Les tunisiens établis à l'étranger ont ouvert le bal des élections législatives. Appelés ce vendredi aux urnes dans les six circonscriptions de l'étranger, ils ont dû faire face à plusieurs manquements en ce premier jour de vote. Entre petits couacs et dépassements plus conséquents, plusieurs électeurs ont déguerpi. A Paris, des électeurs ont été surpris par le changement, in extremis, des bureaux de vote où ils ont été initialement inscrits. Pis, des citoyens n'ont tout simplement pas pu procéder à l'opération du vote leurs noms ayant été volatilisé bien qu'inscrits au préalable. A Nice, plusieurs couacs dus à des pannes au niveau du système informatique ont été signalés. Exaspérés, des citoyens ont fait demi tour alors que qu'une queue monstre est en train de se former dans les bureaux de vote. A Rome, fait similaire. Des citoyens n'ont pas pu voter ne trouvant pas leurs noms ou pris au dépourvu par le changement de leurs bureaux de vote. Face à ces dépassements, des voix s'élèvent déjà contre l'Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE) pointant un manque de ressources et de préparation à parer aux débordements et dérapages éventuels.