Tous les regards seront braqués aujourd'hui sur le tribunal de Kairouan, où s'ouvre le procès d'Amina, la militante Femen tunisienne. Hautement symbolique, ce procès intervient dans un contexte marqué par l'irruption de la première opération « seins nus » des Femen dans le monde arabe. Deux françaises et une allemande ont été arrêtées, mercredi, en marge d'une manifestation réclamant la libération d'Amina devant le palais de justice de Tunis. Amina comparait pour profanation d'un cimetière et port d'un spray lacrymogène, elle risque jusqu'à deux ans de prison. Taguant le mot « Femen » sur un muret proche d'un cimetière, l'embarras suscité par Amina avait commencé bien avant cette action. En mars, elle posait déjà seins nus sur sa page facebook.