L'ex ministre des affaires étrangères, Rafik Abdessalem, a infirmé dans un entretien avec le journal « Atounyssia » les allégation selon les quelles Rached Ghannouchi aurait précipité le départ du général Rachid Ammar. Pou rappel, Mezri Haddad, ex ambassadeur de Tunisie auprès de l'Unesco a affirmé que le président du mouvement a, par ses déclarations soutenant que l'armée n'est pas «garantie», contraint à la démission le chef d'état major des armées. Gendre du président d'Ennahdha, Rafik Abdessalem, a martelé que les insinuations de Mezri Hadded sont infondées assurant que les nahdaouis font une totale confiance à l'armée. Par ailleurs, Rafik Abdessalem a souligné que le maintien du général Rachid Ammar a été conditionné par le devoir national. « Le général Ammar avait réitéré sa demande de dispense de ses fonctions à maintes reprises mais des obligations nationales l'ont poussé à reporter sa demande » a-t-il précisé.