L'alliance Démocratique a définitivement gelé sa participation au prochain gouvernement de Ali Lâaryedh. A l'issue d'une réunion avec le nouveau chef de l'exécutif, le député de l'Alliance Démocratique, Mehdi Ben Gharbia a affirmé que son mouvement s'est définitivement retiré des négociations. Les discussions buttent toujours sur les même points à savoir la dissolution des Ligues de Protection de la Révolution, la fixation d'une feuille de route claire et la discorde sur certains postes. Après le mouvement Wafa, le bloc parlementaire de la liberté et de la dignité, c'est l'Alliance Démocratique qui claque à son tour la porte. Chacun des deux camps campant sur leurs positions, c'est tout l'avenir politique du pays qui reste en sursis.