Aujourd'hui s'est ouvert à Bagdad le sommet des dirigeants arabes au moment ou ce pays ainsi que la majorité des pays arabes connaissent des changements et un mécontentement populaire sans précédent. En principe ce sommet doit trouver ou plutôt tenter de trouver de solutions à des conflits extrêmement violents que connaissent certains pas et en particulier la Syrie.
Avec ce sommet les dirigeants arabes sont sensés marquer leur appui au peuple syrien, sans demander toutefois le départ du président Bachar al-Assad.
Mais voila ce sommet nous rappelle de celui de l'Egypte à l'époque de Sadat, où au même moment que les Etats arabes sont réunis pour trouver une issue à l'invasion du Koweït par l'Irak, des bombardements sont effectués sur Bagdad.
Voila le même scénario semble se répéter, les états arabes sont réunis et les forces syriennes attaquaient des villes rebelles.
D'ailleurs, le régime de Damas ayant d'ores et déjà indiqué qu'il rejetterait toute nouvelle initiative émanant du sommet de la Ligue arabe.
Dites-vous qu'un obus de mortier s'est abattu à proximité du lieu du sommet près de l'ambassade d'Iran, malgré les mesures de sécurité exceptionnelles.
Plus de 100 000 policiers ont été mobilisés pour assurer la sécurité.
Des jihadistes irakiens avaient appelé il y a deux jours à "frapper le quartier général du sommet arabe" sur leur site internet.
Le discours d'ouverture a été prononcé en présence du secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, Ban Ki-moon, par le président du Conseil national de transition libyen (CNT) Moustapha Abdeljalil, dont le pays assurait jusqu'ici la présidence tournante de Ligue.
En principe 21 chefs d'Etat arabes ont été invités à part la Syrie qui a été exclue en raison de la répression.
Uniquement 9 chefs d'états ont sont présents.
Fort de constater que l'Arabie saoudite et le Qatar, n'ont envoyé que des responsables de second rang.
Cette réunion, est particulière puisque elle se tient en Irak avec la présence l'émir du Koweït mais sans Saddam Hussein.
En effet, cette visite vient après plus de 20 ans après l'invasion de son pays par les troupes irakiennes de Saddam Hussein, l'émir du Koweït, cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah,
Je pense vous comprenez ce que je veux dire.
Mais comme d'habitude une déclaration a été le résultat de ce sommet dénonçant les violences, les meurtres et l'effusion de sang, se prononcent en faveur d'une solution politique par des négociations nationales, refusent l'ingérence étrangère dans la crise syrienne.
Disons les arabes espèrent que Kofi Annan, l'émissaire ONU-Ligue arabe trouvera une pseudo-solution pour sortir de la crise, puisque chacun des pays arabes ne veut pas être mêlé à ce conflit dont il est très complexe en dépit des pros et antis président Bachar al-Assad et les intérêts des grandes puissances dans cette région.
En effet, alors que les violences ont fait plus de 9.000 morts en un an, les pays arabes continuent à être divisés sur la Syrie: les pays du Golfe, en particulier l'Arabie saoudite et le Qatar, veulent armer l'opposition pour écarter Bachar al-Assad, tandis que d'autres privilégient la diplomatie. Avant de finir, j'ai vu une phrase dans la déclaration qui a abordé la question palestinienne, la Somalie et les armes nucléaires détenues par Israël.
En voyant cette déclaration et ses résultats, croyez-vous que Saddam Hussein a été présent à ce sommet Arabe de Bagdad.