Un incident sécuritaire vient de frapper, ce samedi 03 mars 2012, l'Algérie en plein sud de son sahara. Cet incident n'est autre qu'un attentat à la voiture piégée qui a fait plus d'une trentaine de blessés, principalement des gendarmes, et qui visait un bâtiment de la gendarmerie sis à Tamanrasset. Il faudrait noter que la Wilaya de Tamanrasset est la seconde plus grande Wilaya du pays mais aussi un haut lieu du tourisme saharien avec le Hoggar.
Frontalière avec le Mali et le Niger, la ville de Tamanrasset possède un statut de ville de garnison et que donc de nombreux militaires y sont stationnés. Cet attentat, le premier du genre en Afrique, illustre bel et bien, l'incapacité des services de sécurité algériens à lutter efficacement contre le terrorisme.
A ce fléau, il faut ajouter l'insécurité chronique et meurtrière qui prévaut dans cette région et qui menace sérieusement l'industrie des hydrocarbures, notamment à Ain Salah, Reggane, Timimoun et Adrar.
Cette incapacité des autorités militaires et sécuritaires algériens à combattre efficacement le terrorisme sur l'ensemble du territoire résulte essentiellement du fait que l'Algérie refuse toute participation ou coopération dans cette lutte de pays étrangers à la zone sahélo-saharienne.
Or, le Maroc, avec son expertise en matière de lutte contre Al Qaida pourrait être un atout majeur. Pour l'heure, la coopération entre le L'Algérie, le Mali, le Niger et la Mauritanie est semble t-il fictive et la lutte commune sur le terrain pratiquement absente. A noter que cet attentat intervient à un moment très délicat pour les autorités civilo-militaires algériennes, à savoir les l'organisation des prochaines législatives.
Conscient qu'il est encerclé par des pays qui ont réussi leur printemps, le régime algérien craint pour son avenir et tente de faire appel au peuple algérien en invoquant la menace extérieure, en invoquant l'ingérence occidentale, et la menace intérieure, en pointant le danger du terrorisme islamiste.
Toutefois, le peuple algérien ne répondra pas cette fois aux appels du régime algérien qui a fait la preuve de son autisme En conclusion, l'attentat de Tamanrasset constitue un tournant majeur pour le régime algérien qui sera sans nul doute balayé par le peuple algérien qui risquera sa vie pour accéder à la démocratie afin d'éviter que l'Algérie ne sombre dans une « afghanistanisation ».
D'ailleurs, le stress est très palpable au sein de l'oligarchie civilo-militaire algérienne qui croit benoitement que la mascarade des législatives du 10 mai prochain lui permettrait un moment de répit.
Les algériens, mais surtout les kabyles, ont compris et savent que l'Algérie n'a jamais été indépendante et qui lui faut reconquérir en luttant contre les usurpateurs qui ont bafoué l'honneur du 1er novembre.
Le régime en place en Algérie est aujourd'hui en totale déperdition et constitue une menace réelle pour le peuple algérien mais aussi pour tous ses voisins.