Le 4 septembre 2012, deux policiers avaient violé la jeune fille tunisienne Meriem sur une route de la banlieue nord de Tunis. Après avoir dénoncé les coupables, Meriem a été accusée elle même risquant d'être poursuivie pour « atteinte à la pudeur ». Depuis Meriem a fuit la Tunisie vers la France. Elle se sentait humiliée et jetée dans la machine implacable d'un ordre moral qui la culpabilisait pour avoir été violée. Jeudi 3 octobre 2013 est la date du procès de ses bourreaux. Au micro de France Info, Meriem a confirmé qu'elle est en France et qu'elle est toujours habitée par ce traumatisme: « Je suis devenue folle comme jamais. Je n'ai jamais ressenti une telle injustice. » Elle a préféré ne pas se rendre à ce procès.