Samir Seriati, fils de l'ancien chef de la garde présidentielle Ali Seriati, était aujourd'hui au micro d'Express FM, pour revenir sur l'affaire de l'arrestation de son père après le 14 Janvier, il a souligné que le général Seriati était chargé légalement de la protection de la famille présidentielle et qu'il n'a fait que son devoir. Concernant les dernières déclarations d'Ali Seriati, au journal "Attounssia" où il avait estimé que les intérêts de certains hommes politiques interfèrent avec la décision de sa libération et qu'une tierce partie était derrière la déstabilisation du pays avant le déclenchement de la révolution, Samir Seriati a appuyé les révélations de son père en précisant que des civils se sont introduits en uniformes militaires et ont utilisé des armes de calibre 62 lors des mouvements populaires qui ont eu lieu avant la révolution. Il a souligné que ces armes ne sont utilisées ni par l'armée ni par la sécurité tunisienne. La tierce partie en question peut consister en des membres tunisiens ou étrangers selon Samir Seriati qui a souligné qu'il y a eu une manipulation extérieure lors de la révolution. A propos des évènements du 14 Janvier, il a ajouté que son père a fait ce qu'il fallait pour éviter un bain de sang aux tunisiens. Il également noté que si le Tribunal militaire avait des preuves à l'encontre d'Ali Seriati il aurait déjà été exécuté. Samir Seriati a finalement mentionné que certains anciens responsables ont perdu leurs avantages avec le départ du président déchu Ben Ali, et ils tentent aujourd'hui de garder le général Ali Seriati en arrestation. Il a ajouté que son père a toujours considéré que les événements qui ont eu lieu avant le 14 Janvier représentaient une révolution et non un renversement, en précisant qu'il n'a jamais rien dissimulé au peuple.