La présidence de la République a réagi aujourd'hui aux informations révélées, récemment, par le président de Nidaa Tounès, Béji Caied Essebsi sur un plan d'assassinat le visant. Prise en tenaille, la présidence a botté en touche en renvoyant dos à dos le fils de Béji Caied Essebsi, Hafedh Caied Essebsi, et son père. Dans un communiqué diffusé ce jeudi , la présidence affirme que la réunion tenue entre le chef de cabinet présidentiel, Adnène Manser et le fils du président de Nidaa Tounès, Hafedh Caied Essebsi s'inscrivait dans le cadre d'une lecture personnelle que faisait Adnène Mansèr de la situation sécuritaire dans le pays. La présidence ajoute qu'a aucun moment, il n'a été question de rapports sécuritaires faisant état d'un plan d'assassinat dont BCE serait la cible. Elle poursuit en soutenant qu'elle n'a émis aucune objection quant à un éventuel renforcement du dispositif sécuritaire pour garantir le bon déroulement du processus électoral. Dans un autre contexte, la présidence indique que la direction générale de la garde présidentielle travaille sous la supervision du cabinet présidentiel. Elle est sommé de l'avertir de chaque menace pouvant mettre en péril la stabilité du pays. De surcroit, la présidence reçoit quotidiennement des rapports du ministère de l'Intérieur sur la situation sécuritaire. Aussi, la présidence a-t- précisé l'étroite collaboration entre ses services et les services spécialisées au sein du ministère de l'Intérieur, lesquels ne passent pas toujours par le cabinet présidentiel vu l'urgence des opérations. Rappelons que la rectification de la présidence a précédé de quelques minutes l'annonce du limogeage de Adnène Manser et son remplacement par Mohamed Messi au porte-parolat.