Le virus Ebola, ou la fièvre hémorragique, continue sa propagation à grande vitesse en Afrique de l'Ouest. Mortelle dans 25 à 90 % des cas, l'épidémie s'est déclarée au mois de mars dernier en Guinée, puis a gagné le Liberia et la Sierra Leone. Au moins 1 201 cas dans ces pays, dont 672 mortels, en quatre mois, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Dans les deux pays dernièrement touchés, la situation empire de jour en jour. Une épidémie sans précédent, et absolument pas sous contrôle, a signalé Médecins sans frontières (MSF). Quant au risque de propagation à d'autres pays, les pays voisins sont tous sous la menace du virus, et si la situation ne s'améliore pas assez rapidement, il y a un réel risque de voir de nouveaux pays touchés, a averti un responsable de MSF. Le risque de propagation du virus par des voyageurs, le cas du Nigeria qui a annoncé le premier cas sur son sol la semaine dernière, inquiète jusqu'en Europe. Au Liberia, deux Américains membres des équipes soignantes sont, également, tombés malades. Il est à noter que le virus se transmet via les fluides corporels comme la salive, la transpiration, le sang et l'urine. La fièvre hémorragique que provoque le virus Ebola se manifeste par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées, et il n'y a pas de vaccin homologué contre elle.