Le gouvernement turc a annoncé que les 49 otages enlevés en juin dans le nord de l'Irak par les jihadistes de l'organisation de l'Etat islamique (EI), ont été libérés et sont rentrés sains et saufs en Turquie. Ils avaient été capturés le 11 juin dernier lors de la prise du consulat général de Turquie à Mossoul, dans le nord de l'Irak, par les combattants de l'EI. Le Premier ministre turc Ahmet Davutoğlu, a annoncé la nouvelle ce samedi 20 septembre, sans donner de précisions sur les conditions de la libération des otages. Toujours est-il que cette libération soulève beaucoup de questions quand à ses raisons et sa contradiction avec l'intransigeance des guerriers de l'EI avec les otages d'autres nationalités, qu'ils n'ont pas hésité à exécuter, et de façon médiatisée. Il faut, aussi, avouer que les otages occidentaux ont été exécutés en réponse aux frappes opérées par les armées de leurs pays sur les positions de l'EI, tandis que la Turquie s'est fait remarquer par sa réticence, du moins en apparence, à l'usage par les forces occidentales de leurs bases aériennes sur son sol. Sans oublier, bien évidemment, que les « valeureux » guerriers de l'EI ont, en majorité, transité par la Turquie pour aller combattre en Syrie et en Irak, profitant au passage de la « légendaire » hospitalité turque affichée aux terroristes islamistes de tous bords.