamel Néji, Directeur Général de la banque, Bernard David, président du conseil et Adel Grar, président de l'AIB, et en présence des intermédiaires et des journalistes éminents. Cette communication, la quatrième du genre avec les intermédiaires et les représentants de la presse nationale, entre dans le cadre de l'engagement que l'UIB a pris afin d'assurer une meilleure communication avec ses actionnaires et le marché en général. En premier lieu, M. Néji a déclaré que, depuis 2008, l'un des objectifs essentiels de l'UIB est la consolidation de ses assises financières, une stratégie approuvée par l'Assemblée Générale des Actionnaires du 9 Août 2008. La Banque est, en fait, en ordre de marche.
Le plan de développement 2008-2012 Quant à elle, l'UIB s'est illustrée, depuis la mise en œuvre de son plan de développement 2008-2012, par une amélioration de son positionnement en matière de crédit, de PNB et de RBE au sein du secteur bancaire tunisien et par une consolidation de ses fondamentaux et de ses ratios de gestion et de risque. Elle est arrivée au terme des deux premières années de son plan à: ° Renforcer ses fonds propres et consolider ses fondamentaux. ° Mobiliser des dépôts de 2.054 MD à fin mars 2010, en progression moyenne de 11,3% par an, avec une part de marché de 6,4%. ° Améliorer la structure de ses dépôts avec un composant dépôt à vue et d'épargne représentant 70% du total de ses ressources. ° Accroître ses crédits de 1.309 MD à 2.014 MD à fin mars 2010 en progression moyenne de 22% par an, ce qui situe l'UIB au 8éme rang des banques avec une part de marché de 6,7%. ° Améliorer son positionnement en matière de Crédit avec une part de marché de 6,75% à fin mars 2010 contre 5,86% à fin 2007. ° Porter son total bilan de 1 738 MD à 2 523 MD, soit une évolution moyenne de 17% par an, ° Améliorer son positionnement en matière de PNB avec une part de marché de 6,55% à fin mars 2010 contre 4,92% à fin 2007. ° Augmenter son PNB de 68 MD à 105 MD, soit un accroissement moyen de 24% par an; ayant permis à l'UIB de passer du 10ème au 9ème rang dans le palmarès des banques de la place en termes de PNB. °Améliorer son coefficient d'exploitation de 85,2% à 59,4% entre fin 2007 et fin mars 2010, ° Provisionner ses créances classées au delà du seuil de 50% contre 45,2% au 31 décembre 2007. ° Faire baisser son taux de créances classées de 45% à 24% entre fin décembre 2007 et juin 2010. ° Améliorer sensiblement son ratio de solvabilité, en passant à 9,22% en 2009 contre -1,4% en 2007. ° Et renouer avec les bénéfices, avec un résultat net de 7,4 MD, ce qui n'est qu'un début, d'après M. le DG.
Forte de ses acquis et ses premiers résultats positifs de sa stratégie 2008-2012, la banque poursuivra son renouveau sur la trajectoire d'une compétitivité réinventée avec, à la clé, un résultat attendu de 17 MD en 2010 et 25 MD en 2011. L'UIB continuera, également, à agir sur le niveau de ses créances classées de manière à les ramener au dessous du seuil des 20% au cours de cette année contre 45% à fin décembre 2007. Pour 2010-2011, et compte tenu de ses marges de progression, M. Kamel Néji a ajouté que la banque continuera à mobiliser les moyens nécessaires pour réaliser ses prévisions en termes de PNB et de résultat dont plusieurs indices le laissent penser. D'ailleurs, au cours des 5 premiers mois de cette année, son PNB a évolué de plus de 15% par rapport à la même période de 2009 et la remontée actuelle des taux est de nature à impacter positivement ses résultats.
«Ambition 2015», le nouveau programme de l'UIB Dans le cadre du nouveau programme siglé «Ambition 2015», la transformation menée depuis 2008 se poursuivra au cours de la période 2010-2015 de manière à: ° Améliorer sensiblement ses ratios de rentabilité et atteindre un résultat net de plus de 57 MD à l'horizon 2015, soit plus de 8 fois le bénéfice réalisé en 2009. ° Etre extrêmement réactifs pour ne pas se contenter de sa 8ème place dans le palmarès actuel des banques tunisiennes. Comme l'avait déclaré au début M. Néji, la communication d'hier est destinée à rassurer davantage les participants sur le présent et le futur de la banque. «Elle est de nature à prouver que l'UIB est aujourd'hui sur une courbe ascendante avec des résultats plus performants et des fondamentaux plus solides. Le trend de rentabilité projeté est de nature à permettre une bonne rémunération du capital et à assurer un renforcement des fonds propres nécessaires pour accélérer son développement. Ses atouts actuels, ses plans ainsi que ses marges de progression permettent de donner les moyens de ses ambitions», a estimé M. Néji. Ses atouts se résument comme suit : ° La consolidation de ses ressources à la faveur de l'augmentation du capital réalisée en 2008 et de l'emprunt obligataire lancé en 2009. ° La mise à niveau de ses fondamentaux et de ses ratios de gestion et de risque. ° Son système d'information est quasiment stabilisé. ° Son organisation est plus fluide avec une séparation entre l'activité Commerciale, l'activité Risque et l'activité Back office. ° Le capital humain est renforcé par des recrutements ciblés, sans compter l'implémentation d'une culture du mérite et le lancement d'un plan de formation et de développement des compétences via la création de son Académie de formation. ° Plus des 2/3 de ses agences sont aujourd'hui rénovées avec une organisation adaptée de son dispositif commercial et une approche structurée et proactive. ° Le regain de dynamisme commercial qui se reflète dans les indices d'évolution de la production. ° Le déploiement en cours de son dispositif d'amélioration d'efficacité opérationnelle qui vise à améliorer sa productivité et la qualité de ses prestations. ° Et le volet risque qui représentait l'un des maillons faibles de la banque est aujourd'hui mieux maitrisé.
Les faits marquant de l'UIB Mettre son expansion en perspective nécessitait un choix fondamental de modèle économique. En conséquence, l'UIB a choisi d'être une banque relationnelle et en cela, elle a privilégié des objectifs cohérents. Le choix de densifier le réseau en est un. Son extension obéissait à cet impératif d'investissement de capacité. Ses points de vente constituent son réseau de distribution de crédit et son dispositif de collecte de ressources. En effet, c'est sa force de frappe. C'est la pièce maîtresse de son édifice d'exploitation et de sa politique commerciale. Elle a cependant veillé à l'optimiser en conférant une configuration territoriale adaptée. Sa présence sur le terrain est le gage de son rapport de proximité avec ses clients et nos prospects. Sa présence est donc optimisée et ses implantations sont en rapport avec les facteurs de densité démographique et de potentiel économique. L'UIB fait partie intégrante du paysage économique national et elle s'oblige à un comportement citoyen. Ses contributions de sponsoring relèvent de cet esprit. Il est vrai qu'en retour, elle y perçoit un supplément de notoriété mais la banque veut que son image de marque soit assortie de cette touche de civisme. L'UIB a ainsi contribué au sponsoring de certaines initiatives dans le domaine des arts (7ème printemps des arts plastiques en mai 2009) du sport (finale de Handball de la coupe de Tunisie) et également dans le domaine du réseautage extérieur pour les milieux d'affaires comme la rencontre économique tuniso-bretonne en octobre. Sa stratégie est solidement structurée. La banque a choisi d'aller à la conquête de nouvelles parts de marché en segmentant ses objectifs. Elle est banque de Particuliers et elle décline sa grille de crédits et ses produits patrimoniaux, tout à fait en phase avec ce choix. Elle est aussi banque des Entreprises et elle s'y conforme avec ce qu'il faut en répondant d'ingénierie pour les instruments de crédit et de financement, de rigueur dans la réactivité et de sauts de palier en matière de qualité de services.
Les résultats financiers au 31/12/2009 L'année 2009 a été marquée par une nette amélioration de l'ensemble des indicateurs de la banque. La même année constitue pour l'UIB, également, l'exercice de confirmation du retour à l'équilibre, soit 33,9 MD de RBE en 2009 contre -2,6 MD en 2007 et 7,4 MD de Résultat Net en 2009 par rapport à -180 MD en 2007. Ainsi, des réalisations en avance par rapport au Business Plan avec un décalage de 2 MD au niveau du Résultat Net dû à un arbitrage en faveur d'un assainissement accéléré du portefeuille qui a exigé 9,8 MD de provisions additionnelles, ce qui a permis d'améliorer le ratio des créances classées de 9,5 points.
l'UIB poursuivra, tout de même, son renouveau pour: ° Consolider les principaux chantiers déjà entamés. ° Renforcer son taux de couverture pour être en ligne avec les normes édictées par la BCT. ° Améliorer ses ratios de gestion et de risque. ° Et renforcer sa capacité bénéficiaire de manière à assurer à la fois une bonne rémunération du capital et un renforcement des fonds propres nécessaire pour accélérer son développement. Pour cela, la banque va continuer à mobiliser les moyens nécessaires. Ses collaborateurs, jamais en défaut de ressource, ont retrouvé la foi et pris goût à cet appel au challenge pour transformer l'essai. Pour eux, l'UIB va œuvrer à faire évoluer les valeurs managériales, développer les talents, renforcer leur engagement et consolider son attractivité. Toutefois, l'ambition 2010-2015 est de devenir « la banque relationnelle, référence sur ses marchés, choisie pour la qualité et l'engagement de ses équipes », selon M. le DG. Il s'agit, en fait, de replacer le client au cœur de son développement en repensant son modèle de banque relationnelle, d'une part, et d'être en mesure d'offrir à ses clients la relation qu'elle leur promet en améliorant son efficacité opérationnelle, d'autre part. En outre, ce qu'on peut soutenir d'une façon générale, c'est que les marchés ont agréé jusqu'à présent les prévisions et la démarche de la banque. Le cours boursier de son action était à son plus bas en août 2008, soit 11,250 dinars. Au 28 juin 2010, il caracolait à 21,100 dinars. Son titre a, donc, su grimper à la cote et reconquiert, aujourd'hui, plus de valeur. Pour conclure, l'UIB se prévaut d'un passé prestigieux qui l'a vu servir l'économie tunisienne. Elle a su restaurer son lustre avec un réseau plus étendu et rénové, une image plus reluisante et des collaborateurs motivés et mobilisés. «La promesse du vrai changement a été tenue et ce qui a changé, a changé en bien». Désormais, grâce à la pertinence de sa stratégie et à l'engagement de son personnel, elle se sent donné une destinée et c'est peut être son meilleur moteur de croissance. Autant dire qu'elle donne de l'avenir à son futur. «Une ambition 2015, un référentiel de valeurs porteuses et de l'humilité qui doit continuer à être la base de ses règles comportementales, tous les atouts pour continuer à pousser à l'avant scène l'UIB, plus chaleureuse, plus communicante, mieux organisée, plus réactive, plus généreuse et plus rentable». En intelligence avec son environnement, l'UIB se met aujourd'hui en posture à relever les défis. Il ne peut être question de se relâcher tant son plan est vaste et ambitieux. A la fin de cette communication, M. Kamel Néji a remercié encore une fois les intermédiaires et les journalistes, en comptant sur leur aide pour transmettre son message. Il compte, également, multiplier ce genre d'occasions afin d'optimiser les échanges avec les médias.