Certains ambassadeurs récemment nommés par Rafik Abdessalem ont certes une conduite irréprochable et d'une compétence indéniable mais d'autres ambassadeurs ayant bénéficié de l'indulgence du Ministre ont été impliqués dans des affaires de mœurs (tentative de viol, harcèlement) lorsqu'ils étaient en poste à l'étranger. Poursuivis en justice dans le pays d'accréditation, ils ont été déclarés “persona non grata”, renvoyés immédiatement à Tunis et sanctionnés par le conseil de discipline. Comment un pouvoir exécutif (Président de la République et Chef du Gouvernement), issu de la révolution de la dignité, acceptent de nommer de telles suspectes personnes qui ont souillé la Tunisie et trahi leurs devoir envers leur pays et leurs fonctions. Il s'agit là de trahison et d'atteinte à l'image de la Tunisie. Comment se fait-il que leurs crasseux dossiers soient aujourd'hui blanchis, comme par un tour de magie, au mépris de tous les principes de justice, d'impartialité et de responsabilité et notamment au détriment d'autres diplomates certainement plus compétents, plus responsables, plus probes et plus patriotes ?! Il est tout aussi choquant qu'irrecevable que le pouvoir exécutif tunisien, composé essentiellement d'hommes ayant connu les affres de l'iniquité et de l'arbitraire, n' éprouve aucun embarras à désigner des personnes, dont la déchéance morale n'a d'égale que leur irresponsabilité fonctionnelle, et les honore de ce rare privilège de représenter la Tunisie à l'étranger. Occulter de tels dossiers prouve que les lobbies partisans et les liens de copinage et de favoritisme ont largement pesé dans le processus de désignation et constitue, dans une large mesure, un crime contre le pays et contre la diplomatie tunisienne. Cette politique de discrimination à l'égard de la femme diplomate est encouragée par Rafik Abdessalem alors que la Tunisie pays d'avant garde en matière des droits de la femme ne compte plus que deux ambassadeurs femme en 2012 , An 2 d' une Révolution conduite par tout un peuple hommes et femmes qui se sont soulevés pour le triomphe des principes de la Liberté ,de la Dignité et de l'égalité des citoyens. Les dernières décisions (Rappel et nomination des ambassadeurs) de Rafik Abdessalem suintent la misogynie et la partialité. Il a rappelé trois femmes ambassadeurs sur les cinq que comptait la Tunisie sans en nommer aucune dans la liste d'ambassadeurs récemment publiée. Il n'a pas hésité, sur quelques plateaux TV ou Radio, à imputer des charges de corruption ou malversation financière à l'encontre des femmes rappelées, sans étayer ses accusations de la moindre preuve. Dans son esprit machiste, ces femmes ne méritent aucune considération. Il entache, indument et injustement, leur réputation et leur honneur, sans penser ne serait-ce une seconde que ces femmes qu'il a gratuitement lynchées et injustement déshonorées ont des époux, des enfants, des parents, des amis. C'est quand même insolite que ces aspects n'étaient jamais entrés en ligne de compte d'un homme qui ruine le budget du Ministère pour aller voir sa femme et ses enfants. Pour ceci et pour d'autres, Rafik Abdessalem est passible d'un recours en justice. On n'incrimine pas une personne de telles directes accusations, qui plus est, sans apporter le moindre zeste de preuve, sans que la justice n'en soit aux trousses . D'ailleurs, droit dans ses bottes discriminatoires, fidèle à sa posture toujours arrogante et non moins lâche, il a toujours refusé de rencontrer les femmes ambassadeurs qu'il a injustement rappelées. En revanche, son bureau est, chaque jour et à tout moment, ouvert à ses camarades. Il semble être beaucoup plus représentant d'Ennahdha au Ministère que Ministre, chef d'une administration. Que Rafik Abdessalem paraisse sexiste et petit dictateur ce n'est rien qu'un secret de polichinelle tant le bonhomme en multiplie les manifestations, mais ce qui reste incompréhensible, voire même traumatisant, c'est que le Président de la République, un homme qui a toujours milité pour l'égalité et les droits de l'homme, entérine et approuve de telles décisions. D'autres ambassadeurs dans la liste des heureux élus sont réputés pour leur misogynie et ont conduit durant toute l'année des opérations de diffamation et de discrédit à l'encontre de leurs collègues ambassadeurs femmes rappelées en juillet 2012 suite à ces manœuvres mesquines. Ils ont été soutenus dans leur besogne par des conseillers d'un Ministre qui prennent les décisions à sa place en raison de ses absences multiples. Connaissant la culture de Rafik Abdessalem, des soi-disant diplomates, dont certains trainent de bien dissonantes et non moins louches casseroles, outre qu'ils étaient les ambassadeurs de Ben Ali de triste mémoire, ont été son porte-voix, accusant les femmes ambassadeurs de tous les maux et de toutes les défaillances (incompétence, malversation, déficit de résultat, conflit avec le personnel et la colonie tunisienne,...), tous les coups ont été permis. L'impératif de la justice, le souci de bien comprendre et la vérification des faits n'ont jamais été le fort de Rafik Abdessalem. Il a démontré sa partialité, son mépris et son égocentrisme sur plein de dossiers !