Qui d'entres-nous n'a pas été sensible en voyant des milliers des gens au bord de nos frontières qui fient la guerre et pour ne pas être tués sans raisons, attendant des heures si ce n'est pas des jours pour atteindre un petit coin dans le pays voisin, s'il n'est pas lui aussi en guerre, où pauvre,…. Savez-vous combien il y a à travers le monde refugiés ? Pour moi j'ai cherché pour trouver le nombre, mais j'ai tellement trouvé de contradictions, au point que j'ai évité de citer de chiffre à part celui annoncé par Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR ou HCR dans l'espace francophone) a pour but de défendre les droits et la sécurité des réfugiés. Qui a estimé qu'en fin 2006, il y avait 8 661 994 réfugiés dans le monde. Mais j'ai trouvé un autre chiffre dans la majorité des études l'ont confirmé, il s'agit des pauvres. Savez-vous que sur la plante il y a plus de 1.7 milliards de pauvres. Une étude effectuée dans 104 pays révèle que 51 % se trouvent en Asie du Sud et 28 % en Afrique. Ce chiffre de 1,7 milliard qui a été publié par l'université d'Oxford en collaboration avec plusieurs experts, dont ceux du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a pris en compte un nouvel indice de mesure de la pauvreté, est supérieur au total de 1,3 milliard auquel on arrive avec l'habituelle mesure de la Banque mondiale, qui établit le seuil de pauvreté extrême à un revenu de 1,25 $US par jour. Un autre chiffre a également attiré mon attention, c'est le nombre des gens qui fient leur pays, leur terres, leur villages, leur iles pour cause catastrophes naturelles et notamment environnementales. D'ailleurs certains qui vivent sur des petites iles insulaires meurent sans entendre parler et sans pouvoir être une terre, pour cause disparition de l'ile suite à l'élévation du niveau e la mer causée par le réchauffement climatique. Quel drame.
Cette dernière observation, et ne pas trouver le nombre de refugiés à travers, m'a interpellé pour savoir s'il y a un statut pour les refugiés de l'environnement et est ce qu'on peut demander à un pays de nous acquérir ou moins déposer une demande d'asile comme refugiés environnemental et en particulier climatique. Pour trouver une réponse à ma question, qui est loin de mes compétences, j'ai tenté juste de revenir, j'ai consulté la Convention relative au statut des réfugiés et des apatrides. Selon, cette convention, un refugié est une personne qui se trouve hors du pays dont elle a la nationalité ou dans lequel elle a sa résidence habituelle ; qui craint avec raison d'être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, et qui ne peut ou ne veut se réclamer de la protection de ce pays ou y retourner en raison de ladite crainte1. Les personnes essayant d'obtenir le statut de réfugié sont parfois appelées demandeurs d'asile. Le fait d'accueillir de telles personnes est appelé asile politique. Les demandes d'asile faites dans les pays industrialisés se fondent le plus souvent sur des critères et des motifs politiques et religieux. Donc, la question que pose Dali Najeh, peut-on dire que il y a pas actuellement un statut particulier pour les refugiés environnementaux et est-il possible d'en créer un ? Tout d'abord essayant de trouver une définition aux refugiés environnementaux. Dans un sens général, les réfugiés de l'environnement sont des populations obligées de quitter leur lieu de résidence dont elles sont tributaires pour leur survie en raison de sa destruction ou de sa dégradation. Les dommages relèvent de causes naturelles et humaines qui souvent s'imbriquent étroitement. Donc, les réfugiés de l'environnement fuient des lieux dévastés par le volcanisme, les tremblements de terre, les typhons, les sécheresses ou les inondations. Ainsi, on parle beaucoup de la menace que représente la montée du niveau des mers en raison du réchauffement climatique. S'il s'élève d'un mètre, ce sont 300 millions de personnes qui seront affectées : des îles comme les Maldives ou des zones deltaïques comme au Bangladesh seront rayées de la carte.
Selon les prévisions des Nations unies, environ 150 millions de réfugiés du climat devraient être déplacés d'ici à 2050 ». Mais pour Lester Brown, président du « Earth Policy Institute », jusqu'à 634 millions de personnes pourraient être concernées. Aujourd'hui, afin de bénéficier de la protection octroyée par l'obtention du statut de réfugié, le demandeur d'asile doit, selon la Convention de Genève relative au statut des réfugiés de 1951, avoir franchi une frontière internationale et craindre « avec raison d'être persécuté du fait de sa race, de sa religion, de sa nation. Aujourd'hui, afin de bénéficier de la protection octroyée par l'obtention du statut de réfugié, le demandeur d'asile doit, selon la Convention de Genève relative au statut des réfugiés de 1951, avoir franchi une frontière internationale et craindre « avec raison d'être persécuté du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou se ses opinions politiques » (article 1.A.2). A aucun moment il n'est question dans cette Convention d'accorder le statut de réfugiés aux personnes contraintes de fuir leur pays pour des motifs d'ordre environnemental. Selon Les spécialistes, établir un statut juridique spécifique aux réfugiés climatiques par exemple, est particulièrement délicat. Il faut tout d'abord s'accorder sur une définition internationalement acceptée de la notion même de réfugiés environnementaux, puis identifier les différents types de migration, qui peut être interne ou internationale. A aucun moment il n'est question dans cette Convention d'accorder le statut de réfugiés aux personnes contraintes de fuir leur pays pour des motifs d'ordre environnemental. Pour terminer cette note, et espérant que les spécialistes se mettent réellement sur la question, j'espère que la population mondiale acceptera ce nouveau concept, car déjà elle a de la peine à accueillir, parfois des gens qui sont en menace de mort et dont le droit international leur donne le droit d'être considéré comme asile politique. En effet l'afflux de ce nouveau genre de réfugiés pourrait soulever également de nombreuses questions pour les territoires les recueillant. Ces personnes peuvent en effet exercer malgré elles un impact négatif sur l'environnement qui les accueille. Les camps de réfugiés étant souvent établis dans des zones où les écosystèmes sont déjà fragilisés. Cela peut, par exemple, aggraver la déforestation en raison de la pénurie des terres arables.