Ayant été, le 30 janvier 2014, le théâtre d'une descente policière musclée, l'espace Caf'Art réclame des comptes au Ministère de la Culture. Toute une artillerie pour un Café! C'était bien le cas aujourd'hui, jeundi 30 janvier 2014, à Carthage où un café culturel abrité par l'espace Mad'Art a été méchamment ruiné par les cowboys du nouveau gouvernement au pouvoir. S'agit-il d'un coup monté de la police? Ou d'un grave incident! On ignore ce qui se passe. Pourtant des témoins oculaires ont eu l'impression qu'il s'agissait vraiment d'un truc louche. Sur la page facebook officielle du Café, on lit clairement « Au moins une vingtaine de policiers (BOP, civils, et police municipale à bord de 2 fourgons de polices, deux camionnettes, et un véhicule de la police municipale) ont effectué une descente en force dans les locaux de l'espace culturel Mad'art, sans présenter d'explication ni papiers officiels, sans accorder de délais, une intervention musclée avec violence verbale envers les employés présents qui ont été choqué et ce en l'absence des responsables des lieux ». Reliant l'information, Tunisie News arrive à joindre Raja Ben Ammar, directrice de Mad'Art qui nous explique le soucis : "les responsables de l'espace sont dans leur plein droit, puisque la loi leur permet d'avoir une buvette sans autorisation préalable (le contrat avec la Municipalité stipule clairement l'ouverture d'une buvette). Pourtant, les dirigeants de l'espace ont été victimes d'un harcèlement moral au quotidien et ont dû à chaque fois déplacer le comptoir et les chaises". Tout en enchaînant qu « l'espace Caf'Art propose des cours de danse, de cirque et les gens en profitent pour prendre un petit café au passage. L'idée vient d'un jeune artiste au chômage, Mustapaha Mihoub, qui avait proposé un programme complet ». La directrice du Centre saisie cette opportunité afin d'adresser à Mourad Sakli, nouveau Ministre de la Culture un message : « Au secours, sortez-nous de là ! ». "Le personnel de Carf'Art est toujours sous le choc" conclue elle! Certains vont même à croire que cette descente visait à intimider les dirigeants du Centre et les racketter, puisque ces derniers n'ont pas cédé à la corruption! A titre de rappel, à l'environ de 30 policiers et de 5 véhicules ont maltraité, insulté et saisi du matériel sans laisser de justificatifs! S'agit-il d'un acte isolé voire unilatéral? Ou est ce que la police cherche à faire passer un message au gouvernement Jômaa? Affaire à suivre...