Le gendre de l'ancien président, Ben Ali et ancien président de l'Espérance Sportive de Tunis, Slim Chiboub, a annoncé, dans le magazine Jeune Afrique, son retour imminent dans son pays. En exil forcé ou volontaire, les proches de l'ancien président empruntent aujourd'hui le chemin du retour. A la faveur de la loi contre l'exclusion politique votée en avril dernier par l'Assemblée nationale constituante et blanchis par la justice, ceux qu'on nomme les caciques de l'ancien régime sont aujourd'hui réhabilités à occuper de nouveau les plus hautes fonctions. En exil aux Emirats Arabes Unis depuis janvier 2011, le gendre de l'ex-président a manifesté sa volonté d'ouvrir une nouvelle page. « Je rentre au pays probablement la semaine prochaine, le 18 novembre » a déclaré Slim Chiboub au magazine Jeune Afrique. Toujours dans le collimateur de la justice, Slim Chiboub a l'intention de « contester les jugements » pesant contre lui. « J'ai une confiance totale dans la justice de mon pays, donc je n'ai pas d'appréhension », a-t-il martelé. L'ancien président de l'EST a estimé « n'avoir de comptes à rendre » à personne à part la justice en quoi il se dit confiant. « Notre révolution n'a mis personne en prison, alors pourquoi moi ? « , s'exclame Chiboub.