Des ouvriers des sociétés de sous-traitance exerçant dans les domaines du nettoyage et du gardiennage ont entamé jeudi un sit-in ouvert devant le siège de l'Union régionale du travail pour protester contre leurs conditions professionnelles. Les sit-ineurs réclament l'accélération de la mise en application de la décision du premier ministre annoncée le 18 février dernier et qui met fin au régime de la sous-traitance qu'ils considèrent comme un commerce inhumain. ”J'ai été licencié parce que j'ai réclamé mes droits professionnels, je suis maintenant au chômage”, affirme Saïd Ben Amor, l'un des sit-ineurs. Des jeunes en chômage originaires de la ville de Zarzis observent depuis quelques jours un sit-in à l'espace des activités économiques de la région ainsi qu'au port commercial pour revendiquer leur priorité à l'emploi. Suite aux négociations engagées avec les instances concernées des opportunités d'emploi ont été identifiées ainsi que des promesses d'embauche pour 55 jeunes de la région, rappelle-t-on. Sur un autre plan, des citoyens de la ville de Béni Khdech, nouveaux chômeurs après les derniers évènements en Libye, ont observé ces derniers jours un sit-in pour protester contre leurs conditions.