Facebook ne peut pas être un mal absolu ou un bien absolu. A ce propos, M.Mohamed Gontena, Directeur du CAPJC, a refusé systématiquement de considérer les réseaux sociaux, surtout Facebook, comme étant de nouveaux médias, une hérésie scientifique qu'on balance à tort et à travers. D'après lui, ces réseaux servent uniquement de médiation et non de médias pour une double raison : ces réseaux échappent, tout comme Internet, à tout contrôle et à toute régulation. Ce qui a fait que les déboires jaillissent de partout : la cybercriminalité, les transgressions récurrentes des données, pour ne citer que ces exemples. De même, les réseaux sociaux, tel le cas de Facebook et Twitter, sont une caisse de résonance puissante qui pervertit tout contenu informatif ainsi que la déformation des faits. Mais il faut toujours se méfier, car dernières une information visiblement fiable, il y a toujours un mensonge caché et des intox dissimulés. Il se trouve que la sacro-sainte fiabilité, des sources de l'information, et de l'information elle-même, est sacrifiée sur Facebook. Sur le réseau social numéro un, le nombre des Tunisiens frôlent un million et demi. Néanmoins, Facebook est beaucoup plus grand que l'on croyait et sa frénésie y met en avant une méconnaissance totale. Ses 500 millions de citoyens virtuels en ont fait le troisième pays du monde en nombre d'habitants. Et le tout puissant Mark Zuckerberg, le petit génie qui a échafaudé ce projet, peut se réjouir des psalmodies de ses fervents adeptes qui vénèrent sa création. Les mystères de progression sont loin d'être élucidés. Mais, il s'agit également d'un puissant système de communication. En Tunisie, on ne compte pas ceux qui y ont trouvé leur compte. D'ailleurs, les effets de buzz et de diffusion d'informations y sont potentiellement gigantesques. et tout ce monde diffuse récupère de l'information. En somme, Facebook est désormais, une nouvelle donne qui associe les deux contradictions : les opportunités et les menaces. Un bien ou un mal, tout dépend de l'usage qu'on en fait.