C'est ainsi que l'université « TIME », dont le promoteur est le professeur Mohamed Dammak, s'est lancée dans un programme de construction de son propre campus dans la banlieue de Tunis. « L'Université Centrale », autre établissement présidé par M.Slah Ben Turkia, en est quant à elle, au stade des études de faisabilité pour se doter elle aussi de son propre Campus. Le talon d'achille de l'enseignement supérieur privé est cependant le manque de diversification des filières surtout scientifiques pour lesquelles les exigences de l'administration sont très contraignantes. C'est notamment le cas pour les exigences de création d'une faculté de médecine pour laquelle la demande présentée par un groupe d'éminents praticiens universitaires n'a pas jusqu'à présent obtenu l'agrément. L'obligation d'avoir une structure hospitalière pour la partie pratique de la formation est aujourd'hui une contrainte incontournable. Les milieux privés de la santé, sont d'avis que cette contrainte sera allégrement dépassée avec l'entrée en activité des hôpitaux privés au cours de construction actuellement.