Décidément, la présidence de la République française ne parvient pas à éteindre la polémique voire même le tollé suscité par son communiqué où elle exprime sa solidarité à Israël. Même après avoir corrigé le tir en tentant l'apaisement, le mal a été fait. Annonces de boycott, appels à la manifestation devant la résidence de France à la Marsa, la fête nationale du 14 juillet s'apparente d'ores et déjà à un revers pour les représentants français à Tunis. Surfant sur la vague de l'indignation, le président de l'Assemblée nationale constituante a exprimé, samedi, sa préoccupation vis à vis du soutien français à l'escalade israélienne sur la bande de Gaza selon la déclaration du porte-parole d'Ettakatol, Mohamed Bennour, à l'agence TAP. Mustapha Ben Jâafer a de même adressé une lettre à François Hollande où il condamne l'offensive israélienne contre le peuple palestinien et qui a coûté la vie à une centaine de civils d'enfants.