Depuis la ratification de la constitution, les acteurs internationaux ne tarissent pas d'éloges sur la Tunisie. Intervenu, mercredi, devant l'Assemblée Nationale, le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, a de nouveau salué l'adoption de la constitution tunisienne à « la quasi unanimité ». Présentée comme le résultat d'un compromis entre islamistes et démocrates, la constitution tunisienne fait place à des avancées majeures notamment en matière d'égalité hommes-femmes et de libertés fondamentales, a estimé Laurent Fabius. « Nous attendions cette séquence mais cela ne pouvait dépendre que de la maturité du peuple tunisien » a soutenu le ministre et d'ajouter que le soutien de la France sera de mise dans les défis qui restent à surmonter. C'est dans ce sens qu'il a évoqué une visite imminente en Tunisie en compagnie de son disciple allemand « pour dire au peuple tunisien que la France et l'Europe sont à leurs cotés ».