Les autorités libyennes ont procédé dans la soirée du mardi 18 février à la fermeture du poste frontalier de Ras Jedir afin de prévenir tout incident ou attaque des groupes armés des ex-rebelles. Deux brigades des groupes armés ex-rebelles, Al-Qaaqaa et d'Al-Sawaek ont lancé un ultimatum, hier, pour la démission du Congrès général Libyen. Cet ultimatum qualifié de menace de « coup d'Etat » a été vigoureusement rejeté par le président du Congrès, Nouri Abusahmein , qui a assuré que l'armée et les ex-rebelles étaient prêts à défendre les députés. La Libye vit une transition difficile fragilisée par l'essor des groupes armés. La situation sécuritaire est précaire et affaiblit l'Etat. Vendredi 14 février, un autre Général de l'armée, Khalifa Haftar, annonçait la dissolution du gouvernement et du parlement.